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#76 04-08-2025 23:13

sosryko
Inscription : 2002
Messages : 2 006

Re : Ce soir, c'est trilogie

J'aime notre ami JR qui se bidonne en arrière plan ; j'entends presque son rire smile
Merci à Laegalad pour cette belle archive et à toi, cher Silmo, de nous la faire partager.
J'ai des envies de paella moi maintenant ;-)
S.

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#77 05-08-2025 10:19

Cédric
Lieu : Près de Lille
Inscription : 1999
Messages : 5 844
Webmestre de JRRVF
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Re : Ce soir, c'est trilogie

Oohhh, quel beau souvenir !
Un Moot assez mythique dont, je suis sûr, chaque participant a gardé le souvenir.
Chef Silmo était déjà aux fourneaux à l'époque !
Merci à Laegalad et toi pour cette remontée dans le temps smile

Et oui, moi aussi, une paëlla me fait bien envie !

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#78 09-08-2025 23:59

Hyarion
Inscription : 2004
Messages : 2 464

Re : Ce soir, c'est trilogie

Le 2 juillet dernier, votre serviteur Hyarion a écrit :
Silmo a écrit :

Notre ami Benjamin aura certainement un autre avis, rereOuf, on se limite au 21eme siècle, sinon on n'en finirait pas.  :D

J'aurai effectivement des choses à dire, cher François, mais ces derniers jours ont été épuisants (beaucoup de boulot, avec en sus la chaleur caniculaire que je ne supporte pas...), et j'ai déjà dépensé mon quota d'énergie forumesque cette nuit, dans deux autres messages ailleurs en ces lieux : je tâcherai de revenir plus tard...

En attendant, sachez que les deux classements en question des 100 meilleurs films du XXIe siècle, celui du New York Times (mentionné par JR/Isengar) et celui de la BBC (mentionné par Silmo), peuvent être consultés et comparés à partir du même site web francophone, celui de SensCritique.

Pour mémoire :

Malgré la chaleur caniculaire qui est revenue ces jours-ci (même si heureusement que les nuits sont maintenant un peu plus longues), je reviens donc un peu pour ma part sur ces classements de films du XXIe siècle signalés précédemment dans le présent fuseau en juin dernier, quoique seulement pour évoquer en particulier certains films de ce début de siècle, au-delà même desdits classements.

Pour mémoire, il avait notamment été question d'un certain long métrage particulièrement bien classé :

Le 29 juin, Silmo a écrit :

Sur le podium des trois premiers je suis super heureux,  Mulholland Drive, de David Lynch (2001) que j'aurais voté avant Paradise, oui, mille fois oui, un film à l'envers qui ne se comprend qu'au générique de fin, faut être attentif (faut rester dans la salle, le seul film où je retournai dès la séance suivante au mk2 Beaubourg, parce que je n'avais pas compris le scénario à rebour [...]

Le même jour, Silmo a écrit :

Ah mais, voici un autre classement qui, ouf,
met Lynch et Mullolhand Drive en tête, je ne me trompais pas, hi hi hi.

Le même jour, Beruthiel a écrit :

Tout à fait d’accord avec toi pour Mulholland Drive, Silmo  !!! L’un de mes films préférés. Vu moi aussi deux fois à quelques jours d’intervalle à sa sortie.

Le lendemain, Silmo a écrit :

Merci Beruthiel
On est OK sur "Mullholand Drive" le film de ce siècle, c'est mon top absolu.
Il faut effectivement le revoir deux fois et relire jusqu'au bout le générique, comprendre la dédicace très émouvante de Lynch, sinon incompréhensible (super Lynch).

Or donc, le film Mulholland Drive de David Lynch est sorti en salles (en France) en novembre 2001, et j'étais alors passé à côté, bien qu'allant à l'époque encore au cinéma très souvent, plusieurs fois par mois et pratiquement chaque semaine (hors coupure estivale). De fait, tout le long de cette année-là, en 2001 donc, j'étais allé voir de nombreux longs métrages, pour n'en citer ici que quelques-uns (en me basant chronologiquement sur mes archives de fréquentation personnelle des cinémas) :
- en janvier, Mortel Transfert de Jean-Jacques Beineix (dont j'ai déjà parlé ailleurs en ces lieux) ;
- en février, Le Pacte des loups de Christophe Gans (vu alors trois fois [!] en salle) et Sous le sable de François Ozon (avec Charlotte Rampling) ;
- en mars, Stalingrad (Enemy at the Gates) de Jean-Jacques Annaud ;
- en avril, Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet (vu deux fois en salle en avril et mai) ;
- en mai, Apocalypse Now Redux de Francis Ford Coppola (la version rallongée de 2001 antérieure au récent “Final Cut”, vue une deuxième fois au cinéma en juillet de cette année-là) ;
- en juin, Les Âmes fortes de Raoul Ruiz (avec Laetitia Casta) ;
- en juillet, Malena de Giuseppe Tornatore (avec Monica Bellucci) ;
- en août, Shrek d'Andrew Adamson et Vicky Jenson (début d'une série de films d'animation dont l'intérêt n'a cessé de baisser par la suite) et la Planète des singes (Planet of the Apes) de Tim Burton (d'après l'œuvre de ce pauvre Pierre Boulle : adapter seulement son roman depuis les années 1960 était bien suffisant jusqu'au dit Tim Burton, et je déteste par principe absolument tout ce qui a été fait depuis à partir de son concept) ;
- en septembre, L'Anglaise et le Duc d'Éric Rohmer et La Chambre des Officiers de François Dupeyron (deux films historiques très soignés) ;
- en octobre, Sur mes lèvres de Jacques Audiard ;
- en novembre, Chevalier (A Knight's Tale) de Brian Helgeland (avec Heath Ledger) et Ma femme est une actrice d'Yvan Attal (avec son épouse Charlotte Gainsbourg) ;
- en décembre, le film animalier Le Peuple migrateur de Jacques Perrin, Jacques Cluzaud et Michel Debats, et bien sûr pour finir Le Seigneur des Anneaux : la Communauté de l'Anneau (The Lord of The Rings: The Fellowship of the Ring), premier film de la première trilogie de Peter Jackson (vu deux fois au cinéma à l'époque).

Comme je l'ai dit, la liste n'est pas exhaustive, car j'allais voir alors presque tout ce qui sortait dans les salles obscures, presque un peu comme une sorte de festivalier, pouvant passer ainsi du « sérieux » au « moins sérieux » d'une séance à l'autre : ainsi par exemple, en juin 2001, quelques jours après avoir vu Les Âmes fortes de Raoul Ruiz, adaptation du roman de Jean Giono (avec Laetitia Casta donc, et aussi notamment John Malkovich parlant français, si je me souviens bien), j'étais allé voir HS Hors service de Jean-Paul Lilienfeld (avec Dieudonné M'Bala M'Bala [avant que celui-ci ne fasse ses adieux à l'humour], Lambert Wilson, François Berléand et Lorànt Deutsch), « un mini-“Pulp Fiction” à la française, franchement distrayant » pour citer un critique du journal Le Parisien de l'époque, mais qui se trouve être à peu près complètement oublié aujourd'hui. Et je pourrais citer d'autres films, plus ou moins oubliés, plus ou moins oubliables... 

Bref, toujours est-il que je n'avais pas vu Mulholland Drive en salle à l'époque, mais seulement quelque temps après en vidéo (peut-être d'abord en VHS, ayant plus tard acquis un DVD du film en tout cas), puis finalement sur grand écran lors d'une séance estivale de cinémathèque en plein air il y a déjà une quinzaine d'années, si je me souviens bien... Peut-être avais-je été initialement peu motivé, entre autres, par le souvenir d'une certaine adaptation de Dune de Frank Herbert, que j'ai eu longtemps si souvent du mal à regarder jusqu'au bout sans m'endormir, avant plus récemment de voir ce film de Lynch de 1984 remonter peu à peu dans mon estime, car le réalisateur, même s'il a quelque peu « renié » ce long métrage, me parait avoir fait un travail sérieux et honnête avec celui-ci, qui a certes ses gros défauts (identifiés depuis longtemps) mais aussi ses qualités (notamment son introduction et sa musique). Je connais par ailleurs d'autres films de Lynch, mais pour la plupart d'entre eux, j'avoue avoir souvent eu un peu trop de mal à « entrer dedans » pour sans doute pleinement les apprécier à leur juste valeur : seul peut-être Elephant Man (The Elephant Man), son chef d'œuvre de 1980, me parait être un film immédiatement accessible au grand public, quoique son sujet, très fort émotionnellement, imposait sans doute de lui-même cette accessibilité, même si cela reste bien en soi un long métrage de David Lynch.

Pour en revenir à Mulholland Drive, soyons honnêtes : le film est a priori incompréhensible, car volontairement cryptique comme très souvent avec Lynch, mais je n'ai pas cherché à le décoder absolument, même en sachant que le propos du film peut s'expliquer « en partant de la fin » ou en tout cas a posteriori. Mulholland Drive m'a, en fait, parlé d'une autre manière, de façon à la fois toute personnelle et sans doute marginale par rapport à tout ce que l'on a pu en dire.

1754800446_mulholland_drive_david_lynch_2001_palmiers1.jpg

L'action du film se passe à Los Angeles (L.A.), la cité des anges et surtout la ville de l'usine à rêves qu'est Hollywood, soit la cité des rêves selon Lynch lui-même. C'est précisément avec une image de rêve que j'ai débarqué à L.A. en juillet 1999, l'année où du reste le film de Lynch a été en grande partie tourné, sur place. Je me souviens des lumières de la ville le premier soir en allant à l'hôtel, après une longue retenue à la douane de l'aéroport (on a cru que j'avais mis de la drogue dans les noix aveyronnaises que j'avais dans mes bagages et qui, après vérification tatillonne, m'ont tout de même été confisquées), et je me souviens aussi du lendemain matin, lors du petit déjeuner dans cet hôtel où j'avais passé la nuit, situé sur Colorado Boulevard, à Pasadena. Il y avait à l'époque, et il y a peut-être encore toujours, des palmiers bordant cette partie du boulevard, des palmiers du genre Washingtonia (palmiers jupons) typiques de cette région en Californie, avec leurs stipes (faux-troncs) très élancés et leurs feuilles ou palmes au faîte (sommet) toujours très vertes, et montrées ainsi pleines de vie dans les films, en photos, sur des affiches, etc. Or c'est ce qui m'a marqué, ce matin-là, en regardant les arbres sur Colorado Boulevard, à travers les vitres de la salle du breakfast pendant que je déjeunais : les palmiers étaient à peu près comme dans les films, mais avec leurs palmes vertes en partie desséchées, grillées aux extrémités par le soleil, et ainsi vus « en vrai », sans notamment les filtres colorés dont sont souvent saturés les images filmées aux États-Unis qui nous parvenaient alors en Europe. C'était très symbolique pour moi, dès mon arrivée, un peu comme si j'étais passé « de l'autre côté du miroir », quoique dans le sens inverse de celui d'Alice : j'avais débarqué dans le réel derrière le rêve, en ayant conscience que les Américains, à divers égards, vivent dans leur propre film, dont nous n'avons longtemps vu, ailleurs en Occident, que la présentation fantasmée à travers notamment l'industrie hollywoodienne. Dans le film de Lynch, on voit parfois ces palmiers typiques de L.A. et de sa banlieue, mais bien verts et conformes à la représentation idéale de la cité des rêves, à ne pas percevoir toutefois sans doute au premier degré dans l'esprit du cinéaste, et ce sont donc à mes impressions personnelles vécues sur place que ces arbres me font penser lorsque je revois les images de ce long métrage.

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Un peu moins d'un mois plus tard, pour rentrer en Europe, je revenais à L.A. où je passais notamment ma dernière nuit, avant le vol du retour, dans une maison de la « rue (ou allée) de Vénus » (Venus Drive) sur le « mont Olympe », ou plus exactement dans le quartier résidentiel de Mt. Olympus sur les Hollywood Hills, au dessus de Hollywood Boulevard : je vous épargne les détails, mais telle fut, entre autres choses et si j'ose dire, la part mythique de ma toute petite part du « rêve américain » dans la cité des rêves...

Pour en revenir aux classements de films précédemment signalés, j'ai remarqué qu'outre Mulholland Drive (2e long métrage dans le classement du New York Times, 1er dans celui plus ancien de la BBC), un autre film figure en assez bonne place (7e pour le New York Times, 6e pour la BBC), à savoir Eternal Sunshine of the Spotless Mind de Michel Gondry, sorti en salles en 2004. Je me souviens être allé voir ce long métrage deux fois de suite sur grand écran, en novembre de cette année-là. Cela fait assez longtemps maintenant que je ne l'ai pas revu, mais c'est un excellent film, tourné dans les États de New York et du New Jersey, dans des conditions parfois très improvisées sans pour autant que cela se voit à l'écran. Kate Winslet et Jim Carrey y interprètent des rôles principaux alors volontairement à contre-emploi vis-à-vis de leurs registres habituels, tout comme un certain Elijah Wood, ici dans un rôle plus secondaire mais contribuant nettement à casser son image « gentiment larmoyante » de Frodo Baggins dans la première trilogie de PJ, alors encore toute récente. La musique originale du film, composée par Jon Brion, est constituée de pièces brèves mais marquantes et totalement en harmonie avec le ton et l'esprit du long métrage (ton et esprit auxquels la bande-annonce française de l'époque ne rend d'ailleurs pas justice, me semble-t-il, mais c'est un détail). La mise en scène de Michel Gondry, ingénieuse et originale derrière une apparence générale « simple », me parait bien servir le propos – oscillant entre naturalisme et folie, entre légèreté et mélancolie – de cette histoire d'amour.

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Le scénario de ce film m'avait suffisamment intéressé pour que je tienne à m'en procurer un exemplaire, publié en anglais à l'époque chez Newmarket Press à New York (avec une introduction de Michel Grondry traduite du français par lui-même). Il a été écrit en 2002-2003 par Charlie Kaufman, d'après une histoire imaginée par Gondry, Pierre Bismuth et ledit Kaufman, ce dernier ayant précédemment scénarisé notamment Dans la peau de John Malkovich (Being John Malkovich), un film de Spike Jonze (avec évidemment John Malkovich, notamment dans une fameuse scène d'« auto-exploration » de l'acteur dans sa propre tête réussissant à être aussi hilarante que cauchemardesque), sorti en 1999 et que j'avais alors vu en janvier 2000, mais en ressortant de la salle avec une certaine sensation de malaise tant le scénario m'avait paru pervers, jusque dans sa conclusion. Ce n'est pas le cas avec Eternal Sunshine of the Spotless Mind, même si son sujet – le couple, son usure, ses désillusions... – est traité d'une façon elle aussi pour partie inquiétante et qui en tout cas donne à réfléchir. Pour l'anecdote, laquelle remonte déjà à sept/huit ans, je me souviens que j'avais proposé à mon ex de l'époque de revoir un jour ce film pour la première fois avec elle, mais celle-ci n'avait alors pas voulu... parce que cela lui aurait trop péniblement rappelé, pensait-elle, une de ces précédentes relations de couple ! Tant pis. Peut-être que ce long métrage s'apprécie mieux quand on a appris, autant que possible, à vivre avec son vécu en matière de relations, affectives, sexuelles, amoureuses. Car voila pourquoi Eternal Sunshine of the Spotless Mind donne à réfléchir : que se passerait-il si on nous offrait l'opportunité d'effacer de notre mémoire tout souvenir douloureux ? Serions-nous ainsi libérés d'un passé aliénant car conditionnant notre avenir, ou bien renoncerions-nous ainsi à une part de notre humanité ? Tel est le point de départ de ce film, que je ne peux que fortement recommander, au-delà du fait qu'il soit plutôt bien placé dans les classements précédemment évoqués.

Du reste, il y aurait bien sûr d'autres choses à dire sur d'autres films que j'ai vu et qui figurent dans ces classements – même si, comme j'ai déjà eu l'occasion de l'écrire en ces lieux, je vais aujourd'hui bien moins souvent au cinéma qu'au tout début de ce siècle –, mais ce sera peut-être pour une autre fois.

Amicalement,

B.


[EDIT (10/08/2025, 10h53): rajout des illustrations et corrections de fautes diverses]

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#79 Hier 14:26

Silmo
Inscription : 2002
Messages : 4 129

Re : Ce soir, c'est trilogie

Hyarion a écrit :

Mulholland Drive, soyons honnêtes : le film est a priori incompréhensible, car volontairement cryptique comme très souvent avec Lynch, mais je n'ai pas cherché à le décoder absolument, même en sachant que le propos du film peut s'expliquer « en partant de la fin »

Pour être précis, pas tout à fait en partant de la fin du film mais plutôt en lisant jusqu'au bout le générique de fin  smile
Tu  as parlé de l'usine à rêves d'Hollywood et le film ne parle que de ça, rêves impossibles, inaboutis qui se transforme en cauchemar, ponctué de quelques scènes mystérieuses ou oniriques : une jeune femme débarque dans la cité des anges et avec des rencontres de hasard commence une petite carrière, rencontre producteurs et réalisateurs.... tout cela occupe les  du film En fait cette première partie principale n'est que le flash-back de tout ce qu'elle s'est imaginé et qu'elle se remémore au moment où elle se tire une balle après avoir compris que toute cela n'était que fantasmes, le dernier quart film replace les fait dans leurs réalité, les personnes pour qui elle pensait être importante alors qu'elle était insignifiante, les illusions qu'elle a forgées Enfin, tout au bout du générique apparaît le nom de nom de cette jeune actrice, à laquelle Lynch rend discrètement hommage avec la date de son suicide - leurrée comme tant d'autres par le rêve hollywoodien  neutral
A revoir en dvdSilmo

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#80 Hier 18:30

Hyarion
Inscription : 2004
Messages : 2 464

Re : Ce soir, c'est trilogie

Silmo a écrit :

A revoir en dvd

Il est quelque part dans ma vidéothèque, donc, oui, à l'occasion, même si j'ai pour le moment d'abord retrouvé mon DVD d'Eternal Sunshine of the Spotless Mind... ^^

Concernant le propos de Mulholland Drive, à te lire, il faut croire que si le film m'a parlé d'une autre manière, comme je l'ai écrit avec mon histoire personnelle de palmiers californiens, je n'étais pas, au fond, très éloigné des intentions précises de Lynch... même si je n'ai jamais voulu, pour ma part, faire une carrière d'acteur à Hollywood. ^^'

Amicalement,

B.

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#81 Hier 22:40

Beruthiel
Inscription : 2002
Messages : 201

Re : Ce soir, c'est trilogie

Hyarion a écrit :

Concernant le propos de Mulholland Drive, à te lire, il faut croire que si le film m'a parlé d'une autre manière, comme je l'ai écrit avec mon histoire personnelle de palmiers californiens, je n'étais pas, au fond, très éloigné des intentions précises de Lynch...

Je m’étais fait la même remarque en te lisant : ton ressenti fait bien écho au thème de Mulholland Drive : le rêve (les feuilles vertes des palmiers) et la réalité derrière le rêve (les feuilles desséchées)…
Concernant l’intrigue du film, je la comprends comme toi, Silmo. Il y a cependant des éléments qui échappent à la compréhension (comme cette sorte de monstre caché derrière un mur à la sortie du restaurant). Mais c’est très bien qu'il reste du mystère….

J’avais aussi vu Eternal Sunshine of the Spotless Mind. Je ne m’en souviens plus très bien mais je sais que j’avais aimé.

C.

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#82 Hier 23:25

Silmo
Inscription : 2002
Messages : 4 129

Re : Ce soir, c'est trilogie

S'agissant d'un cauchemar durant un speed, avant pour la jeune fille de sombrer définitivement, les moments onirique (le théâtre bleu) et l'apparition  près du restaurant me semblent seulement relever du delirium tremens et c'est une incohérence cohérente.
S

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