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Bonjour à tous,
je cherche à me rappeler d'un détail de ce film en VO. Lorsque Gandalf défie le Balrog, dit-il you shall not pass ou you cannot pass ? n'ayant pas le DVD sous la main pour le moment, il m'est difficile de le vérifier.
Merci.
Enguerran
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De mémoire (et de mémoire seulement ;-)), il me semble que c'est "you shall not pass" - ce qui est d'ailleurs plus cohérent, Gandalf ayant rappelé juste avant, comme dans le livre, sa légitimité à interdire le passage: "guardian of the secret Fire" (évoqué dans l'Ainulindalë comme l'apanage d'Eru), et "wielder of the flame of Anor".
Il n'exprime pas une impossibilité mais bien une interdiction...
A.
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Euh... je viens de vérifier, en fait il dit les deux, mais le dernier (juste avant de frapper le pont) est bien "you shall not pass".
Au passage, lien vers un transcript (parmi d'autres): http://www.seatofkings.net/scripts.html
A.
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Pourquoi évoquer Ainulindalë dans une question concernant le film La communauté de l'Anneau-TM ? Vous ne savez pas que Jackson n'a jamais entendu parler du Silmarillion ?
Merci de ne pas faire d'amalgames entre l'oeuvre de Tolkien et un film qui nie l'oeuvre de Tolkien dans tout ce qu'elle représente - sauf l'argent qu'elle a pu rapporter aux 'adaptateurs', of course...
I.
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Le livre dit "You cannot pass"... non ? ;)
D.
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Rââh, messire Touque, soyez charitable avec les nouveau arrivants, quoi ! C'est vrai, n'essayez pas de monter sur vos grands chevaux, vous savez bien que vous n'y arriverez pas, n'ayant pas la corpulence de votre ancêtre Bandobras, le Taureau rugissant ;-P
B. B.
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:o)
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Et après on se demande pourquoi certains nous croient fous !! :P
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Désolée d'avoir offensé quelques susceptibilités... ce n'était pas mon intention.
Il n'empêche que ce serait plus logique en anglais, Peter Jackson ou pas Peter Jackson... ça n'a rien à voir avec l'opinion qu'on peut avoir sur le film (qui, sans être du tout à la hauteur de l'oeuvre, ne m'a pas paru si catastrophique que ça, d'ailleurs - mais ça, pour le coup, ça n'est que mon humble opinion...!!!).
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Rassure-toi, personne ne s'est senti offensé.
C'était juste l'occasion pour moi de bien vérifier que les points devaient rester sur les 'i'. Nulle animosité dans mes propos, donc :o)
Quant à ce qu'à pu ajouter Moraldandil, n'y prend pas garde, c'est un brasiard...
Amicalement
I.
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Enfin, quoi que l'on puisse penser de l'adaptation de Peter Jackson, j'avais beaucoup aimé cette séquence face au balrog. Elle a été, selon moi, une assez fidèle "reconstitution" du passage dans le livre.
Et en ce qui concerne l'adaptation dans son intégralité, je ne la trouve pas mauvaise, au contraire...mais cela ne m'empêche pas de "pester" aussi avec certaines trop grandes libertés, prises par rapport à l'oeuvre! :-)
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Quant à ce qu'à pu ajouter Moraldandil, n'y prend pas garde, c'est un brasiard...
Ben voyons... !
Encore une basse remarque de venguin, ça...
Pff !
Fi !
C.
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Je trouve les films très bien adaptés moi. C'est sur qu'il manque des passages comme dans la vieile forêt avec Tom Bombadil mais après les films auraient été trop long.
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De toute façon, il fallait être réaliste...
Aucune adaptation n'aurait jamais été à la hauteur de l'oeuvre, d'abord par ce que ce n'est - quand même - précisément rien d'autre qu'une adaptation, et ensuite parce que c'était quasiment impossible pour l'oeuvre en question, pour de multiples raisons (longueur, détails, background, accessoirement toute l'histoire de la Terre du Milieu sans laquelle on perd beaucoup à la lecture du SdA, etc.).
Pour ma part, ce que j'ai retenu des trois films, ce sont des ambiances, des couleurs, des visages, des impressions ou des émotions, pas toutes celles que j'espérais mais un certain nombre malgré tout.
En ce qui me concerne, je n'en attendais pas davantage, j'ai même été parfois agréablement surprise... mais il me semble évident que, pour quiconque s'est penché plus avant sur la cosmogonie tolkienienne, personne n'aurait de toute façon pu faire un film correspondant à toutes ses attentes, encore moins à toutes les attentes de tout le monde...
A.
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Très bonne remarque qui je pense mettent fin à la discussion.
Nelemni
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Ben voyons...
Tant qu'on lira des remarques dénuées de fondement comme "...après le film aurait été trop long", la discussion ne pourra pas se terminer.
Cette légende du "film trop long" a été entretenue et développée par l'équipe de la "trilogie" qui se sentait et qui se savait bien incapable de faire une adaptation réussie sans en mettre des tartines et des tartines.
Ca leur a permis en effet de justifier l'incompréhensible suppression de scènes fondamentales comme la traversée de la Vieille Forêt ou le séjour chez Tom Bombadil.
Mais ça ne justifie en rien le rajout de scènes inventées, ratées et sans aucun rapport avec Tolkien, et parfois beaucoup plus longues que ce qu'aurait représenté l'adaptation du Vieil Homme Saule ou de TB.
Alors non. Une adaptation réussie et fidèle du Seigneur des Anneaux , n'aurait absolument pas été plus longue et plus ennuyeuse que ne l'a été la "trilogie" ratée de Peter Jackson.
Quant à la remarque d'Erzebeth, elle est certainement bonne pour ceux 'qui n'en attendaient pas d'avantage', effectivement (et ce qui n'est pas mon cas) mais j'y ajouterai un bémol. Une adaptation n'est pas forcément systématiquement inférieure à l'oeuvre qui est adaptée...
amicalement,
I.
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Je suis tout à fait d'accord avec ISENGAR pour les "scènes inventées"... Je n'en vois pas non plus l'utilité, si ce n'est, évidemment, de faire un film encore davantage à grand spectacle, avec une histoire d'amour omniprésente qui bouleverse l'équilibre de l'oeuvre originale. Là-dessus, rien à redire. Quant à l'histoire du film trop long... je trouve aussi l'excuse un peu facile.
Il est certain que l'équipe du film - ou une autre, d'ailleurs - aurait pu mieux faire, et il m'a souvent semblé, du coup, que les films oscillaient entre une cible de "tolkienophiles" (pas nécessairement au sens évolué du terme) et ceux qui n'y connaissaient rien, et en attendaient donc, sans doute, autre chose.
Je pense que les deux ont dû rester un peu sur leur fin: sans que les films soient suffisamment fidèles au déroulement de l'histoire, j'imagine que quelqu'un qui ne connaît rien au livre devait quand même être un peu largué...
La raison pour laquelle je n'attendais pas beaucoup plus des films que ce que j'y ai trouvé tient donc, pour une grande partie, à ce parti pris de l'équipe: on savait dès le départ (enfin, je crois) que ce serait avant tout une grosse sortie, et non une adaptation fidèle (quoique je reste sur ma position quant aux adaptations d'oeuvres littéraires au cinéma, à quelques rares exceptions près).
Je crois simplement que, vu cette orientation, les films auraient pu être bien pire, et j'ai pour ma part pris plaisir à les regarder, et bien apprécié, comme je le disais, certaines scènes (mais pas les inventées... ;-)).
A.
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Prenons un exemple déjà vieux de plus de vingt ans : le film Conan le Barbare (Conan the Barbarian) de John Milius (1981). Ce film de Fantasy est excellent. Et pourtant, il est très librement inspiré du personnage de Conan le Cimmérien crée par Robert E. Howard dans les années 1930. Le scénario de John Milius et Oliver Stone emprunte quelques éléments à certaines histoires de Howard (comme la fameuse scène de la crucifiction) et de ses continuateurs, Lyon Sprague de Camp et Lin Carter (comme la scène où Conan découvre une épée atlantéenne dans une caverne), mais le portrait qui est fait du personnage parait quelque peu différent de celui de Howard, tant sur le fond que sur la forme. Néanmoins, bien que Milius ait pris des libertés, l'essentiel a été préservé : l'esprit de l'univers crée par Howard... Ce film, à mon sens, n'a pas vieilli et constitue, quoi qu'on en dise un bel hommage à l'oeuvre originale de Howard. Qu'est-ce que cela signifie ? Cela signifie qu'une adaptation cinématographique peut être aussi originale et réussi que l'oeuvre littéraire dont elle s'inspire... Cela dit, ce n'est là que mon point de vue, et il est possible que ce qui a marché avec Howard, et le film de Milius, ne fonctionne pas aussi bien avec Tolkien et les films de Jackson, dans la mesure où le "cycle" de Conan, d'abord publié dans des revues, complété par d'autres auteurs après Howard, n'a pas été conçu à l'origine comme une oeuvre aussi homogène que l'est Le Seigneur des Anneaux (The Lord of the Rings), que Tolkien n'a notamment jamais conçu comme une "trilogie" (The Lord of the Rings << is not of course a "trilogy">> écrit-il dans le post-scriptum de sa Letter n° 165 (To the Houghton Mifflin Co.) de 1955).
Reste que les films de Jackson ont sans doute eux aussi, à leur manière, respecté l'esprit de l'univers de Tolkien.
Il ne faut pas négliger, à mon sens, l'importance de l'aspect formel dans les films de Fantasy. Les décors de Ron Cobb et la merveilleuse musique de Basil Poledouris sont pour beaucoup dans la réussite du film Conan le Barbare, tourné pour une bonne part, du reste, dans des décors naturels. De même, avec beaucoup plus de moyens techniques (ce qui rend le travail de Milius, pour sa part, d'autant plus méritant), les illustrateurs Alan Lee et John Howe, et le compositeur Howard Shore ont joué un rôle majeur, de mon point de vue, dans la réussite artistique des films de Jackson.
Sur le fond, je suis d'accord pour regretter la disparition de certaines étapes du roman de Tolkien. Certaines scènes inventées sont insupportables (par exemple, celle, particulièrement ridicule, où Légolas massacre à lui tout seul un oliphant et son équipage, tout en jouant les surfeurs... pathétique...), d'autres sont amusantes (commes toutes les scènes évoquant la nourriture, assez fidèles, à mon sens , à l'esprit hobbit...). La modification du rôle du personnage d'Arwen dans le premier film ne me gêne pas, mais la mort anticipée de Saruman me parait tout de même un peu rapide, et les interprétations de Samwise Gamegie ou de Denethor sont souvent franchement irritantes. Les interprétations des personnages d'Aragorn, d'Arwen et d'Eowyn sont justes, celle du personnage de Boromir est excellente, tout comme celle de Saruman - celle de Gandalf est aussi très bonne, surtout au début du premier film. Mais, pour moi, c'est surtout sur le plan formel que les trois films sont réussis, encore une fois... et je pense même que le travail d'adaptation de Milius de l'oeuvre de Howard est meilleur que celui de Jackson avec Tolkien. Avoir des moyens techniques écrasants n'est pas indipensable pour s'imposer sur le plan artistique. Regardez Conan le Barbare : beaucoup de décors sont naturels, les effets spéciaux sont conçus, le plus souvent, de façon artisanale... et le résultat est toujours impeccable 25 ans après. Scénario, mise en scène, interprétation (Schwarzenegger compris), musique : tout fonctionne... et pourtant, du reste, le film n'a pas été oscarisé. La nature de l'oeuvre de Howard a peut-être donné plus de liberté pour une adaptation que n'en donne éventuellement celle de Tolkien, mais de toute façon, c'est une question d'alchimie : pour que la sauce prenne, il faut que toutes les conditions soient réunies, ce qui n'est pas facile. Dans les deux cas, cela a fonctionné, mais on toujours plus de mérite lorsque l'on ne se cache pas derrière les effets spéciaux (heureusement que A. Lee et J. Howe étaient là pour "artistiser" la machine weta-jacksonienne).
Il ne faut pas oublier qu'une adaptation d'oeuvre littéraire, en tout cas, ne doit être perçue autrement que comme étant un point de vue particulier d'un cinéaste sur cette oeuvre littéraire... Des milliers d'adaptations sont possibles... mais combien peuvent se payer le luxe de les réaliser ? La volonté, c'est essentiel, mais quand on a de l'argent et de l'entregent, cela fonctionne tout de même mieux... Mais cela, c'est encore une autre histoire... ;-)
Sur l'adaptation de l'oeuvre de Howard par Milius dans Conan le Barbare, voir : "The Conan Completist : la part du lion, les influences howardiennes du film"
Séquences du film Conan le Barbare :
- La scène de l'épée atlantéenne : "Conan the Barbarian - Atlantean Sword"
- Cadeau spécial pour Didier ;-) : "Conan the Barbarian - Anvil of Crom", le générique du film, un modèle du genre...
Cordialement, :-)
Hyarion.
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Correction : "Il ne faut pas oublier qu'une adaptation d'oeuvre littéraire, en tout cas, ne doit pas être perçue autrement que comme étant un point de vue particulier d'un cinéaste sur cette oeuvre littéraire..."
Cordialement, :-)
Hyarion.
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Ah, Conan le barbare. J'étais pas né quand c'est sorite... Et je ne l'ai jamais vue...Je vais regarder les extraits! Concernant le SDA, je pense qu'ayant vue les films avant de lire les livres, cela a atténué les critiques que je pourrais avoir ace aux films. Et puis je n'ai lu les livres que 2 fois! Enfin, j'ai encore de la lecture et du temps avant d'être assez connaisseur et critique...
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Raahhh Hyarion, par Crom! Cadeau en retour... Battle of the Mounds :) Noter d'ailleurs l'économie de mouvement dans cette scène de bataille (voire l'économie de surenchère, tout court, même dans les passages un peu "kitsch" au goût du jour actuel, comme lors de l'apparition de Valéria) -- D.
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... Mais vu qu'on parle d'« adaptation » et d'« épique », Romaine insiste aussi pour un p'tit extrait d'Excalibur ;)
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Encore pardon pour le flood, mais ce morceau là est plus mieux (avec des vrais bouts de Wagner dedans)
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Merci, Didier... ;-)
Sûr que, pour Excalibur, je préfère la version originale avec de vrais morceaux de Wagner dedans... ;-) J'aime bien cette séquence du début, esthétiquement très inspirée par les peintures de Frazetta...
Concernant Conan le Barbare, j'aime beaucoup aussi la séquence "Theology / Civilization" : la musique de Poledouris est géniale. A voir aussi pour la fameuse scène où Schwarzenegger assomme un dromadaire... Il parait que sur le tournage, on a eu du mal à faire tomber l'animal par terre... ;-)
Je suis né en 1981. Il parait que cela a été une mauvaise année pour le vin... Mais par Crom !... avec Excalibur et Conan le Barbare, je me dit que ce fut, en revanche, une sacrée bonne année pour le cinéma ! :-)
Bon, après tout celà, je crois qu'il est temps d'aller au lit : à l'heure qu'il est, même toi et Romaine êtes sans doute déjà couchés... ;-)
Bonne nuit !
Amicalement, :-)
Hyarion.
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bonjour tout le monde (je suis nouvelle)
alors moi, j'ai decouvert le seigneur des anneaux avec les films...je les aient beaucoup aimés, mais comme l'a dit erzebeth
"Je pense que les deux ont dû rester un peu sur leur fin: sans que les films soient suffisamment fidèles au déroulement de l'histoire, j'imagine que quelqu'un qui ne connaît rien au livre devait quand même être un peu largué..."
et larguée, je l'ai été. mais au lieu de me dégouter, ca a été une sorte de déclic, et j'ai lu le sda et le silmarillion, (que je me suis ruinée a acheter)
Et maintenant, j'ai lu et trouvé pleins d'autres choses sur l'Oeuvre de tolkien, et quand je regarde le film, meme si j'y prend beaucoup de plaisir, j'en ressort frustrée^^.
Mais pour ce qui est des scènes rajoutées, ca rend le film peut etre un peu moins long pour ceux qui ne sont venus que pour voir ce fameux film, ou pour voir viggo mortensen en rodeur (héhé). Mais je suis complètement d'accord, des scènes comme celles ou légolas fait du skate sur son bouclier(les 2 tours)par exemple (elle ma particulierement choquée)...ces scènes la, donc, on s'en passerait, surtout si c'est au dépend de moments importants.
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Ce genre de scène (Legolas qui fait du skate avec son bouclier ou grimpe sur un troll ou encore sur un mumakil) servent, à mon avis, à montrer de l'action dans les batailles, car d'après ce que j'ai remarqué Tolkien ne décrit jamais très longtemps une bataille, j'ai l'impression qu'il nous en donne que les donnés (qui contre qui, combien, gagnants perdants...).
Peut-être ne désirait-il pas s'attarder dessus à cause de son expérience personnelle en 14-18?
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Il me semble à la lecture du Seigneur des Anneaux que Tolkien ne se contente pas de simples 'données' dans le récit des batailles... Ou alors, on confond avec un autre auteur...
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Je ne crois pas non plus... En revanche, il me semble certain que les batailles, pour importantes qu'elles soient, ne constituent pas l'essentiel de l'oeuvre, et surtout pas sa raison d'être.
Peut-être est-ce le souvenir de la guerre qu'a JRRT... ou peut-être est-ce tout simplement qu'il a préféré, tout en admettant leur importance et en prenant le temps de les évoquer suffisamment, que le SdA repose sur autre chose qu'une succession de batailles...
L'équipe des films a sans doute eu quelque peu tendance à l'oublier - mais ça ne rendait en aucun cas nécessaire les scènes... douteuses qu'on y trouve.
A.
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Pardon... nécessaires.
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Mouais... Aussi sceptique que le Took... Ca ressemble plus à un auteur classique comme description... genre Homère, Virgile ou Ovide.
"Ah ! Sac à vin ! Oeil de chien et coeur de cerf !" Ca rappelle quelquechose à quelqu'un ? :P
Pascal
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"Ah ! Sac à vin ! Oeil de chien et coeur de cerf !" Ca rappelle quelquechose à quelqu'un ? :P
... Tu m'as tué ! ;)
C., en passant.
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Quand je dis "données", j'exagère biensur, c'est sur qu'il met un peu de récit, mais cela reste tout de même assez restreint.
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Mmmmh...
C'est ton sentiment.
Inutile de te préciser qu'il est loin d'être partagé...
I.
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Sur quel point de comparaison te fondes-tu? Par rapport à quelle oeuvre? Je ne vois pas très bien ce que Tolkien pouvait dire de plus... Le SdA n'est quand même pas un roman de guerre!!!
A.
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La guerre y est en tout cas un point majeure. Et il n'y a pas besoin de comparaisons, il ne s'attarde pas dessus en détail et c'est tout. (dans mes souvenirs en tout cas)
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C'est marrant comme uns scène de deux secondes (pas même spectaculaire, et bien moins invraszmblable en tout cas que bien des scènes de films de guerre, épiques ou d'action) a pris de l'importance aux yeux de certains. Dans le "foutoir" de Helm's Deep, c'est pourtant à peine si on la remarque (et c'est curieux comme Legolas jouant Tarzan contre Hannibal, qui est clairement du rajout inutile, fait moins couler d'encre).
Maintenant, le SdA ne serait pas un livre de guerre ? Le titre que Tolkien voulait pour le troisième "volet" de son épopée était pourtant bel et bien "La Guerre de l'Anneau"...
Alors, non, ce n'est pas qu'un livre de guerre, mais c'est aussi un livre de guerre (livre de guerre ne signifie pas nécessairement "succession de descriptions de batailles"). Et si on orend tout le Légendaire Tolkiennien, on se retrouve finalement àvec le récit d'une seule, longue, interminable guerre...
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Au temps pour moi, je me suis mal exprimée... L'expression de Lambertine est effectivement mieux adaptée: le SdA est loin de n'être qu'un livre de guerre.
Je voulais simplement dire que le but de Tolkien n'était pas de décrire la guerre, mais sans doute plutôt ses raisons d'être ou ses objectifs, ou les destins extraordinaires - bons ou mauvais - qui s'y révèlent.
Il me semble d'ailleurs que, lorsqu'il a tenté d'écrire une suite au SdA, il a précisé (dans une de ses lettres?) que les temps de paix étaient moins propices à l'écriture d'histoires.
Je ne crois simplement pas qu'il faille, pour autant, s'étonner de ne pas trouver davantage de stratégie, ou de "plans de batailles": personnellement, à la lecture de l'oeuvre de Tolkien, j'ai l'impression que la guerre est plus un état durable de lutte qu'une succession stratégique de batailles, et que c'est cet état qui permet la naissance des histoires et légendes, qui me semblent nettement plus importantes.
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J'ai revu il y a peu les versions longues et même si j'y trouve des défauts et des qualités en tant que film et adaptation. Il y a des choses qui m'ont déplu et voire choquée d'un point de vue purement cinématographique comme le nombre de décapitations... je n'en ai jamais vu autant dans un film/une trilogie cinématographique et le caractère grotesque et burlesque voire clownesque du tandem Legolas/Gimli (pour moi Legolas est aussi ridicule que Gimli) on a vraiment le sentiment d'avoir Laurel et Hardi. Ma mère est allée voir le premier volet au cinéma et elle en est sortie en se disant que j'étais une amatrice d'histoire de guerre... et pourtant le premier est le moins violent O_o Je reste donc assez perplexe face au succès des films pour ceux qui ne s'intéressaient pas à l'adaptation.
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... et pour ceux qui ne s'intéressaient pas à la Fantasy...
Tu soulèves en effet un point intéressant et malheureusement fort peu fouillé : outre les fans de tolkien (nous), les fans de Fantasy (certains d'entre nous) et les amateurs d'adaptations cinématographiques (ils ont pas été déçus ! mwarf !), qui sont donc ces millions d'autres fans qui ne répondent pas à ces trois premiers critères ?
Qui sont donc ces fans qui se sont enflammés pour les scènes violentes (décapitations, mais aussi assassinats gratuits, strangulations en gros plans, baves vertes, matrices boueuses et autres défilés en phalanges bien propres...) qui parsèment aussi inutilement que stupidement les trois tiers-films de la "trilogie" du siècle ? Quel message ont-ils bien pu comprendre à travers de telles scènes si éloignées de Tolkien et de son oeuvre ?
I.
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Je ne crois simplement pas qu'il faille, pour autant, s'étonner de ne pas trouver davantage de stratégie, ou de "plans de batailles":
Un petit apparté sur les récits et les films de guerre.
Les récits (films, livres, documentaires...) dits de guerre ne se cantonnent pas à de la stratégie militaire. Beaucoup de récits, la majorité même je trouve, se servent de la guerre comme une trame pour développer une histoire.
Ainsi Full Metal Jacket, Apocalypse Now ou dans un autre registre Good Morning Vietnam sont beaucoup plus orientés sur la psychologie des personnages que sur la guerre du Vietnam dont on n'apprend pas grand chose.
De même on ne voit quasiment pas de scène de la guerre de 14 dans Johnny s'en va-t-en guerre ou la Chambre des officiers, et pourtant je considère tous ces films comme des films de guerre.
Pour moi un récit de guerre pourrait se résumer comme un récit où la guerre est un personnage à part entière dans la trame de l'histoire qui est racontée, la stratégie militaire n'étant qu'un aspect possible de ce "personnage".
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Bonjour à tous.
Je dois dire que l'adaptation de Peter Jackson m'as plutot soulagé.
En effets, même si certaines scènes, comme les scènes ajoutées, sont très décevantes, et sont manifestement loin d'être faites pour des tlokiendili, je pense que Peter Jackson s'en est bien tiré, car ce n'est quand m^éme pas rien d'adapter le seigneur des anneaux au cinéma...
Pour ce qui est de la scène du balrog, elle est assez fidèle au livre, mais je trouve que le balrog n'est pas assez "humain" par rapport a la description de Tolkien, si j'ai bonne mémoire...
Quant aux scène ou Legolas glisse sur le bouclier ou tue un Mumakil, je suis d'accord pour affirmer qu'elles sont totalement unitiles...
Je dois dire que ce qui m'as le plus décu ( en dehors des scènes et personnages suprimmés comme Tom bombadil ou Imrahil de Dol Amroth ), c'est la bataille des champ du Pelenor :
Premierement : Aragorn revient normalement avec des ranforts du sud du Gondor et avec sa compagnie de rôdeurs, et non avec Son armée de morts, qui l'aident juste a prendre les bateuax dans le livre.
Deuxiemement : si je me souviens bien, L'amrée de Sauron s'arrete normalement aux portes de Minas Tirith, et dans le film, on peut voir les niveaux tomber les uns après les autres.
Ces deux différences donnent l'impression que Sauron aurait écrasé Minas Tirith sans l'aide des morts, qui sont invincibles, ce qui gache un peu cette partie du film...
D'autre part, pour la bataille de la porte noire, L'armée que conduit Aragorn est beaucoup plus nombreuse que celle qui était présente lors de la première bataille ( environ 7000 cavaliers et 7000 hommes a pied si j'ai bonne mémoire, alors qu'ils sont a peine quelques centaines dans le film...
Par contre, là ou l'on peut féliciter Peter Jackson, c'est pour les paysages.
On s'y croirait presque ( à quelques exceptions près ).
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correction : Mumakil : Mumak
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Isengar >>> "Tu soulèves en effet un point intéressant et malheureusement fort peu fouillé : outre les fans de tolkien (nous), les fans de Fantasy (certains d'entre nous) et les amateurs d'adaptations cinématographiques (ils ont pas été déçus ! mwarf !), qui sont donc ces millions d'autres fans qui ne répondent pas à ces trois premiers critères ?
Qui sont donc ces fans qui se sont enflammés pour les scènes violentes (décapitations, mais aussi assassinats gratuits, strangulations en gros plans, baves vertes, matrices boueuses et autres défilés en phalanges bien propres...) qui parsèment aussi inutilement que stupidement les trois tiers-films de la "trilogie" du siècle ? Quel message ont-ils bien pu comprendre à travers de telles scènes si éloignées de Tolkien et de son oeuvre ?"
La vraie question serait plutôt : sont-ils venus voir l'adaptation d'une oeuvre littéraire (dont ils ne connaissaient peut-être même pas le nom jusque-là), ou, plus sûrement, une énorme superproduction anglo-saxonne pour simplement se divertir ? Je doute que ceux qui vont habituellement au cinéma pour "s'éclater" comme ils disent, ceux qui font du bruit pendant les projections, et qui partent avant la fin du film s'ils l'estiment trop long, ou pas assez "cool" sur la fin, ceux là ne sont évidemment pas, de toute façon, venu voir un film pour en retirer un message. Ils repartent en général sans avoir fait autre chose que de profiter superficiellement des éléments censés être les plus bassement excitants pour le spectateur ordinaire (violence, sexe, pouvoir, etc.)... Alors Tolkien, dans tout cela, je crains fort qu'ils ne s'en moquent royalement. Au mieux ont-ils assimilé une vision personnelle de l'oeuvre, qui est avant tout celle de Jackson. De toute manière, ils viennent en consommmateurs... alors que l'art ne se consomme pas, même si un spectacle est d'autant plus réussi qu'il est à la fois divertissant et de nature à "secouer" votre être profond...
Cela est difficile à expliquer, mais disons que lorsque je vois un film qui, pour moi, se révèle être à la fois divertissant et aussi bien plus que cela, et bien là forcément s'il y a un message, peut-être serai-je assez disposé pour le recevoir... Je suppose que c'est là une question de culture, d'expérience personnelle, de lectures, et aussi bien sûr de goût... Reste que la puissance d'évocation d'une oeuvre ne peux pas ni être perçu par tous, ni l'être de la même façon pour ceux à qui cette oeuvre aura "parlé"... Les rapports que nous entretenons avec les oeuvres sont forcément personnels, et grand peut être le succès (et le mérite) d'une oeuvre d'imagination qui aura pu susciter des réactions profondes chez un grand nombre de gens... Mais méfions-nous du polluant pognon : les matraquages commerciaux, si prompts à générer des phénomènes de mode irrationels, sont trompeurs, et peuvent faire croire à la portée d'une oeuvre universellement perçue par tous, quand il ne s'agit, en fait, que d'une histoire de bénéfices à recueillir rapidement, avec les produits dérivés qui vont avec...
Avez-vous remarqué combien sont maintenant nombreuses les éditions d'occasion de livres de Tolkien avec copyright des années 2001-2003 chez les bouquinistes ? Il n'y a pas si longtemps, même les éditions les plus anciennes étaient introuvables... Beaucoup de gens se sont improvisés "fans" de Tolkien, histoire d'être dans le vent, puis une fois la tempête médiatique passée, ils se sont aperçus que Tolkien et/ou la Fantasy en général ne les intéressaient pas tant que ça finalement, que ce livre était décidement bien trop compliqué, bien moins distrayant que les films, et ils se sont donc débarassés de leur SdA... On aura peut-être droit au même cirque avec The Hobbit... (Je précise que je n'aime pas beaucoup le mot "fan", qui n'est jamais que l'abréviation de "fanatic" ou "fanatique", qui évoque plus l'obscurantisme pour moi que tout autre chose... Aimer la Fantasy ne signifie pas être coupé des réalités de ce monde, mais au contraire signifie appréhender ces réalités autrement que par la voie habituelle...)
Je me souviens avoir vu un jour, en pleine tempête médiatique autour du troisième film de Jackson ("Return of The King"), un gamin de sept ou huit ans se faire acheter The Lord of the Rings par ses parents, alors que ce livre ne peut guère être lu avant l'âge de 15 ans, me semble-t-il... Pourquoi les gens se sentent-t-ils obligés de suivre les phénomènes de mode ? Dans notre société obsédée par l'image et soumise à la tyrannie de l'urgence, chacun voudrait bien trouver sa place, et la faiblesse et la facilité consistent souvent à se laisser porter par le mouvement de la masse, plutôt que d'essayer d'être un esprit libre suivant sa propre route, sans se soucier du quand-dira-t-on... Une telle émancipation de l'esprit n'est pas facile à obtenir. En fait, je crois qu'elle doit être cultivé tout au long de sa vie... Tracez votre route, comme on dit, ne cédez pas à la tentation de la facilité, écoutez les conseils, méprisez les pressions et les rumeurs, surmontez les épreuves car elles ne sont pas faites pour vous détruire mais pour vous rendre plus fort, cherchez le sens caché de l'existence (car il y en a un !), montrez-vous curieux et ouverts sur le monde, ne haïssez personne autant que possible car c'est là une perte de temps, ne donnez de leçon à personne, n'oubliez pas que l'argent n'est qu'un moyen d'action et non une fin en soit, entretenez votre esprit autant que votre âme car les deux ne sont pas dissociables quoiqu'on en dise, rêvez quand vous le pouvez, agissez quand vous le devez, riez autant que vous voulez, même du pire, et, surtout, faites sérieusement les choses importantes sans vous prendre au sérieux... et puis, regardez Conan le Barbare de John Milius par Crom !, c'est vraiment un grand film... ;-)
Par ma barbe, il se fait tard...
A bientôt,
Cordialement, :-)
Hyarion.
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Correction : "... n'oubliez pas que l'argent n'est qu'un moyen d'action et non une fin en soi..."
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Quel magnifique discours! MAGNIFIQUE!
(Faut absolument que je voie Conan le barbare!)
Pour répondre à ta question (si c'est possible)je dirais que, étant "x" un sujet de mode tout le monde en parle, les gens vont essayer de connaitre ce sujet "x" pour ainsi ne pas paraitre ignorant, pour ne pas être exclue. Voir même de dépasser les autres pour se sublimer. Imiter pour rester dans la "norme".
Et ne croyez point que c'est due aux mentalités d'aujourd'hui, ou à la société d'aujourd'hui. Fin 19ème siècle et début 20ème, les bourgeois, ayant de l'argent en trop, aidaient les pauvres, en faite c'est plutôt une occupation, car es femmes s'ennuient chez elles, ne travaillant (ah les fainéantes! lol) et n'ayan rien à faire comme taches ménagères (les bonnes et servants faisaient tout) se sont rouvé une acytivité dans les basses classes, les "pauvres": "Je vais m'occuper de mes pauvres.". Les classes moyennes en firent de même, quite à se restreindre ailleur, juste pour imiter les bourgeois et paraitre riche pour les autres personnes.
Tout ça pour dire que ce doit être dans la mentalité de l'homme (et de la femme, pour pas paraitre sexiste).
Quand j'y pense, ça part de la scène avec le balrog et on arrive à la mentalité des hommes et la société de consommation...
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