Vous n'êtes pas identifié(e).
Depuis quelques temps on ne cesse de voir surgir de toutes parts des films d'action et d'héroisme où l'on voit des scènes de combats de guerre toujours plus impressionnantes (Gladiator;Vercingétorix;Le Seigneur des anneaux;Le Retour de la Momie;Le Roi Scorpion).
Alors quand je vois le principal argument du deuxième volet du Seigneur des anneaux : "...Une bataille du Gouffre de Helm comme vous n'en aviez encore jamais vu, et qui va vous secouer...", je ne peux m'empêcher de penser:
Est-ce un souffle épique qui plane sur le cinéma de ce début de siècle et dont Ridley Scott, avec son péplum Gladiator, à donné le ton? Il serait tentant de dire que cela est aussi devenu un peu une mode, qui profite je dirais à certains... Le Roi Scorpion mais pas seulement...
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Enfin bref, voilà quoi!
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Qu'entends tu par héroisme? Le cinéma, notamment américain, se nourrit de héros depuis toujours.
Globalement, le public "ado male" (le coeur de cible des gros studios) est friant des "action heroes" et les studios aussi car la recette est simple et franchisable.
Le SDA me semble plus complexe et ses personnages moins clichés, c'est ce qui fait son intérêt à mes yeux.
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Par héroïsme, je veux parler surtout des "guerres épiques", des combats et des luttes entres peuples. Dit de façon très simpliste, je trouve que les batailles sont à la mode dans les films.
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Mais pour reprendre ton message; ce n'est pas un thème qui est mal traité dans le Seigneur des anneaux, loin-de-là.
Mais certains navets...
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C'est difficle à dire.
Une guerre, une bataille, c'est pour les studios l'occasion de vendre aux spectateurs du grand spectacle, des grands sentiments, des effets spéciaux... Ca passe particulièrement bien en bande annonce, c'est efficace :)
ce doit être l'une des recettes sur leur liste pour attirer du monde en salle à chaque coup, même avec rien derrière, uniquement sur le poids des images et des effets.
Je crois que c'est une peu ce qui se passe avec les combats façon Kung Fu. Depuis le ciné de HK et Matrix, tu as de plus en plus de films avec ce genre de lutte stylisée. Même "les Droles de Dames" ont eu droit à leur dose...
Ou encore la belle love story idéalisée avec Titanic, la Momie, le SDA, Star Wars et autres.
C'est bo l'efficacité
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Je ne sais pas si l'on peut appeler ça de l'efficacité...
Mais c'est bien là le problème (pour moi en tout cas il y en a un).
Comme tu dis, énormément de films américains sont faits à partir de "recipe" (recettes) "made in Holywood" ...agrémentés de BEAUCOUP de clichés.
A tel point qu'on peut trouver d'étranges ressemblances en visionnant à la suite, un film qui parle par exemple de la guerre du Vietnam avec une comédie du type "Coup-de-foudre à Nothing Hill", la comparaison est peut-être un peu forte, mais c'est à peu de choses près comme-ça. Les scènes sont les mêmes avec simplement des personnages différents. C'est ce qui me déçois, car c'est une voie de facilité pour les réalisateurs qui nous gavent de leurs produits bon marché. Ainsi on va voir un film nouveau qui sort... et bizarrement on a l'impression de l'avoir déjà vu sans savoir pourquoi.
Le cinéma américain est certainement un des plus médiocres. Je peux te parler d'une scène que j'ai obligatoirement en tête lorsque je pense à un film policier américain, et qui est devenu l'emblème du genre, c'est lorsqu'on voit à l'écran des dizaines de voitures de flics (FBI et autres) arriver à toute allure près d'un bâtiment où des civils sont pris en ôtages et faisant débarquer ses hommes de brigade spéciale SWAT des Snipers . De la même façon dans les autres genres très convoités, on retrouve souvent un certain type de scène qui est devenu un code de reconnaissance et qui n'apporte vraiment aucune originalité.
Je parle des Etats-Unis car c'est le plus grand fournisseur de films distribués mondialement (donc sans compter l'Inde) et qu'ils deviennent une référence (je voudrais bien savoir pourquoi) pour les pays européens.
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"Je parle des Etats-Unis car c'est le plus grand fournisseur de films distribués mondialement (donc sans compter l'Inde) et qu'ils deviennent une référence (je voudrais bien savoir pourquoi) pour les pays européens."
parcequ'il raporte enormement, tout en etant tres productif (ce qui ne veux bien sure pas dire original): des centaines de film d'action, de comedie, de polar, de X,..., par ans, et malgré cela, les recettes ne flechissent jamais.
cela souleve une autre question: le cinema est il encore un art?
la question est delicate, mais la reponse me parait, en toute objectivité, pessimiste.
La pluspart des realisteurs sombrent dans la recette prémachée et predigérée, voir Lucas, Coppola, Fincher, Disney, Scott, De Palma, ...si leur premier film etaient novateurs et passionés, ils se contentent tous de refaire les même choses. L'exemple le plus directe est Spielberg, avec son premier telefilm, Duel, qui fut son meilleur film, de loin, et qui conpacte en lui même tous les ingredients de son cinema, devenu depuis grand public(et donc rentable).
Le cinema americain ne compte pour moi plus que deux realisteurs: Terence Malick et Lynch...Kubrick etant mort.
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Alfonso>>>Le cinéma américain est certainement un des plus médiocres.
Griffith, Chaplin, Ford, Lubitsch, Capra, Hawks, Welles, Walsh, Hitchcock (n'a tourné que des films américains à partir de 43), Sirk, Lang (sa période américaine est superbe), Kubrick, Ray, Fuller, Mann, Scorcese, Coppola, Allen, Altman, Spielberg, Lynch...et j'en oublie des tas.
Je ne connais aucune autre cinématographie mondiale qui puisse aligner autant de noms de grands cinéastes et qui ait produit autant de chef-d'oeuvres. Encore aujourd'hui, ni la France, ni le Japon, ni l'Italie ne rivalisent avec le cinéma américain en termes de diversités d'inspiration. Les mauvais blockbusters américains ne devraient pas le faire oublier. :)
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Le cinéma est-il encore un Art?
Je vais donner l'impression de me paraphraser mais je crois que tout est question de goût personnel. Si on parle de peinture, certains verront dans un point rouge sur fond blanc une oeuvre artistique, d'autres non. Tout est question de perception, tout dépend de la personne qui reçoit l'oeuvre.
A mes yeux le cinéma est un Art vivant, il est le reflet de la diversité des goûts de son public et de la diversité des artistes qui l'animent.
Certains cinéastes s'expriment dans des films qui peuvent paraitre à certains commerciaux, maladroits, faciles, mais leur films touchent un public et creent de l'emotion malgré tout.
Quand à la question de la rentabilité et du succès, ils ne sont pas incompatibles avec la définition de l'Art. Une oeuvre n'est pas cantonnée à la marginalité, à l'élitisme, à l'affirmation d'un "bon goût" (bien souvent l'affirmation de son égo face à la masse). L'Art peut être populaire, que ce soit au cinéma, dans la littérature ou ailleurs.
>Semprini (t'inquiète, je fais court)
Tu cites l'extraordinaire diversité d'inspiration du ciné US. Je suis d'accord avec toi sur ce point mais je pense que d'autres cinéma ont préféré s'attacher à la diversité des relation hulmaines par exemples, aux problèmes nationaux et autres spécificités culturelles, ce qui peut donner un espect moins "varié" mais peut être aussi riche.
si on se place sur le registre des sentiments, des axes d'étude de la relation par exemple, les autres cinémas ont eux aussi leur mot à dire.
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gaston>>>si on se place sur le registre des sentiments, des axes d'étude de la relation par exemple, les autres cinémas ont eux aussi leur mot à dire.
C'est évident! :) Je ne faisais que répondre à Alfonso qui disait que le cinéma américain était médiocre, je ne disais pas que les autres cinématographies nationales ne comptaient pas, loin de là. Kurosawa, Truffaut, Fellini et Bergman comptent parmi mes cinéastes préférés. Il est décidément bien dur de se faire comprendre sur un forum. ;-)
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Si je peux apporter une petite contribution en donnant mon avis, qui n'engage que moi...
Pour ma part, je dois dire que je déprécie autant que faire se peut les films américains qui se basent exclusivement sur des effets spéciaux dans tous les coins, pour arriver a des films sans grand intérêt, et même sans grande cohérence tels que "Independance Day"...
Mais bon, cela ne veut pas dire qu'il faut haïr en bloc l'empire du cinéma américain...
Car, comme l'a cité Semprini a juste titre, le nombre de réalisateurs et acteurs de réél talent n'est véritablement élevé que chez les américains... Des films comme "Memento", comme "American Psycho", ou tellement d'autres qu'il me prendrait trop de temps pour les nommer... Je ne suis pas sûr qu'un autre pays, quelqu'il soit, puisse rivaliser avec ces films de grande facture...
D'autre part, les grands déluge de science fiction américains ne sont pas tous a jeter, loin de la... Quel autre cinéma aurait pu bercer plusieurs générations avec un "ET" ou un "Star Wars" ou un "Indiana Jones" ??? Car pour moi, ces films font partie de la Grande Histoire du Cinéma, et tous ceux qui les suivent sont américains...
Alors, même si je suis d'accord avec le fait que l'excès nuit en tout, et que le cinéma américain ne sait pas s'arreter a temps...
Pour moi, c'est le meilleur cinéma qui soit...
L'Ombre et la Flamme
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"Si on parle de peinture, certains verront dans un point rouge sur fond blanc une oeuvre artistique, d'autres non."
parle t-on de peinture, ou d'art moderne, parcequ'il est important de distinguer les deux. L'art dit "moderne" n'est qu'un mouvement insipide qui decoule du surealisme du 20eme siecle: Dali, Picasso (à une epoque), et d'autre...l'art moderne n'est que le representation de l'ego demesuré et injustifié de leur auteur a travers une serie de pseudo-symbols et de pseudo-oeuvre, qui se font passé comme etant l'image de l'ame...l'art moderne dans sa majorité n'est qu'un engoument passager a une epoque ou les gens se languisse devant leur telé, où ils absorbent des idées pré-machées et s'ennuient.
C'est d'ailleur là où intervient le cinema: une longue detente, ou les images sont elles aussi pré-machées, comme les messages d'ailleur et les sentiments que les films essaient de transmettre. Nous n'allons plus au cinema pour admirer (penser optionelement), mais pour combattre l'ennui du dimanche apres-midi...il n'y a qu'a voir le nb de block-buster qui sortent tout au long de l'année.
Combien d'entrées fait un Lynch, face a un Spielberg...?...pas grand chose.
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>Semprini
Tu ne crois pas si bien dire, je ne faisais qu'ajouter un élément à ton propos, je ne le contredisais pas :)
>Aladisse
Tu attends du cinéma qu'il soit source d'admiration ou de réflexion semble t-il. Mais le cinéma est aussi un divertissement, il l'a été depuis toujours. Et si tu ne vois pas matière à réfléchir dans un Spielberg pour reprendre ton exemple, d'autres pensent surement le contraire.
Je trouve ton jugement sur le cinéma populaire, puisque c'est ce que tu sembles désigner, assez pédant. "Combattre l'ennui du dimanche après midi" est la vision la plus réductrice et glauque que j'ai entendu depuis longtemps.
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Alfonso>>Le cinéma américain est certainement un des plus médiocres
Veuillez pardonner cet enjambement Semprini, je voulais dire cinéma actuel bien entendu, et je ne faisais pas référence à l'intégralité des cinéastes américains et ceux que vous citez qui sont sans conteste des monuments (même si j'en connais à peine la moitié!).
Gaston>>Je vais donner l'impression de me paraphraser mais je crois que tout est question de goût personnel. Si on parle de peinture, certains verront dans un point rouge sur fond blanc une oeuvre artistique, d'autres non. Tout est question de perception, tout dépend de la personne qui reçoit l'oeuvre.
Selon moi, ce n'est pas qu'une simple question de perception, je vais te dire ma vision des choses. Dans le domaine des arts plastiques c'est une autre forme d'expression, un autre production d'un artiste. Comme tu l'as illustré, il arrive souvent que certains mouvements en peinture se soient diamétralement opposés, je prends l'exemple le plus célèbre du russe Malevitch qui en 1918 a exposé son fameux " carré blanc sur fond blanc ", qui est malgré ce qu'on pourrait croire, toute une philosophie de la création picturale.
Je crois qu'il ne faut pas y voir là-dedans qu'une forme subjective de l'art; si un artiste décide d'exposer un tableau peint entièrement de rouge dis-toi que là-derrière il n'y a pas qu'une valeur esthétique que l'auteur tient à exprimer (c'est très rare je pense) mais plutôt un message qu'il veut transmettre, soit pour faire évoluer un genre soit pour casser complètement un style (comme il est arrivé si souvent avec la peinture académique)et pour donner un autre exemple plus frappant, l'artiste(je ne me souviens plus de son nom) qui dans les années trente, a déposé des WC en plein milieu d'un salon d'exposition français et qui considérait ça comme une oeuvre.
La notion d'art est très difficile à cerner, surtout actuellement dans un monde aussi ouvert et dévergondé que le notre. Mais on ne peut pas rapprocher de cette façon le cinéma et la peinture qui peuvent avoir deux fonctions différentes, tu l'as dit toi-même: "...le cinéma est aussi un divertissement, il l'a été depuis toujours...,".
La notion d'art perd alors toute sa signification au sens où tu l'entends. On ne va pas voir un film au cinéma pour se changer les idées comme on passerait trois heures dans un musée à admirer un ensemble de peintures d'un artiste.
Aladisse>>parle-t-on de peinture, ou d'art moderne, parcequ'il est important de distinguer les deux.
L'art moderne que je sache, s'exécute aussi avec des pinceaux et de la peinture...
Il couvre en plus une période qui s'étend du début du XXe siècle à nos jours et comprend tous les courants artistiques majeurs, depuis le fauvisme jusqu’aux derniers développements de l’art contemporain, qui sont tous des mouvements qui s'intègrent parfaitement et logiquement dans l'histoire de l'art pictural, et qui se veulent par dessus tout des genres nouveaux (voire révolutionnaires).
En réalité, tout les genres en peinture ont cherché la rupture avec la culture, les valeurs et les formes d'expression traditionnelles et c'est ce qui permet de les différencier. Je ne te suis donc pas très bien.
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Je m'arrête ici car il est tard... }:^)>~
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>Alfonso
Je crois qu'en fait nous sommes assez d'accord. Si je rapproche le cinéma de la peinture, c'est parce que malgré l'intention de l'artiste, la perception du public peut aller de la compréhension au rejet total de l'oeuvre, de son sens, de sa valeur. Le carré blanc sur fond blanc avait un sens dans l'esprit de son créateur mais je peux avancer sans trop risquer de me tromper qu'une partie du public a du ricanner et crier à l'imposture.
A mes yeux, certains films sont créés avec des intentions et une dimension qui ne sont pas perçues par une partie du public, c'est là qu'entre en jeux la subjectivité dont je parlais. Ce qui m'a toujours étonné depuis que je m'intéresse au cinéma c'est la propension du public à encenser et à décendre un même film, à louer et à condamner un même aspect d'un long métrage. D'où à mon sens l'importance de la perception qu'a chacun de l'Art. D'où également mon rejet des critiques cinéma.
Toutefois, je reconnais que le parallèle est un peu maladroit, tu as raison.
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Balrog de Morgoth>> comme l'a cité Semprini a juste titre, le nombre de réalisateurs et acteurs de réél talent n'est véritablement élevé que chez les américains...
Je ne suis pas sûr qu'un autre pays, quelqu'il soit, puisse rivaliser avec ces films de grande facture...
N'oublie pas que les Etats-Unis forment un territoire énorme et génère donc un plus grand nombre de cinéastes et d'acteurs(il possède un nombre inimaginable d'écoles et qui sont réputées pour être les meilleures). Tu ne peux donc pas comparer avec un autre pays européen plus petit. Par contre tu peux juger de la qualité de chef-d'oeuvres entre ces deux types de nation.
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Aladysse, je pense que tu confonds le Pop'Art (un mouvement né dans les années 50 et représentatif de la société de consommation) avec la notion de "modernisme", introduite pour la première fois au début du XXe siècle, dans les Arts plastiques (et désignant comme je l'ai dit, l'ensemble des genres picturaux apparus dès le 20ème siècle).
Je ne vois pas d'autre raison, car pour moi, dire de Salvador Dali et de Picasso - les deux plus grands peintres espagnols du XXe siècle et dont le deuxième fut considéré par à l'unisson comme LE plus grand artiste du siècle dernier - que leur style est insipide, ma foi c'est d'une absurdité et d'une superficialité qui me laisse pantoi!
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Gaston>> Certains cinéastes s'expriment dans des films qui peuvent paraître à certains commerciaux, maladroits, faciles, mais leur films touchent un public et creent de l'emotion malgré tout.
Quand à la question de la rentabilité et du succès, ils ne sont pas incompatibles avec la définition de l'Art. Une oeuvre n'est pas cantonnée à la marginalité, à l'élitisme, à l'affirmation d'un "bon goût" ... L'Art peut être populaire, que ce soit au cinéma, dans la littérature ou ailleurs.
Je suis partiellement d'accord avec toi sur ces différents point. Mais encore faut-il préciser le terme "commercial". Car pour moi tout film est "commercial" du moment qu'il y a une volonté d'obtenir des gains dessus.
Ce terme a pour moi une connotation bien plus péjorative (malheureusement).
Un film qui est dit "commercial", au sens où je l'entends, est totalement et entièrement incompatible avec la notion d'Art, contrairement à ce que tu prétends.
L'Art est pour moi bien plus qu'une simple création exhaltant les "émotions". Une personne qui fait de l'Art est une personne qui exerce ses talents à travers un moyen d'expression, c'est une personne qui possède un don et qui, à travers son produit, révèle une addresse, une habileté qui lui est propre.
Un film commercial n'est rien de tout ceci. Et ce n'est pas en vendant au public un film d'action sans réel intérêt qu'on va lui offrir de la même manière de l'Art (pour plus de suspense et d'émotions qu'il transmette au spectateur).
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Pour en revenir au sujet abordé, je pense qu'une grande part d'enjeux commerciaux a du entraver le projet de Jackson. Je me souviens que par le passé, les films qui n'étaient pas encore connus du public avant leur sortie réussissaient la plupart du temps, plus que les autres. Ils créaient l'évènement en quelque sorte, c'était la surprise de l'année. De sorte qu'au moment de leur projection en salle, ils n'avaient pas eu le temps d'être greffés de préjugés et de rumeurs que le public (ou les médias) auraient conçus avant leur sortie.
Mais c'est avant tout des films qui à l'époque, n'étaient pas prémédités, je veux dire par là que personne n'avait idée de leur projet. Je pense par exemple au chef-d'oeuvre de Kevin Costner: "Danse avec les loups", sorti au début des années nonantes, et qui étonna tout le monde à sa sortie, car qui aurait pensé qu'un acteur - même aussi talentueux que Kevin Costner - pouvait se muer en réalisateur et faire de son tout premier film un chef-d'oeuvre parfaitement maîtrisé et une réussite sur tous les plans?
Peter Jackson, quant à lui, a d'emblée misé très gros en s'attaquant au Seigneur Des Anneaux qui était attendu depuis des siècles!
Et forcément, dès que la nouvelle du projet eu fait le tour du monde, les médias ont pris d'assault le camp et ont surveillé nuit et jour laissant le public européen tout entrevoir et tout imaginer, même le pire (et surtout le pire).
J'ai idée que d'autres réalisateurs auraient cédé à la pression des fans et modifié leur script ce qui aurait provoqué un désastre tout bonnement.
Peter Jackson a su s'entourer des bonnes personnes, compétentes, je ne parle pas seulement des célèbres dessinateurs qui avaient déjà servi à illustrer le Seigneur des Anneaux, mais aussi de sa femme, Fran Walsh, une fan tout comme lui d'ailleurs et surtout très respectueuse de la magie des oeuvres de Tolkien, tout autant que son mari. C'était le minimum pour préserver la trame et assurer le bon déroulement du tournage et éviter ainsi de se laisser tomber irrémédiablement dans les clichés et stéréotypes qui auraient ravi les méconnaisseurs de Tolkien...
}¦< )~
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On ne parle plus aujourd'hui de "surprise de l'année" mais de "film le plus attendu de l'année". Internet est passé par là ?
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Je fais un double post pour revenir à ton sujet de départ.
J'ai trouvé ce commentaire d'un directeur de la FOX au sujet d'une bataille qui va être portée à l'écran par eux-même et un studio concurrent:
"Films like Gladiator, Braveheart and the fantasy Lord of the Rings demonstrated the enormous appeal of strong characters fighting epic battles on grand scales, and this has all those elements."
Traduit : "Des films comme Gladiator, Braveheart et Le Seigneur des Anneaux ont démontré le grand intérêt du public pour des personnages forts luttant dans de grandes batailles épiques, et notre film contient tous ces éléments".
Bref, les studios ont répéré un filon.
Le lien vers l'article:
http://www.empireonline.co.uk/news/news.asp?3961
A+
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Un explication, comme une autre sur le si "grand" nombre de _bons_ réalisateurs aux USA. Ca a en être un GRAND Pays... :-) par la taille...:-)
plus de monde = plus de réalisteurs, donc... :-)
Dommage que l'on ne pense pas à inclure les réalsiteurs de l'l'Europe de l'Est dans la liste des pays d'Europe...
Si le cinéma est née en France, il a eut ses lettres de noblesse en Allemagne et en Russie. "Metropolis" reste un chef d'oeuvre total, après plus de 60 ans...
Le roman le SdA sera encore lu dans 50, je suis persuadé, mais qui se souviendra des 3 films de Jaskon ? Bof, quelques "officionados" du maître...
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Je ne parlais pas de l'Europe entière mais d'un seul pays, par rapport aux Etats-Unis.
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