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Cher Vinyamar
J'accepte tout à fait l'idée qu'il est regrettable que le caractère chrétien du SdA n'apparaît pas dans le film. Personnellement, je ne l'ai découvert qu'en lisant des fuseaux de ce forum, et il m'avait complètement échappé lors de toutes mes lectures du bouquin. La religion n'est pas une chose à laquelle je pense de manière naturelle, mais je me rends compte que ce faisant, une partie de la richesse de l'oeuvre m'avait échappée. Aussi, je respecte totalement ton point de vue.
Ce qui m'a choquée à la lecture du texte que tu cites, c'est d'abord son ton, que je trouve violent et vindicatif, et ensuite les affirmations péremptoires. Je n'ai aucune sympathie pour les ahuris qui se livrent à des pratiques occultes, mais je ne suis pas sure que leur "divorce" avec la tradition chrétienne en soit la seule cause en général, ni le fait qu'ils aient omis la dimension chrétienne de l'oeuvre la seule cause en particulier.
De plus, la manière dont est précisé le fait que Jackson a un jour touné un film où une lesbienne tue sa mère (en insistant sur les détails sordides) me parait vouloir inciter le lecteur à avoir une réaction de répulsion à l'égard de Jackson. C'est, à mon sens, une façon malhonnête de critiquer un cinéaste.
La dernière chose est une question. En parlant de paganisme du film, tu veux dire simplement que le film n'a aucun aspect religieux ou tu fais référence aux personnes qui se disent paiennes en admirant des pratiques "celtico druidiques" plus ou moins imaginées?
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Vinyamar>>>je penche même vers un paganisme du film.
Je ne suis pas d'accord (d'ailleurs il est difficile d'en juger sur la seule Communauté de l'Anneau). Certains plans de Frodon me paraissent au contraire presque christiques et Jackson a précisé qu'il comptait insister sur le calvaire de Frodon dans les deux prochains films en précisant que l'Anneau était la croix qu'il portait.
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romaine: concernant les pratiques occultes, l'auteur semble suggérer que les russes qui sont ombés dans ce travers utilisent pour cela Tolkien. Et est passé sur ce forum un 'magicien' du pseudo de Gandalf qui pratiquait l'occultisme à partir du langage de Tolkien. je pense donc que l'auteur dit vrai à ce sujet, et que c'est probablement pour avoir occulté l'aspect catholique, profondémement catholique, du texte, qu'ils se permettent de se livrer à de telles pratiques.
Au sujet du lien fait à ses précédents films, je t'accorde que c'est un peu malhônnete de sa part, mais ça permet aussi de mieux comprendre quel genre de cinéaste est Jackson. Mais les oeuvres peuvent se suivre et ne pas se ressembler.
En parlant du paganisme éventuel du film, je fais d'abord référence à l'évacuation de toute portée religieuse du livre. Évacuation et non ignorance, là est la question et le point à élucider. Mais de cela découlera certainement une compréhension païenne celtique et druidique (imaginée comme tu dis) de Gandalf et des Elfes, et même des hobbits.
Semprini: ok, il a encore le bénéfice du doute, mais des formules comme 'le calvaire' ou 'porter sa croix' font aujourd'hui partie du langage courant et ne renvoient même plus forcément à leur origine chrétienne. Je pense normal que Jackson mette l'accent sur ces plans, comment faire autrement si on a lu le livre ? Aura-t-il saisi pour autant de qui Frodon tiens son héroïcité ?
Galadriel transformée en sorcière est la première dents que tiens contre lui, elle que j'avais toujours associée à une image de la femme digne de la vierge Marie (avant de découvrir les lettre où il l'avoue), et le conseil d'Elrond où on ne voit pas bien pourquoi Frodon choisi de porer l'Anenau, sinon pour éviter qu'il ne lui soit fait plus de mal et le conserver ainsi en sa garde, etc...
Mais, à voir...
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Il me semble que les "occultistes" utilisent tout et n'importe quoi et l'interprètent à leur façon pour que ça colle avec leurs délires...des oeuvres littéraires, des légendes (celtiques entre autres), l'histoire (procès en sorcellerie médiévaux) et peut être même la religion elle même ( en en prenant le contrepied, comme les satanistes) Mais je n'émets là qu'une hypothèse, je n'ai jamais étudié ça de près...
Pour l'attitude de Frondon au conseil d'Elrond, en fait, en voyant la scène la première fois, j'ai eu plutôt l'impression qu'il obéissait à l'anneau (donc au pouvoir maléfique de Sauron) plutôt qu'a une sorte de "voix divine" Mais est ce que ce n'est pas contrebalancé par la scène dans la Moria ou Gandalf lui dit qu'il est rassurant qu'il ait été "choisi"?
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Ce n'est pas comme ca que j'ai compri la scène. Quand Frodo voit le reflet des 3 races qui se disputent dans l'anneaux (il semble même dire "Ash nazg durbatulûk", j'ai plutôt comprit que c'était l'anneau qui oeuvrait pour répendre la zizanie sous les yeux impuissants du hobbit, qui décide finalement d'agir puisque aucun des autres ne semble se décider à se charger de l'anneau plutôt que de se taper dessus.
Mais je trouve que l'absence d'aspect christique dans le film est loin d'être son pire défaut (mais comme je ne l'avait pas remarqué dans le livre...). Je dirais même que ce "paganisme" ajoute un côté différent à l'univers du film. Comme le geste d'Aragorn à la mort de Boromir, ou le design des statues (mi gothique (donc religieux), mi antique (donc païen)) qui fait qu'ont se sens "ailleur".
Ce qui m'a le plus déplu, par contre, c'est la simplification, voire transformation des personnages, qui a rendu (on l'a dit) Galadriel en sorcière, Merry & Pippin en gamins espiègles, Gimli en borné et ignorant du sort de Kazad-Dûm, Arwen bien sûr transformée en farouche guerrière (Il a osé !)... et j'en passe. Seuls quelques personnages ont gardé à mon sens leur personalité : Boromir, que j'ai trouvé très réussi, Gandalf pour certaines scènes.
>Salinoc
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voilà une fois de plus matière à réflexion!
Vinyamar, c'est quand même curieux comme, quand tu parles du film, je finis par me demander si nous avons vu le même ;-)
Tout d'abord, je suis d'accord avec Romaine sur le fait que le procédé même de l'article est un peu douteux. Il y a à mon avis une double surinterprétation dans ce propos: d'une part sur la catholicité du SDA (indéniable, mais certainement pas visible "à l'oeil nu", si je puis dire), d'autre part sur l'aspect "paganisant" du film.
Surtout, je pense, contrairement à toi, que le film est empreint d'une religiosité fort intéressante, et qui ne vire pas du tout à mes yeux au néo-paganisme. de toutes manières, la récupération celto-mystico-occultico-païenne de Tolkien n'a pas attendu le film pour exister, et je ne pense pas que le film puisse lui donner réellement des éléments supplémentaires. PJ donne aux rôles une humanité encore accentuée par rapport aux personnages de Tolkien (à l'exception notable de Galadriel - que, cependant, je n'ai jamais pu rapprocher de la vierge Marie, ni par moi-même, ni même après que Tolkien me l'ait soufflé...), et leur cheminement personnel, déjà visible dans la Communauté (avec évidemment le magnifique rôle de Boromir) et qui est sans doute appelé à être marqué dans les deux volets suivants, a des accents chrétiens. La figure christique de Frodo me paraît plus directement visible dans le film que dans l'oeuvre originale - même si une minorité de spectateurs la verra ainsi, mais ce n'est pas la faute du réalisateur.
En discutant avec des spectateurs qui ne connaissaient pas l'oeuvre, il est frappant de constater qu'une des scènes qui les a le plus marqués est la discussion entre Frodo et Gandalf dans la Moria, sur le fait que Bilbo n'a pas tué Gollum: l'argumentation sur la pitié, qui a des accents chrétiens ceux-ci très visibles, touche indéniablement le spectateur - là encore, la majorité y verra sans doute uniquement la part fondamentalement humaniste de l'oeuvre, mais le réalisateur, qui reprend extrêmement fidèlement le texte de Tolkien (même s'il le déplace), n'y est pour rien. La grille d'analyse chrétienne d'une oeuvre correspond à une culture qui est désormais loin d'être majoritaire et accessible à tous. ça n'enlève rien à la beauté du fond :-)
Enfin, je n'ai pas du tout interprété la scène du Conseil d'Elrond comme toi, mais plutôt comme Salinoc.
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Puisque ce fil s' obstine à flotter, je ne peux m' empêcher d' y ajouter MES films...
- " Citizen Kane ", d' Orson Wells...
- " Quand passent les cigognes ", de Michel Kalatozov...
- " Le salon de musique ", de Satyajit Ray...
- " Il était une fois dans l' ouest ", de Sergio Leone...
- " Une femme sous influence ", de John Cassavetes...
- " 2001, l' odyssée de l' espace ", de Stanley Kubrick...
- " Apocalypse now ", de Francis Coppola...
- " Sonatine " & " Brother ", de Kitano...
- " Viridiana ", de Luis Bunuel...
Et viennent, au gré de ma mémoire, quelques dizaines, voire centaines, de films qui...
Et c' est là où le problème intervient: sur quelques critères basons-nous ces choix...? L' émotion ressentie, la technique, l' invention...? " StarWars ", de Lucas, peut figurer sur une liste quelconque, pour avoir réinstaller le - serial - dans la production moderne...Tel film, pour avoir utiliser, en premier, tel SFX, ou tel autre, pour être le plus long, court, étrange...! Mais qu' apporte le SdA de PJ ? Quel serait la place occupée par le film de Peter Jackson, s' il ne nous renvoyait pas à sa source littéraire...? Il n' apparaitrait, sans doute, que parmi cet annuaire que nous avons tous au creux de notre mémoire de spectateur, coincé entre " Les aventuriers de l' arche perdue ", et " Gladiateurs "...Ni mieux, ni pire qu' une honnête moyenne !
La critique du film, d' ailleurs, ne peut se lire qu' en regard du livre dont il est issu...D' où un certain malaise lié à l' ambiguïté des propos ! On est, il me semble, plus ou moins condamné à faire un parallèle avec le livre, et poser, encore et encore, le problème d' une juste adaptation...
Ce qui me laisse de longues heures d' intéressante lecture...Comme celle dévolue à ce fil ! :-)
TB
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Euh, TB, je subodore une coquille :-)
Ce fuseau c'est : un fratricide !
Romaine, je suis d'accord avec toi, le film est moins en cause que ceux qui imagine ces pratiques occultes. Mais je crois qu'il offre plus d'ouverture que le livre... mais bon ce sujet dépasse mes compétences après tout.
Salinoc: moi ce qui m'a marqué dans la scène du conseil c'est quand Frodon semble souffir au moment ou Gimli tene de briser l'anneau, et je crois qu'il y a d'autre scènes où 'on voi Frodon intimement li à l'anneau, comme s'il sentait ce qu'il subi, et c'est alors pour se protéger lui-même qu'il décide d'emporter l'anneau. Bien sûr, il y a aussi le fait que tous se chamaillent à son sujet, mais hormis le regard de Gandalf, il n'y a rien qui permette de comprendre pourquoi la chamaillerie ne continue pas avec Frodon (quoi, ce demi homme, cet incapable, trop risqué, etc... ce que dit Boromir dans le livre d'ailleurs, je crois).
Lothiriel: je louerais le film s'il se contentait de cet aspect humaniste de Tolkien, et c'est vrai que mes amis aussi ont été marqué par cette scène, et m'ont demandé si elle venait du livre. C'est vrai que le film est empreint des valeurs de Tolkien, comment faire autrement !
Je suis d'accord pour dire aussi que le catholicisme du livre n'est pas visible à la simple première lecture... mais qui demande de lire le roman "simplement" ? Pas Tolkien en tous cas.
Si j'avais lu les CLI ou le Silmarilon aussitôt après, je n'aurais peut-être aps vu Galdriel aussi blanche et pure que dans le SdA, mais dans ce seul roman,je t'assure que j'y ai vu aussitôt une image douce de la Vierge Marie, tout comme j'ai vu Glorfindel comme un saint capable d'une telle union à Dieu qu'il se Transfigure ("il s'est montré tel qu'il est" dit Gandalf je crois) et effraie ainsi les seviteurs du mal, tout comme j'ai vu Faramir aussi comme un personnage religieux (je ne sais plus quoi, il faudrait que je relise) et le débat entre Gandalf et Dénéthor, peut-être même celui avec Saroumane... sans en prendre pleinement consience moi-même, bien sûr, mais je respirais cet air chrétien dans le livre.
Dans le film, je respire plutôt un air malsain et gris, effrayant et sans repos.
Mais encore une fois, cela ne nie pas la réussite technique du film, qu'on peut apprécier... mais comment parler de Tolkien sans parler de la nature !! (encore un point tiens): chez Jackson, elle n'a pas de présence.
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Vin' >>> Je suis d'accord pour dire aussi que le catholicisme du livre n'est pas visible à la simple première lecture... mais qui demande de lire le roman "simplement" ? Pas Tolkien en tous cas.
> cette lecture "simple" a aussi sa légitimité, je pense, comme une vision "complexe" du film, aidée là évidemment par la lecture de Tolkien, est possible (le spectateur qui ne fait que regarder ne comprendra pas la remarque d'Elrond sur le fait que "le sang de Numenor s'épuise", par exemple; ça m'a vraiment sauté aux oreilles, si j'ose dire ;-) )
>>> Si j'avais lu les CLI ou le Silmarilon aussitôt après, je n'aurais peut-être aps vu Galdriel aussi blanche et pure que dans le SdA, mais dans ce seul roman,je t'assure que j'y ai vu aussitôt une image douce de la Vierge Marie, tout comme j'ai vu Glorfindel comme un saint capable d'une telle union à Dieu qu'il se Transfigure ("il s'est montré tel qu'il est" dit Gandalf je crois) et effraie ainsi les seviteurs du mal, tout comme j'ai vu Faramir aussi comme un personnage religieux (je ne sais plus quoi, il faudrait que je relise) et le débat entre Gandalf et Dénéthor, peut-être même celui avec Saroumane... sans en prendre pleinement consience moi-même, bien sûr, mais je respirais cet air chrétien dans le livre.
Dans le film, je respire plutôt un air malsain et gris, effrayant et sans repos.
> à propos du livre, je trouve ça tout à fait intéressant de constater de telles différences de perception, liées à nos histoires individuelles de lecteur. La figure "mariale" de Galadriel me laisse totalement perplexe, d'où justement ma curiosité à cet égard. Pareil pour Glorfindel. J'ajoute tout de même avoir lu le SDA très jeune et avec une culture chrétienne tout à fait limitée à l'époque, mais encore maintenant, cette interprétation (même si je sais pertinemment qu'elle est en adéquation avec ce que voulait faire Tolkien) n'intègre pas ma petite cervelle.
Quant au film, si tout y va beaucoup plus vite que dans le livre (on a largement évoqué ces questions de rythme par ailleurs), j'y vois des instants de lumière qui sont aussi importants, le réveil de Frodo à Fondcombe, la montée à Caras Galadhon, et même la mort de Boromir.
>>> Mais encore une fois, cela ne nie pas la réussite technique du film, qu'on peut apprécier... mais comment parler de Tolkien sans parler de la nature !! (encore un point tiens): chez Jackson, elle n'a pas de présence.
> là encore on n'est pas d'accord, au contraire PJ ne se contente pas de coller ses personnages dans des paysages somptueux. je n'ai pas le temps de préciser, ce sera pour plus tard
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Non, c' est pas une coquille, mais une forme de réponse à ton appel du 18 Juin...! Et parfaitement en phase avec l' esprit des messages d' alors...J' ai juste un peu de retard, c' est tout ! :-)
TB
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A mon avis, la nature a une présence dans le film, ne serait ce qu'à contrario. Sauron et Saroumane sont présentés, conformément au livre comme des destructeurs de nature. Le Mordor est une terre "polluée et stérile" (Dixit Boromir au conseil d'Elrond...je ne suis pas sûre des termes exacts, mais il me semble.) Et l'arrachage des arbres par Saroumane, et les moments ou on plonge dans ses forges, montrent bien, je trouve, que la destruction de la nature est associée aux actions des "forces du mal".
Sinon, côté positif, et outre les paysages somptueux, je me souviens de la scène juste avant qu'arrive le premier cavalier noir, avec les champignons trouvés par Merry et Pippin, qui me paraît faire référence à la vision des Hobbits d'une nature " gourmande" qui donne de la nourriture, chataîgnes, noix, champignons....( c'est peut être dû à la saison si j'ai cette impression :o)...)
Parlant de saison, la chute des feuilles à Fondcombe, vu comme la représentation de l'automne des Elfes? C'est peut être un peu tiré par les cheveux, mais c'est possible, non?
Je crois que je pourrais en trouver d'autres, mais il faudrait que je réfléchisse.
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Je n'ai découvert ce fuseau que maintenant , et j'aimerais réagir . je n'ai pas trouvé que la magie manquait dans le film . Personnellement j'ai été stoché au film ( je n'avais pas encore lu le livre ) dés la toute première mintute ( l'intro où une voix off évoque une menace qui monte , un mumure ... et où l'on voit un rond dans l'eau s'aggrandir ...est par exemple à mes yeux d'une absolue beauté ).
Et puis après , les scènes dans la comté ( l'ambiance de l'anniversaire , ce sentiment d'un monde, d'une vie encore intacte mais qui va basculer ...)...Les scènes de la moria sont bien réussie aussi : j'ai ressentis l'oppression du monde souterain puis je suis restée admirative quand les vestiges de la civiisation qui l'avait habitée ont été montrés.Là PJ a bien ancré l'histoire dans une histoire plus longue comme l'avait fait Tolkien .
Bon d'accord la renconte avec Galadriel est ratée ...mais pas tout !!!
Certes il manque les chansons , les dialogues sont trop courts ...mais bon il ya quand m^me quelques pasages lents . malheureusement il se pourrait que le film suivant gâche tout en ne privilégiant que l'action ..
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Cher Salinoc,
Je reviens aux gestes "religieux" d'Aragorn.
Il est tout à fait normal,vu les circonstances (Boromir vient quand même de mourir dans ses bras ) qu'Aragorn ait un geste de "prière" ou d' "hommage". Bon, je sais que le SdA est un livre d'inspiration catholique, mais PJ n'allait quand même pas lui faire faire le signe de la croix.
Quant aux personnages (Arwen aux gués mis à part ) je les trouve relativement proches de ceux du livre ( je n'ai pour ma part vu NULLE PART de super-héros - encore heureux ! )Ce que j'attends des films suivants, et c'est là dessus que je jugerai les films, c'est de voir comment PJ va montrer leur évolution. Comment Merry et Pippin, de jeunes gens insouciants et aventureux, vont devenir des hommes reponsables, comment Sam, le petit jardinier, va devenir un vrai héros et le futur maire de Hobbiton, comment Gandalf le Gris se révélera en Gandalf le Blanc, comment le rôdeur d'Eriador oubliera ses doutes (oui, il doute dans le livre aussi) pour se révéler
Elessar de Gondor, comment Frodo sera rongé par le pouvoir de l'Anneau.
Quant au fait que le film soit "sombre" ... et bien, le livre aussi est souvent "sombre".Et Galadriel m'a fait un peu "peur" à ma première lecture. Je n'en avait pas du tout une image "mariale". Trop puissante.
Quant à mes films préférés, disons: Basketball Diaries, Gladiator, Gilbert Grape, Le Prince des Marées, American History X, Mission, Before and After, Shindler's List, Blade Runner, Blessures secrètes ... Si je ne m'attache pas aux personnages (livre ou film ) j'abandonne.
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Semprini (et les autres),
je viens tout juste de finir le téléchargement de la bande annonce des Deux tours, et je dois avouer que mon jugement a sans doute été un peu hâtif (et trop excité par la lecture d'un texte qu'il faut en effet remettre à sa place, même s'il ne perd pas de son acuité).
D'abord, la musique de fin est superbe,e t je vais vite me procurer le CD du Requiem for a Dream. dommage que Howard Shore n'ait pas fait aussi bien. bref...
Concernant le danger païen du film, je doit avouer que je regrette mes hâtives paroles. Je discrne dans cette bande annonce de magnifiques appels à la fibre chrétienne de ses spectateurs (s'il en demeure...). Je pense notamment à deux scène esquissées:
1- Où l'on voit Gandalf apparaître (très luminescent) et Legolas s'agenouiller. J'ai instantanément trouvé cela ridicule, puis je me suis ravisé, n'oubliant pas que Gandalf est Maïa. Un Elfe s'agenouillant devant un ange qui se révèle en gloire... que dire de mieux !!
2- L'image superbe (vraiment superbe) du cavalier blanc (Gandalf donc) plongeant tête baissé à la tête d'une armée innombrable dans la cohue des sombres armées !! Si on n'a pas là une vision du cavalier blanc de l'apocalypse à laquelle faisait souvent référence Sosryko (et qui me laissait froid pourtant), c'est tout pareil !
Je concède donc que Jackson a pu saisir finalement ce trait essentiel à l'oeuvre de Tolkien, et avec le même talent que l'auteur (qui est devenu monnaie courante de nos jours) le glisser imperceptiblement (ou presque) dans le film. Mais est-ce volontaire.
Au sujet du signe religieux accompli par Aragorn, et en lien avec celui de Legolas, j'
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Semprini (et les autres),
je viens tout juste de finir le téléchargement de la bande annonce des Deux tours, et je dois avouer que mon jugement a sans doute été un peu hâtif (et trop excité par la lecture d'un texte qu'il faut en effet remettre à sa place, même s'il ne perd pas de son acuité).
D'abord, la musique de fin est superbe,e t je vais vite me procurer le CD du Requiem for a Dream. dommage que Howard Shore n'ait pas fait aussi bien. bref...
Concernant le danger païen du film, je doit avouer que je regrette mes hâtives paroles. Je discrne dans cette bande annonce de magnifiques appels à la fibre chrétienne de ses spectateurs (s'il en demeure...). Je pense notamment à deux scène esquissées:
1- Où l'on voit Gandalf apparaître (très luminescent) et Legolas s'agenouiller. J'ai instantanément trouvé cela ridicule, puis je me suis ravisé, n'oubliant pas que Gandalf est Maïa. Un Elfe s'agenouillant devant un ange qui se révèle en gloire... que dire de mieux !!
2- L'image superbe (vraiment superbe) du cavalier blanc (Gandalf donc) plongeant tête baissé à la tête d'une armée innombrable dans la cohue des sombres armées !! Si on n'a pas là une vision du cavalier blanc de l'apocalypse à laquelle faisait souvent référence Sosryko (et qui me laissait froid pourtant), c'est tout pareil !
Je concède donc que Jackson a pu saisir finalement ce trait essentiel à l'oeuvre de Tolkien, et avec le même talent que l'auteur (qui est devenu monnaie courante de nos jours) le glisser imperceptiblement (ou presque) dans le film. Mais est-ce volontaire.
Au sujet du signe religieux accompli par Aragorn, et en lien avec celui de Legolas, j'
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Semprini (et les autres),
je viens tout juste de finir le téléchargement de la bande annonce des Deux tours, et je dois avouer que mon jugement a sans doute été un peu hâtif (et trop excité par la lecture d'un texte qu'il faut en effet remettre à sa place, même s'il ne perd pas de son acuité).
D'abord, la musique de fin est superbe,e t je vais vite me procurer le CD du Requiem for a Dream. dommage que Howard Shore n'ait pas fait aussi bien. bref...
Concernant le danger païen du film, je doit avouer que je regrette mes hâtives paroles. Je discrne dans cette bande annonce de magnifiques appels à la fibre chrétienne de ses spectateurs (s'il en demeure...). Je pense notamment à deux scène esquissées:
1- Où l'on voit Gandalf apparaître (très luminescent) et Legolas s'agenouiller. J'ai instantanément trouvé cela ridicule, puis je me suis ravisé, n'oubliant pas que Gandalf est Maïa. Un Elfe s'agenouillant devant un ange qui se révèle en gloire... que dire de mieux !!
2- L'image superbe (vraiment superbe) du cavalier blanc (Gandalf donc) plongeant tête baissé à la tête d'une armée innombrable dans la cohue des sombres armées !! Si on n'a pas là une vision du cavalier blanc de l'apocalypse à laquelle faisait souvent référence Sosryko (et qui me laissait froid pourtant), c'est tout pareil !
Je concède donc que Jackson a pu saisir finalement ce trait essentiel à l'oeuvre de Tolkien, et avec le même talent que l'auteur (qui est devenu monnaie courante de nos jours) le glisser imperceptiblement (ou presque) dans le film. Mais est-ce volontaire.
Au sujet du signe religieux accompli par Aragorn, et en lien avec celui de Legolas, j'
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Semprini (et les autres),
je viens tout juste de finir le téléchargement de la bande annonce des Deux tours, et je dois avouer que mon jugement a sans doute été un peu hâtif (et trop excité par la lecture d'un texte qu'il faut en effet remettre à sa place, même s'il ne perd pas de son acuité).
D'abord, la musique de fin est superbe,e t je vais vite me procurer le CD du Requiem for a Dream. dommage que Howard Shore n'ait pas fait aussi bien. bref...
Concernant le danger païen du film, je doit avouer que je regrette mes hâtives paroles. Je discrne dans cette bande annonce de magnifiques appels à la fibre chrétienne de ses spectateurs (s'il en demeure...). Je pense notamment à deux scène esquissées:
1- Où l'on voit Gandalf apparaître (très luminescent) et Legolas s'agenouiller. J'ai instantanément trouvé cela ridicule, puis je me suis ravisé, n'oubliant pas que Gandalf est Maïa. Un Elfe s'agenouillant devant un ange qui se révèle en gloire... que dire de mieux !!
2- L'image superbe (vraiment superbe) du cavalier blanc (Gandalf donc) plongeant tête baissé à la tête d'une armée innombrable dans la cohue des sombres armées !! Si on n'a pas là une vision du cavalier blanc de l'apocalypse à laquelle faisait souvent référence Sosryko (et qui me laissait froid pourtant), c'est tout pareil !
Je concède donc que Jackson a pu saisir finalement ce trait essentiel à l'oeuvre de Tolkien, et avec le même talent que l'auteur (qui est devenu monnaie courante de nos jours) le glisser imperceptiblement (ou presque) dans le film. Mais est-ce volontaire.
Au sujet du signe religieux accompli par Aragorn, et en lien avec celui de Legolas, j'
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Semprini (et les autres),
je viens tout juste de finir le téléchargement de la bande annonce des Deux tours, et je dois avouer que mon jugement a sans doute été un peu hâtif (et trop excité par la lecture d'un texte qu'il faut en effet remettre à sa place, même s'il ne perd pas de son acuité).
(D'abord, la musique de fin est superbe, je vais vite me procurer le CD du Requiem for a Dream. Dmmage que Howard Shore n'ait pas fait aussi bien. bref...)
Concernant le danger païen du film, je doit avouer que je regrette mes hâtives paroles. Je discrne dans cette bande annonce de magnifiques appels à la fibre chrétienne de ses spectateurs (s'il en demeure...). Je pense notamment à deux scène esquissées:
1- Où l'on voit Gandalf apparaître (très luminescent) et Legolas s'agenouiller. J'ai instantanément trouvé cela ridicule, puis je me suis ravisé, n'oubliant pas que Gandalf est Maïa. Un Elfe s'agenouillant devant un ange qui se révèle en gloire... que dire de mieux !!
2- L'image superbe (vraiment superbe) du cavalier blanc (Gandalf donc) plongeant tête baissé à la tête d'une armée innombrable dans la cohue des sombres armées !! Si on n'a pas là une vision du cavalier blanc de l'apocalypse à laquelle faisait souvent référence Sosryko (et qui me laissait froid pourtant), c'est tout pareil !
Je concède donc que Jackson a pu saisir finalement ce trait essentiel à l'oeuvre de Tolkien, et avec le même talent que l'auteur (qui est devenu monnaie courante de nos jours) le glisser imperceptiblement (ou presque) dans le film. Mais est-ce volontaire.
Au sujet du signe religieux accompli par Aragorn, et en lien avec celui de Legolas, j'aurais voulu poser ma question ainsi: Sais-t-on ce que PJ avait derrière la tête, s'en explique-t-il ? D'où cela sort-t-il ? Il ne pouvait pas faire un signe de croix certes, et il faut avouer que cela la rapelle... à moins qu'il ne veuille ainsi instaurer un nouveau mode religieux païen... La question de son plan reste ouverte, est-ce que toi, Semprini tu aurais trouvé des interviews à ce sujet ??
Vnmr, un petit sourire aux lèvres, celui du gars content de s'être gouré
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5 post quasimment identiques... c'est presque du austin powers ca!!
:))
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M'enfin !
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Ben... Quoi...
Tu connais l'histoire du disque rayé ?
Heureusement que tu as persévéré, sinon on n'aurais jamais pu lire la fin.
Il n'empêche que je vais me répéter : Aragorn était croyant, mais pas chrétien. D'où la justification de son geste.
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Personnellement, je persiste à dire que cet aspect est secondaire devant des écarst énormes vis à vis de l'oeuvre au niveau des persos et des évenements. J'eu préféré une Arwen plus calme et des elfes loin de la bataille de Helm plutot qu'un aspect CHrétien ou païen réussi. Qu'en pensez-vous ?
>Nico
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Certes,
techniquement parlant.
mais un point secondaire est toujours bon à mettre en lumière.
Ceci dit, PJ aurait bien pu modifier davantage l'histoire et les événement pouru qu'il conserve l'esprit du livre et son message (voir les développement déjà fait à ce sujet ailleurs).
Et l'esprit chrétien (invisible) du livre participe grandement à son ambiance et à son message. Pourquoi ais-je autant d'amis qui croient avoir vu un film d'angoisse et se prommettent bien de ne pas aller voir les suivants tellement ils ont eu peur. Pourtant l'histoire est respectée, mais pas l'esprit du livre.
Ce point constitue à mon avis (avec le reste (cf. mon tout premier post dans ce fuseau) ) le vrai fratricide de PJ contre le SdA.
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Cher Vinyamar,
Oui, le film est sombre et fait peur. Je vais me répéter, mais les livres aussi sont sombres et font peur.
Par contre, c'est vrai que Peter Jackson a "mis sous cloche" ( pour les ressortir dans la version DVD longue ? ) les moments lumineux de la Lorien pour ne garder, c'est vrai ( du moins après Fondcombe ) que la partie "noire" du récit.
Pour juger de la suite, j'attends....
Lambertine
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Vin' : "Pourquoi ais-je autant d'amis qui croient avoir vu un film d'angoisse et se prommettent bien de ne pas aller voir les suivants tellement ils ont eu peur. Pourtant l'histoire est respectée, mais pas l'esprit du livre."
>> alors là, je n'en reviens pas, de la réaction de tes amis! comme quoi, rien n'est uniforme dans ce bas monde, heureusement ;) De toutes manières, nous ne sommes radicalement pas d'accord sur le film, Vin, lol: pour moi, les changements évoqués régulièrement restent mineurs, justement parce que l'esprit du livre est respecté. De plus, il est entendu, comme le souligne Lambertine, que nous n'avons vu pour l'instant qu'un tiers de l'histoire et que le tout demandera un autre regard critique, plus globalisant - sur lequel nous ne serons certainement pas tous d'accord, et c'est tant mieux. ah, la sacro-sainte liberté du spectateur, quelle chance!
Lothi *pour la diversité d'opinion sur l'art*
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Tu m'intéresses, Loth :) aurais-tu des tuyaux ?
Les Elfes seraient donc d'une beauté absolument indicible (et resteraient encore plus à leur place) dans les deux derniers tiers pour rattraper le premier et ainsi respecter le fameux esprit du livre ?
Yyr, souriant ;)
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En tant que Catho je trouve que Tolkien s'inspire beaucoup de la bible
par exemple la rivière qui se soulève sur les Nazguls me rappelle un certain passage de la bible ou Moise tente d'échapper aux egyptiens et ou il ouvre la mer en deux qui se referme plus tard sur ses ennemis.
les elfes quand à eux me font penser aux anges présent dans la religion ....quand à la réflexion de ma mère quand elle a vu Arwen parler à la rivière:" bien sur!!!! elle se prend pour Moise!!!"
En ce qui concerne le "fratricide" je vous rappelle que PJ à réalisé SON interprétation du livre et, ça il l'a bien précisé, qu' il a réalisé SA vision du livre et il n'a pas cherché à contenter tout le monde il a cherché à satisfaire son imagination!
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Entre parenthèse, PJ, m'étonnerait que lui soit chrétien!
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Yyr: "Tu m'intéresses, Loth :) aurais-tu des tuyaux ?
Les Elfes seraient donc d'une beauté absolument indicible (et resteraient encore plus à leur place) dans les deux derniers tiers pour rattraper le premier et ainsi respecter le fameux esprit du livre ? "
>> ouaip, en fait j'ai déjà vu les deux volets suivants en primeur :D
Pour la beauté des elfes, je crois que c'est râpé, effectivement!!! Mais ce que je voulais dire c'est que nous interprétons le SDA comme un tout, parce que nous l'avons lu en entier et plus d'une fois pour la plupart d'entre nous, que donc, pour ce qui est de "l'esprit du livre", nous ne réfléchissons pas que sur la seule Communauté (même avec la meilleure bonne volonté, je pense que pour ma part j'en suis désormais incapable), alors que sur le film, par la force des choses nous n'avons un avis que sur la Communauté (sauf moi, lol). De plus, cette notion d' "esprit du livre", comme celle d' "esprit du film", relève en grande partie de la perception individuelle, il n'y a qu'à voir nos discussions ici-même. Par exemple, je suis pour une bonne part d'accord avec Vinyamar sur le livre, mais quasiment en rien sur le film: cela m'amuse et m'invite à la prudence dans mes avis. Nous recevons les images de PJ avec notre prisme personnel, de spectateur, de cinéphile et d'amateurs de Tolkien - faut faire avec ;)
Lothi, fataliste, lol.
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