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Lorsqu'une écrivain est invitée dans une école pour dicuter de littérature du coin (littérature de Suisse-romande : partie francophone de Suisse) et qui demande à la compagnie : "que lisez-vous ?" (je ne faisais pas partie du groupe : j'aurais été aggressif)
Réponse de 1 - 2 personnes : Tolkien .... Réponse de l'écrivain : c'est trop long, se perd ...et dénigre ainsi l'oeuvre de Tolkien...
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La paresse....Lire esr désormais considéré comme une perte de temps :-(
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J'aurais répondu qu'il vaut mieux prendre le temps de lire UN chef d'oeuvre que 20 romans à deux sous d'intérêt.
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Il est bien évident qu'aujourd'hui, seule est considérée comme littérature celle qui philosophe longuement sur les Incommensurables Problèmes de l'Humanité. Ce qui ne contient pas un sens profond et, souvent, hermétique, est considéré comme de la sous-littérature. L'important est d'avoir l'air intelligent en se promenant avec le "traité de phénoménologie ontologique"(sic) de Sartre. Même si on s'emmerde à mourir en le lisant...
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Merci de toutes ces réponses:
il me semble que la lecture se soit "dénaturé" (désolé, je ne sais comment l'exprimer autrement): l'esprit de "distraction" de la lecture est perdu de vue et la forme prend parfois l'avantage sur le fond (un peu comme les films, + d'effets spéciaux, - d'histoire). Et bien que je fusse d'avis qu'une mise en forme excellente sert aventageusement le fond, il ne faudrait pas perdre de vue l'essentiel...
Salutations
Yannick
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