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Je ne peux m'empêcher, en cette période des Jeux Olympiques de Sydney, de souligner l'actualité de Tom Bombadil. En effet, dans l'une des versions préparatoires du Seigneur des Anneaux, Tom déclare : "I am an Aborigine, that's what I am, the Aborigine of this land" (Home VI, 121).
A l'heure où l'Australie a soif de montrer sa reconnaissance du peuple aborigène, si quelqu'un pouvait donc légitimement s'emparer d'un anneau (olympique ?), c'était ce vieux Tom.
J'en termine avec ces divagations (certainement dues au décalage horaire ;-)) en revenant sur la cérémonie d'ouverture des Jeux : un immense dragon métallique, qui crachait du feu, s'avançait, menaçant. Il n'était pas sans rappeler la description des terribles machines à l'assaut de Gondolin dans le Livre des Contes Perdus : "d'autres de bronze et de cuivre reçurent des cœurs et des esprits de feu brûlant, et ils réduisaient en cendres tout ce qui se trouvait devant eux par la terreur de leur souffle (...)" (LCP, II, 3 ; FrHome II p. 216).
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Up jubilaire qui s'impose... :-)
Il était temps de répondre à Fangorn alors que nos athlètes d'Eriador peinent à trouver de l'or en Chine, autre pays des Dragons.
Silmo FdS
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Tiens, en parlant des Jeux Olympiques...
L'expression "seigneur des anneaux" pour désigner les champions olympiques semble être définitivement entrée dans le vocabulaire du journaliste sportif lambda. On la retrouve actuellement un peu partout dans les média, notamment appliquée au nageur Michael Phelps, comme ce petit détour par Google le montre éloquemment...
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Ah, oui?
C'est étonnant puisque M. Phelps, c'est plutôt dans Mission impossible :-)
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