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A la demande du Webmestre qui a jugé mon fragment trop court pour etre publié dans "Ecrivains", je me fais une joie (!) de le publier ici. Je vous préviens, puristes s'abstenir, c du délire...
le voilou :
Fragments d’Histoire
Par Elu Thingol
* * * * * * * Depuis la naissance du Royaume de Doriath les Lais chantent les qualités de Seigneur et de Guerrier du Roi à la Robe Grise. Mais le souverain possédait bien d’autres compétences ignorées du peuple, et qui pourtant n’étaient pas des moindres… En outre d’être un bon forgeron du fait de son contact avec les Nains, il avait également appris de sa compagne la divine Melian l’art de la couture et du tissage. Les évènements relatés ici ont été rédigés par la belle Luthien Tinuviel à l’intention de Dior, et ils accompagnaient une caisse assez modeste jointe au coffret contenant le Nauglamir. On ne sait comment, mais il a résisté aux nombreux périls qui ont frappé la descendance de Dior et nous est parvenu intact.* * * * * * * *
« Mon fils, toi qui lis ceci, sache que cette lettre est une de mes dernières paroles. Je suis éreintée à présent, et je sens venir l’heure de mon trépas. Dans ce coffre auquel je joins ma lettre se trouve un rare objet que ton grand père a forgé lui-même, et qui je l’espère, perdurera jusqu’à la fin d’Arda. Cette pièce est d’une grande valeur et possède des propriétés magiques qui lui furent conférées par Melian la Douce. Mais il faut que tu connaisse son histoire, car elle fait partie de la tradition de notre famille. Il y a longtemps, avant même que Beren ne pénétra en Doriath, mon Père et ma Mère aimaient à se promener dans la Forêt très souvent. Ils parcouraient les étendues boisées de leur Royaume main dans la main et s’enivraient du parfum de toutes choses. Un de ces jours de promenade, ils s’étaient arrêtés dans une clairière pour y prendre quelque repos quand soudain apparut un jeune cerf galopant à toute allure, pressé de retrouver sa compagne. Il arriva donc, courant comme le vent, dans la même clairière où le couple était assis, et, frôlant mon Père de ses bois naissants, arracha à son habit les parties les plus essentielles à sa pudeur. Mes parents restèrent pétrifiés pendant quelques instants, et ils ne revinrent à eux-mêmes qu’une fois le bruit de la course du cerf disparus. Ils se considérèrent encore quelques instants, jusqu’à ce qu’une fraîche brise ne se lève. Alors, mon père ressentit le besoin de se couvrir qui se faisait pressant, tout en songeant à un moyen d’éviter qu’une telle mésaventure se reproduise. Les charmes et enchantements de son épouse leur permirent de rentrer à Menegroth sans être aperçus, mais cette sécurité ne suffit pas au Seigneur de Doriath. Il se mit donc à songer constamment au meilleur moyen de protéger son intimité le plus sûrement possible. Car sans cesse lui revenait l’image de ce cerf élancé manquant de peu de lui envoyer une andropause prématurée. Et il se disait souvent que s’il avait été au cœur d’une bataille, ce manque de précaution lui aurait coûté la vie.
« Un jour enfin, alors qu’il ressassait dans sa tête les possibilités de cottes de mailles, Melian lui proposa une idée qui lui sembla fort pertinente : il lui fallait un sous-vêtement qui lui serve également d’armure. Il se débrouilla pour réunir le savoir nécessaire à sa tâche, et, assisté de sa dulcinée, il confectionna une pièce exceptionnelle : un Dessous en cotte de mailles faite de mithril, dont l’intérieur était recouvert de tissu, afin d’éviter les irritations. Une fois l’objet achevé, Melian l’enchanta afin que seule la volonté du porteur puisse lui faire enlever ce vêtement. Depuis, il le porta chaque jour, en toutes occasions, et le vêtement remplit sa tâche en de nombreuses fois. Mais lorsque arriva le premier massacre de Menegroth ou mon Père fut assassiné par les Nains, l’objet ne lui servit à rien et il fut emporté avec le Silmaril et le reste dans les demeures des Nains. Or, lors de la victoire de ton Père à Sarn Athrad, un des Nains de Nogrod portait l’objet sur lui. Et Beren le ramena chez nous, en le portant fièrement. Maintenant il te revient de droit, et j’espère qu’il parviendra à tes descendants et les servira bien.»
* * * * * * Et ainsi se termine la dernière lettre de la belle Luthien Tinuviel, qui appose son nom en bas de la page. On dit que longtemps après Elrond en prit possession, puis qu’il le légua au Roi Elessar, et qu’ainsi il a traversé les ages pour arriver jusqu’à un jeune homme de la ville de Cannes en France... Moi. * * * * * * * *
© 2000-07-21 Eric Garet.
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On me reproche souvent mes blagues à deux balles, mais là tu bats des records, Elu... ;-))
Qu'est-ce que c'est que ce "slip enchanté" ?! Et je ne savais pas les Nains à ce point enragés, allant jusqu'à déculotter leur victime ! ;-)
Reste qu'il est vrai que c'est trop court, car tu ne racontes pas les péripéties de ce slip de la Maison Dior ;-))
Enfin, je suis ravi que tu sois entré en sa possession pour protéger les deux joyaux d'Arda les plus précieux à tes yeux... ;-))
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Pour tout vous dire, ce fragment est né d'une discussion sur ICQ avec Loki et d'une blague de ce dernier, qui m'a ensuite dit pour plaisanter "tu devrais en faire un fragment" et j'ai relevé le défi. Alors bon, c pas fait pour etre une super histoire, hein vous avez compris...
Le problème quand j'écris des fragments c que je suis pas assez libre... mais un jour (peut etre avant 2020... je touche du bois) je réussirais à finir mon roman, et là ça devrait etre mieux, mais en attendant...
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