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Eh bien voilà...
La nouvelle est tombée comme un couperet ce matin, dès mon arrivée au bureau.
Bambi s'en est allé.
Bambi l'infâme qui a/aurait renié sa couleur de peau.
Bambi l'ignoble qui a/aurait eu des tendances pédophiles.
Bambi l'horrible qui a fait de la chirurgie esthétique un art du caprice et de l'absurde...
Mais moi je l'aimais bien, le cadet des Jackson.
Je n'aime pas ce qu'il est devenu, ni ce qu'il représente aujourd'hui au travers du prisme déformant des médias avides de phénomènes de foire - quoique son décès va certainement réveiller les compliments de circonstance...
Mais la musique qu'il offrait avant les scandales, son style, ses pas de dance étranges, son sourire d'autrefois... tous font partie des codes qui ont modelé mon adolescence pré-Tolkien. Ma découverte de la pop et de la musique noire est passée par la case Michael Jackson. Et ça ne s'oublie pas.
Ce me fait quand même un pincement au coeur.
Il préparait un nouvel album... les Sharcoux du nécro-business peuvent se frotter les mains.
En tout cas une chose est certaine : son nom peut être rayé du casting de Bilbo pour le rôle du Grand Gobelin.
I.
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well, je peux pas dire que j'aimais l'homme et sa musique, personnellement (je vais me faire huer pour cette entorse au consensus, mais que voulez-vous, je ne sais pas mentir...), mais c'est indéniable qu'il fut une grande figure de la musique, et que ses chansons ont l'art de rester en tête. Elwë a posté "Beat it" sur son facebook et impossible de m'en défaire depuis que je l'ai écouté ce matin :D
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Idem que le Iggy Pop de la Terre du Milieu. Mr Bambi a eu un impact non negligeable sur la musique et des generations d'artistes. Et je reecoute Thriller avec toujours autant de plaisir (Mwahahahahahaha!).
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Plutôt qu'ouvrir un fuseau "nécro" (on risque pourtant d'y venir tôt ou tard), je poste ici ce lien vers l'annonce d'une disparition désolante qui concerne la littérature et la culture .... Pour ceux qui y venaient, la librairie US "Brentano's" n'existe plus:
http://www.lemonde.fr/livres/article/2009/07/10/brentano-s-unhappy-end-triste-fin_1217452_3260.html
Silmo
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Je faisais de ceux qui y venaient... Triste de voir que la librairie américaine de Paris ferme pour une raison semblable (augmentation de loyer) à celle qui a forcé la fermeture de la librairie française de New York... :-(
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Il y a des anniversaires qui vous fichent un de ces coups de vieux...
Un mardi 9 décembre 1980 au matin... j'étais pas vieux, mais je m'en souviens encore. La radio (RTL, chez mes parents) crépitait ses programmes habituels. C'était la préparation du petit dèj' avec ses bruits cuillères, les va-et-viens de ma mère de la table à la gazinière pour surveiller le lait (je vous parle d'une époque où le micro-onde n'éxistait que dans les polars futuristes). Tout à coup, silence.
Mes parents se figent. Mes frères échangent avec moi des regards d'enfants inquiets. "Y'a un biteul qu'est mort hier" me dit gravement mon père en me fixant tristement comme si le compte à rebours de l'Apocalypse avait commencé.
Du haut de mes 7 ans et demi, je n'avais alors aucune idée de ce que pouvais être un "biteul" et de l'importance qu'un tel événement pouvait avoir pour des gens de la génération de feu mon Daron.
John Ono Lennon, dont la légende dit qu'il aurait pu jouer le rôle d'un Hobbit (Frodon ?) dans une improbable adaptation du Seigneur des Anneaux avec les Beatles en vedette, est donc mort il y a tout juste 30 ans. Tué en bas de chez lui, sous les yeux de sa femme, par un cinglé qui n'a su expliquer les raisons de son geste absurde.
J'ai glissé le message ici, plutôt que d'ouvrir un nouveau fuseau.
Michael Jackson etait propriétaire depuis 1985 du catalogue des chansons des Beatles antérieures à 1969 (c'est à dire 95% des chansons). Un truc que John Lennon aurait trouvé invraissemblable s'il avait été encore envie. Caustique, spirituel, irrévérencieux, je suis certain qu'il aurait trouvé un bon mot sur cette affaire et que ce serait devenu historique.
Please, don't wake me, no, don't shake me
Leave me where I am, I'm only sleeping...
I.
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