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Bonjour,
je souhaite faire plusieurs anneaux pour ma copine car elle est très fan ( plus que moi ) du seigneur des anneaux. Hors comme elle fait des études de lettres et que moi non (malgré mon attrait pour la linguistique) je veux bien faire les choses:
j'aimerai graver en sindarin , haut quenya et en cirth , l'inscription ou un sigil pour les runes (si cela se fait comme en futhark ainé) qui dirati "je t'aime pour l'éternité ou pour toujours mais qui es le sens essentiellement de l'amour romantique et inconditionnel et cette notion d'infini
voilà j'espère que je vais avoir des réponses quand même
des bisous
arklésias
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Bonjour,
Tout d'abord, bienvenue ici
Je ne suis pas du tout spécialiste des langues mais le sujet a été abordé à quelques reprises ici.
Tu peux donc consulter le fuseau suivant :
https://www.jrrvf.com/fluxbb/viewtopic.php?id=3178
Par ailleurs, je peux citer une des entrées de la FAQ JRRVF qui en parle.
Comment dit-on « je t'aime » en elfique ?
On pourrait penser qu'une déclaration est d'abord faite pour être comprise ? Pourtant, cette question est souvent posée. Plutôt qu'une réponse simple et immédiate, il existe des éléments de réponse. Il faut commencer par préciser de quel elfique il s'agit : de quenya ou de sindarin ?
En sindarin, nous ne pouvons faire que des hypothèses. Pour le quenya, nous avons connaissance de deux phrases parues dans The Lost Road p. 61 : Atarinya tye-meláne “my father I love thee” et A yonya inye tye-méla “and I too, my son, love thee”, soit « mon père, je t'aime » et « et moi aussi, mon fils, je t'aime ». Il s'agit de « qenya » des années 30, qui se rapproche du quenya tel qu'illustré dans le Seigneur des Anneaux , mais avec certaines différences. Ainsi, il n'est pas certain que les pronoms observés ici y aient été conservés.
Les phrases de « qenya » citées ci-dessus diffèrent probablement quelque peu de ce que Tolkien aurait écrit plus tard. Le pronom suffixé « je » - ne n'y apparaîtra plus, et c'est une forme -nye que l'on observera. Il est encore difficile de dire si cela correspond à un changement dans les conceptions de Tolkien ou si les deux formes y ont coexisté comme synonymes. La conjugaison a également un peu surpris. Dans le quenya plus tardif, il existe une opposition entre un présent et un aoriste, ce dernier semblant représenter l'action sans considération de temps. Nous aurions ainsi le présent mélanye « j'aime (maintenant) » et l'aoriste melinye « j'aime (en général) ». On s'attendrait à ce que ce soit ce dernier qui s'emploie, pourtant les formes dans The Lost Road ressemblent plus à des présents. Peut-être l'étonnement vient-il simplement de ce que les valeurs respectives des deux temps ne sont pas encore bien saisies. L'opposition entre tye meláne avec pronom suffixé et inye tye méla avec pronom indépendant est une différence d'emphase, comme le montre bien la traduction. On retrouve plus tard le même contraste dans le poème Namárië entre nai hiruvalye et nai elye hiruva « puissiez-vous trouver »Certains ont imaginé des phrases en quenya ultérieur, ainsi à l'aoriste melinyet « je t'aime », melinyel « je vous aime », au présent mélanyet « je t'aime », mélanyel « je vous aime ». Basées sur un modèle connu (utúvienyes « je l'ai trouvé »), ces constructions sont vraisemblables, quoique non attestées. Il existe certainement encore d'autres possibilités.
On a pu se demander si le verbe mel- correspond à tous les sens d' « aimer », car Tolkien a rattaché la racine primitive MEL sur laquelle il est basé à l'amitié (LR:372). Cela dit, on a vu que ce verbe s'employait pour l'amour filial, et la même racine produit aussi des mots comme melme « amour », melisse « amante », melindo « amant ». Il est donc vraisemblable que son sens se soit élargi en quenya.
Nous sommes bien plus dans le flou en ce qui concerne le sindarin, n'ayant pas d'exemples. Le verbe melo « aimer » passé melant apparaît dans le fanzine Vinyar Tengwar 45:34 ; mais il était inclus dans une première version de l'entrée MEL des Etymologies , que Tolkien raya, ce qui jette un doute sur sa validité ultérieure. De plus, nous ne connaissons encore vraiment des pronoms de deuxième personne que la forme révérencielle le, qui n'est pas nécessairement appropriée. En employant tout de même ces formes, on aurait le melon « je vous aime ».
A voir si tu trouveras ce que tu cherches
Cédric.
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Bonjour,
oui je me suis déjà renseigné sur ce fuseau mais je ne trouvais plus de contenu assez précis du coup j'ai créé ce fuseau.
après j'ai une inscription mais je ne sais pas si elle est suffisamment correcte
Mon cœur est exalté pour toujours par ta lumière, mon étoile : Hónenya ná alcarina oialë calalyë, elenya. :
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Bonsoir,
Je ne suis pas, moi non plus, un spécialiste des langues inventées tolkieniennes, mais s'agissant de la transcription de texte, je me permets, à toute fin utile, de mentionner l'outil Glǽmscribe, se trouvant sur Glǽmscrafu, site partenaire de JRRVF :
https://glaemscrafu.jrrvf.com/french/gl … rth-espeak
Cordialement,
B.
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