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Pour les curieux, je porte à votre connaissance la parution sur le webzine Artelio d'un nouvel article, relié au dossier consacré au travail de Peter Jackson sur le SdA. Il s'agit ici d'une critique raisonnée du support DVD, qui reflète dans son apparat éditorial même la nature profonde du projet cinématographique de Jackson, et soulève un certain nombre de questions théoriques sur l'évolution du cinéma contemporain.
C'est ici :
www.artelio.org
(je rappelle, même si certains d'entre vous le connaissent peut-être déjà, que le dossier contient en outre et entre autres un article sur la représentation du Mal dans le Prologue de la Communauté, et sur la représentation de l'espace dans la trilogie. Bonne lecture !)
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Des articles fort interressant, je regrette juste que l'article sur les personnages ne comporte aucune réflexion sur Eowyn, Faramir, Denethor et Gollum.
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Ces personnages n'interviennent pas dans le film "La Communauté de l'Anneau", pas plus compliqué que cela ^^
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Je sais. :)
Mais j'aurais espéré un ad-on depuis le temps. :)
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Je n'ai pas encore tout lu, et je n'ai toujours pas trouvé le fameux "examen dépassionné de la trilogie" dont parle Alaric Perrolier...
En ce qui concerne les personnages de Merry, Pippin et Gimli, je ne suis absolument pas d'accord avec ce que je viens de lire... s'en étonnera-t-on ?...
Une longue réponse s'impose. Et elle arrive.
Perrolier naïf embrigadé de la jaxonnerie ambiante, n'aura pas le dernier mot et n'imposera pas cette "conclusion tranchante" mais hautement partiale, malgré toutes ses précautions d'usage, qu'il souhaite nous imposer.
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En tout cas il fait une analyse plus dépassioné que les tiennes...
Mais laissons parler l'objectif et dépassioné Isengar, seul défenseur des naifs embrigadés de la Jaxonerie ambiante.
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Il faut bien suree comprendre contre la jaxonerie ambiante... :p
Désolé...
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-> désolé
Pas grave, c'est surement la passion qui t'émeut... hihi :o)
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Moi, c'est plutôt son analyse d'Aragorn/Boromir qui m'a euh... dérangée. Pas que je m'oppose à tout ce qu'il dit. Seulement à ce qu'il ramène à plusieurs reprises le fait que chez Tolkien, la "chute" de Boromir soient uniquement due à la faiblesse de sa race... C'est fou ce que les hommes sont intrinsèquement faibles, chez Tolkien, n'est-il pas ? Mais je reviendrai là dessus plus tard. Après avoir copieusement digérés les faiblesses morales congénitales de Tuor, de Beren, d'Elendil, de Faramir, d'Eomer, de Huor, de... par rapport à la force morale de Mim, de Feanor, de Thorin, de Smeagol, de Maeglin etc... etc...
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L'auteur est tellement ecoeurant de partialité que j'ai arrêté de lire après l'article sur le traitement des personnages.
Dès le départ, il annonce la couleur en nous infligeant cet affligeant lieu commun :
"A rechercher la littéralité dans l’adaptation, on ne gagne rien, puisqu’il est évident que la richesse du livre ne pouvait être retranscrite telle quelle dans l’ordonnancement du film".
Ensuite il a le mauvais goût de mettre dans la même phrase deux mots parfaitement incompatibles (je vous laisse deviner lesquels) :
"Il se dégage ainsi une certaine ligne de partage entre l’intelligence que Jackson peut avoir de Tolkien [...]"
Mais l'auteur finit par dévoiler son biais quand il écrit :
"Jackson sait en fin connaisseur de Tolkien [...]". Il est connu que Jackson n'a pas vraiment lu le livre (ou peut-être une fois quand il était adolescent), il en a lu des résumés préparés pour lui par les auteurs du script. Il est bon de rappeler qu'il s'agit d'un film de commande.
A propos de Gimli : "Jackson a intelligemment pressenti tout le potentiel comique du personnage, peu développé par Tolkien". Je vous laisse apprécier l'utilisation de l'adverbe "intelligemment" dans un pareil contexte.
Toujours à propos de Gimli : "Cette caractérisation amusante, si elle ne trahit pas Tolkien à proprement parler puisque Gimli est toujours aussi attachant, soulève néanmoins un risque d’enfermement dans la caricature". De qui se moque-t-on ? Il s'agit bien évidemment d'une trahison ET d'une caricature.
L'auteur n'a aucun mal à trouver toutes sortes d'excuses à Jackson : "le réalisateur n’étant pas maître de la durée de son film" (toujours la même rengaine), "la contrainte de la classification PG-13" (en quoi est-ce contraignant quand on sait que le livre est beaucoup lu par des adolescents ?).
Et on atteint des sommets avec l'analyse psychanalytique de Boromir. Je rappelle à ceux qui l'ignoreraient que la psychanalyse est une construction non scientifique (car ne répondant pas au principe de réfutabilité) inventé au XIXème siècle par un médecin raté et cocaïnomane qui pensait que tout le monde voulait (comme lui) culbuter sa mère, et en voie d'abandon dans tous les pays à l'exception notable de la France et de l'Argentine.
Bizarrement, l'auteur souligne la puérilité de Boromir, sans s'apercevoir que l'ensemble du script, des personnages et de la mise en scène baigne dans la puérilité et le premier degré.
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