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Edouard > PS Pour les pro: "Mieliquilis". Après 20 ans de ? Eurâka ! Accusatif singulier en -s. Oui, Môsieur.
Benilbo > Plus sérieusement, et afin de relever cette petite note énigmatique et technique qui semble mériter le plus grand intérêt... et bien, personnellement, je sèche ;) Edouard, est-ce que tu pourrais nous donner plus d'indices pour comprendre ta petite note à propos de "Mieliquilis" ? C'est un mot du corpus ? :) (J'ai bien cherché à y voir un jeu de mots derrière : dans les étyms, la racine pour "miel" est justement LIS- ... hmmm, euh, non, rien).
Toko >Je n'ai pas trouvé Mieliquilis dans le corpus... Mais je me demande si Edouard ne faisait pas plutôt référence à Nielikkilis qui apparaît dans le poème Nieninque cité dans l'essai A Secret Vice (MC:215-16) : Norolinde pirukendea elle tande Nielikkilis. C'est en tout cas ce que j'ai trouvé de plus proche... Edouard ?
Désolé pour la typo. :)
L'accusatif en -t passe en -s ; comme dans ondos, au lieu de **ondot, et donc pourquoi pas dans ce cas, même si kw n'est pas nd.
a+
E. Kloczko
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Edouard faisait en fait référence à miqilis (nominatif *miquilit) dans la phrase yar i vilya anta miqilis "à qui le vent donne des baisers" dans ce même poème Nieninqe.
Sébastien
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Un poème nomé Nieninqe ? Est-ce que le sujet en est la Perce-neige (Galanthus nivalis) ou est-ce que nieninque a un autre sens ici ?
Lionel
qui sort de son arbre à certains noms
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Il s'agit bien de perce-neige, sire olvandil :)
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Vallis > Est-ce que le sujet en est la Perce-neige (Galanthus nivalis) ou est-ce que nieninque a un autre sens ici ?
Il s'agit effectivement du perce-neige.
A propos du nom Nielikkilis, QL/68 (s.v. NYEHE 'weep') donne Nieliqi, aussi Nielikki ou Nyelikki 'a little girl among the Valar who danced in spring – where her tears fell snowdrops sprang, where her feet touched as she laughed daffodils blossomed' ("une petite fille (ou jeune fille) parmi les Valar qui dansait au printemps – des perce-neige jaillissaient là où ses larmes tombaient, des jonquilles fleurissaient là où ses pieds se posaient lorsqu'elle riait"). [Ainsi, il semble que la graphie kk telle qu'employée par Tolkien dans les années 15-30 représentait le même son que kw, habituellement représenté par la lettre q à cette époque (qu ultérieurement), ou tout du moins une variante de ce son kw.]
Pour ce qui est du nom nieninqe, il signifie "larme blanche", dérivé de nie "larme" (QL/68 s.v. NYEHE 'weep') et ninqe "blanc" (QL/66 s.v. NIQI 'white'). Le QL donne d'ailleurs sous la racine NYEHE « nieninqe 'snowdrop, lit. white tear' Cp. kankale-malina ». Or kankale-malina "rire jaune", est le nom qenya de la jonquille ou narcisse (en anglais daffodil, un emprunt au gallois), qui apparaît également dans le poème.
Quant au mot miqilis qui apparaît dans le poème, il semble en fait que son nominatif soit peut-être *miqili ou *miqile, mais que la racine du nom soit *miqilit- ou *miqilits- (c'est donc un nom imparisyllabique), comme le suggère le QL qui donne sous la racine MIQI 'kiss' : miqe(e) 'a kiss', miqile 'kissing' (participe présent ou substantif ?), miqilitse 'little or tender kiss' et miq- 'to kiss' (passé/prétérit minqe), QL/61.
Sébastien
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