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Il m'est plusieurs fois venu à l'esprit que Nains et Elfes ont capacités à affronter plus facilement certaines races que d'autres.
Par exemple, les Elfes arrivent non pas facilement mais arrivent a combattre et tuer les Balrogs. Par contre, ils fuient les Dragons, qui sont leurs pires ennemis. S'il n'était que les Balrogs (cad pas de dragons), Gondolin et Nargothrond ne seraient pas tombés.
Au contraire des Nains qui firent une longue guerre contre les Dragons et en tuèrent pas mal. Lors de la bataille où Hurin est fait prisonnier les Dragons étaient prèsque à fuir devant les casques des Nains. Mais le peuple d'Aulë a lui horreur des Balrogs, un seul a suffit pour faire tomber la Moria alors que celle-ci n'avait jamais été plus puissante. Sauron s'était déjà fait à l'idée qu'il n'avait pas les forces pour l'investir. La flamme d'Udûn tua Durin, et son fils Náin, seigneur de la plus grande maison Naine.
Ces compétences sont elles dues au passé des races, les Elfes comme les Balrogs sont plus des êtres d'esprit (dans tout deux brûle le feu sacreé d'Eru) alors que les Nains comme les Dragons sont plus matériels, d'une robuste consistance. Ainsi il est plus facile de combattre quelqu'un lorsqu'on le connait, et qu'on connait ses "armes".
Qu'en pensez vous?
A plus,
Ulmo seigneur des eaux
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Si je caricature tu dis que
Les elfes craignent plus les dragons que les Balrogs
et
les nains craignent plus les balrogs que les dragons ?
Pourtant, on a les exemples inverses :
* Plusieurs Elfes ont été tués par des Balrogs (je n'ai pas de souvenirs qu'il y ait eu dea dragons à Gondolin, mais je peux me tromper)
* Legolas nomme le Balrog de la Moria "Elf's Bane", ce qui implique que les elfes les craignent
* Lorsque Galadriel et Celeborn apprennent que le Fléau de Durin était un Balrog, ils prennent peur retrospectivement
* Smaug a extermin les nains de la Montagne Solitaire a lui tout seul
Je pense que ton raccorci est un peu rapide
Keren, vengeur Nain
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Les elfes sont plus adeptes de la "magie" et ont un esprit plus fort. Les Nains doivent avoir enormément de mal devant un balrog car ils ne possèdent aucune magie et ne peuvent faire un duel mental contre un Balrog; Gandalf ne dit-il pas aux membres de la compagnie : "les épée ne vous sont plus d'aucun secours ici" et affronte le balrog dans un uel d'esprit. Une hache de nain ne doit pas faire grand chose contre une ombre enflammée tandis qu'un elfe peut le faire.
Après, je pense aussi qu'il y a simplification et que, même si les Nains sont plus aptes à tuer les dragons que les bailreg, du fait de la consistance "matérielle" des dragons et du"non-enveloppe-charnellisme" des Bailreg, les Elfes de doivent pas voir de différences fondamentales entre Balrog et dragon, qui dans tous les cas sont des ennemis redoutables (mais pas insurmontables contrairement aux Bailreg pour les Nains).
A fra poco.
Vanyaron, Elfe qui ne craint ni les Dragons, ni les Bailreg.
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Un Balrog, des bailreg ??
Keren, vengeur nain
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Si je pense que les Elfes ont quelques difficultés avec les Dragons, c'est dû à quelques histoires dont certaines font intervenir Glaurung mais pas toutes.
L'escorte de Nienor et Morwen n'est elle pas disséminée comme du vent par Glaurung! Le grands vers n'entre il pas dans Nargothrond sans rencontrer la moindre réelle opposition! Nargothrond était quand même une des grandes places fortes des Elfes!
Combien de Balrog sont morts lors de la prise de Gondolin, combien de Balrogs ont été tués lors de l'arrivée de Fëanor en terre du milieu? Beaucoup! Alors que l'on peut presque compter sur une main le nombre de grand dragon mort lors de l'assaut de la citadelle de Turgon. L'arrivée des dragons ailés y provoqua la panique.
Lors de la grande bataille un peu avant, seuls les Nains osèrent s'opposer réellement aux dragons, sans eux et sans le peuple de Hurin, la retraite des Elfes eut été une véritable débandade.
Maintenant je suis loin de dire que les Elfes ne craignent pas les Balrogs, mais ils me semblent moins démuni à se battre contre eux.
Concernant les nains; comme je le dis, il est marqué dans le silmarillion que leurs haumes fesaient peur aux dragons. Il ne faut pas oublier que même si ils ont perdu le mont solitaire face à Smaug, il n'en est pas moins qu'ils ont livré bataille plusieurs années contre les dragons. A première vue, je dirais que le peuple à avoir tué le plus de dragon est le peuple des nains. Deplus qu'est-ce que le mont solitaire à côté de la Moria a son appogée? Si on considère que Smaug et le Balrog de la Moria sont de même renommée, le Balrog a quand même fait beaucoup plus fort.
Enfin voilà, je joue un peu l'avocat du diable...
A plus,
Ulmo seigneur des eaux.
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***Un Balrog, des bailreg ??***
***Keren, vengeur nain ***
En effet, un Balrog des Bailreg.
Bailreg est le pluriel sindarin de Balrog comme Edain est le pluriel de Adan. Cela est du à un phénomène appelé inflexion vocalique.
Je ne t'en veux pas, après tout tu es un nain.
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*Sourire*
"En effet, un Balrog des Bailreg."
On ne connait pas le pluriel simple de Balrog à ma connaissance, mais **Bailreg me paraît très improbable :)
Le mot est un composé bal- + raug. Deux possibilités, soit il forme un pluriel analogique *Belryg (cf. annon, pl. ennyn), soit étymologique *Belroeg (cf. naug pl. noeg avec une certaine incertitude).
Le plus sûr serait d'utiliser un pluriel de classe, par exemple Balrogrim sur le modèle de Nogoth "Nain" class pl. Nogothrim "les Nains", ou un collectif Balrogath sur le modèle de Perian "Hobbit" coll. Periannath "Les Hobbits"
Balrogrim est d'ailleurs attesté en 'Early Noldorin', Parma Eldalamberon n°13, page 13, parmi d'autres formes moins 'utilisables' en sindarin contemporain du SdA.
Mais je n'en veux pas à membre de lignée des Vanyar :p
Didier.
Les règles s'alternance vocalique du pluriel simple ne sont pas simples, mais pour faire bref, elles consistent à infléchir toutes les voyelles (métaphonie ou 'umlaut', par example a > ä > e), la dernière recevant en outre un infixion en -i. D'autres phénomènes historiques s'ajoute à ça, histoire de compliquer encore un peu (notamment l'ouverture ei > ai en finale uniquement, ou la disparition du oe archaïque):
aran "roi" > *äräin > *erein > erain "rois" (mais ereinion "fils de rois")
golodh "elfe noldor" > gölöidh > goelydh > gelydh
Dans les noms compososés, le schéma se complique encore selon que le premier terme est reconnu comme un mot ou nom.
Calben "elfe de lumière" pl. Celbin
Morben "elfe noir" pl. Moerbin [> Merbin]... ou Morbin sans métaphonie du premier terme
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Diantre mes yeux fourchent et mes doigts tremblent. Lire PE n°13 page 138 et ignorer les "compososés" et autres typos :p
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Ola, je crois qu'il est temps pour moi de me replonger dans le Sindarin. Avec toutes mes excuses pour Kerern, vengeur nain.
Merci au dragon de brume pour m'avoir eclairé de ses lumières.
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Houlala, c'est trop compliqué pour moi tout ça !!!
Je me contenterai des règles de francais standards, qui disent qu'un mot étranger utilisé en français prend son pluriel en ajoutant simplement un s muet... comme un maximum, des maximums, un forum, des forums, un scénario, des scenarios, un week-end, des week-ends,... donc, si ca vaut pour les mots venant du romain, de l'italien et de l'anglais, ca doit convenir également pour le Sindarin... je me contenterai de un Balrog, des Balrogs
Mais on flirt avec le hors sujet là...
Keren, vengeur Nain
PS : je sais que certain disent un Scénario, des scénarii, mais cela me parait contraire à l'esprit de la langue : si on devait, pour chaque mot, retrouver la langue d'origine pour trouver la forme plurielle, on ne s'en sort pas...
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Il y a eu une réforme du français qui autorise scénarios (contre scénarii) ??? et maximums (contre maxima) ???
Je ne suis pas fondamentalement contre, mais es-tu sûr de toi ?
(pourtant en physique j'ai toujours appris qu'on disait des quanta et un quantum... je ne suis pas sûr que cete réforme existe)
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La on est carrement dans le hors sujet, je sens que Cedric va m'envouloir, mais juste pour référence :
GREVISSE -- Le bon usage de Grevisse et Goosse (13e éd., 1993) indique, § 521 (« marques du pluriel/pluriel des noms empruntés aux langues étrangères ») :
« Les noms empruntés à d'autres langues forment régulièrement leur pluriel avec un S non prononcé (dans le rapport du Conseil supérieur de la langue française publié en décembre 1990 : cf. § 89, e).
Cette formule reconnaît un fait : depuis que le français existe, il a assimilé un grand nombre de mots de toute provenance, et il eût été invraisemblable que les locuteurs pussent intégrer au français la morphologie de ces diverses langues. Personne ne songe à écrire autrement que des géraniums, des dahlias, des villas, des casinos, des apartés, des clowns, etc. Il convient pourtant de rappeler que les pluriels empruntés sont un luxe inutile et souvent une marque de pédanterie, surtout si la réalité désignée a perdu le rapport avec son origine. [Note du contributeur : le Robert historique signale qu'il s'agit d'un emprunt tardif -- XVIIIe siècle -- au latin.]
Ce n'est que dans la mesure où les mots étrangers ne sont pas du tout intégrés au vocabulaire français, où ils constituent des sortes de citations (voir par ex. § 522, a), que l'on peut accepter leur invariabilité ou, à la rigueur, leur pluriel exotique. Dans la suite de cet exposé, si nous rappelons ces pluriels exotiques, ce n'est donc pas pour les recommander, mais pour que la description soit complète. »
Pour en revenir à Tolkien, on peut considérer que des mots comme Adan/Edain sont bien des "sortes de citations" et que l'on peut utiliser le pluriel sindarin
Keren, vengeur Nain
PS : je propose qu'on close la discuisson la, ou qu'on la continue dans un autre forum
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Pour en revenir aux balrogs, il me semble que Tolkien était lui meme revenu sur la puissance de ceux ci ainsi que leurs nombres.
Dans le silmarillon, et la chute de Gondolin, les balrogs sont exterminés par dizaines, alors que plus tard Tolkien definira les balrogs comme des esprits de feu d'une puissance mentale et physique nettement superieure a leur premiere version. Ceux çi auraient été beaucoup moins nombreux ( 5 ou 6 je crois) et le balrog de Khazad-Dûm serait un de ceux çi.
Ceci expliquerait la crainte qu'il inspire a tous les peuples de la terre du milieu.
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