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Bonjour à tous les membres de cette communauté ! :D
Je suis étudiante en dernière année en latin-français et prépare actuellement un mémoire sur le Seigneur des Anneaux, avec l'aide précieuse d'un membre bien connu ici, shudhakalyan, qui a déjà eu la gentillesse de se séparer temporairement d'une partie de sa bibliothèque sur Tolkien^^. Je traite particulièrement de l'influence de la mythologie gréco-latine dans l'oeuvre de Tolkien. Bien entendu, ce n'est pas ce qui ressort à priori (on pense plutôt à la culture nordique et celtique), néanmoins, étant donné que Tolkien avait une parfaite maitrise du latin et du grec, connaissait très bien la littérature classique et a passé une année universitaire dans une filière gréco-latine, un "fond" mythologique de cette culture est très probablement présent dans son oeuvre (du moins je l'espère, sinon je n'aurais pas grand chose à raconter dans mon mémoire ^^). Après tout, Tolkien déclare même avoir"découvert le sentiment du plaisir littéraire chez Homère" (Cf. Lettre 142 à Robert Murray)
Je me consacre principalement au SdA mais étant donné sa grande complémentarité avec le Silmarillon ( Cf. Lettre 131 à Milton Waldman), je pense pouvoir en exploiter certains éléments tels que le rapprochement évident entre Numénor et l'Atlantide, Húrin et Maedhros (un fils de Fëanor) qui sont comparés à des "Prométhée" (Cf. Isabelle Patin, Tolkien et ses légendes) ou encore le caractère presque oedipien de Túrin.
Au sein même du SdA, voici quelques éléments "en vrac" (soyez indulgents, ce mémoire est en pleine construction^^ =p):
- Le Quenya est comparé par Tolkien à "une sorte de "latin elfique"" (Cf. Lettre 144 à Naomi Mitchison)
- Bien que l'armée des Ents en mouvement soit une sorte de réponse à Shakespeare qui avait traité un thème similaire mais d'une façon "médiocre" (Cf. Lettre 163 à W.H. Auden), des similitudes peuvent être observées avec les forêts en marche mentionnées par Ovide, dans les métamorphoses.
- Le parallèle entre Galadriel et les "ensorceleuse de l'Odyssée" (Cf. Charles Delattre dans Tolkien trente ans après). Delattre établit également un lien entre l'oeil de Sauron et la Méduse, au regard insoutenable. De même, il fait remonter l'épisode de la disparition de Bilbo, au début de l'oeuvre, à un motif antique: l'histoire de Gygès.
- l'épisode du Balrog, saisi au talon par Gandalf, évoque le fameux "talon d'Achille" (Cf. Paul Airiau, dans Tolkien trente ans après)
-le terme "moria" est l'anagramme de moira, qui signifie "destin" en grec, et est assez proche de mors, en latin (Cf. Vincent Ferré, Tolkien: sur les rivages de la terre du milieu).
- Un rapprochement est aussi évoqué par Vincent Ferré (op. cit.) entre Eowyn, dans ses aspects guerriers, et Camille, personnage de l'Enéide.
- certains labyrinthes tels que le marais des morts ou la Moria évoquent le dédale qu'affronta Thésée.
J'ai prévu de diviser mon mémoire en trois chapitres. Le premier traitera du projet de Tolkien de fournir une mythologie à l'Angleterre, le second sera consacré aux divers personnages manifestant des liens avec la mythologie gréco-latine, et le dernier aux milieux de l'oeuvre (et certains lieux comme Numénor).
Je vais également réaliser, d'ici janvier, un travail consacré au motif du labyrinthe dans le SdA, qui me permettra également d'aborder le lien avec la mythologie classique, et que je pourrais reprendre, partiellement, dans mon mémoire.
Toutes vos remarques, idées et suggestions sont les bienvenues :)
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Bonsoir et bienvenue, Priscille :)
Peut-être une autre piste à ajouter, le sujet des dryades ? Un fort beau fuseau que je prend plaisir à relire. Nous avions dévidé la pelote d'un côté, mais peut-être sauras-tu en sortir autre chose ?
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Bienvenu Priscille,
Dans ce sujet très intéressant, il te faudra toujours être prudente avec certains rapprochements ... Je prends cet exemple :
Mais l'étude des thèmes traités en commun par les 2 mythologies sera en revanche intéressante.
Peut-être d'ailleurs tout autant les thèmes traités différemment par les 2 mythologies ?
Jérôme
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Quelques pistes dans cet article http://www.tolkiendil.com/essais/influences/mythgreclat.
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Bonsoir Priscille,
Ce n'est pas en effet un chemin très emprunté que les influences de la mythologie classique sur Tolkien, quoiqu'elles soient certainement présentes.
Je ne sais pas, en revanche, si se concentrer sur le Seigneur des anneaux sera le plus fructueux. Il me semble qu'il y aurait beaucoup plus d'éléments à trouver dans le Silmarillion, du fait de sa nature plus directement mythologique - tandis que le SdA est une fantaisie dans un monde où cette mythologie est vivante, et s'exprime par allusions comme contexte culturel interne à l'oeuvre.
Puisqu'il s'agit de mythologie, une approche à laquelle on s'attendrait serait de comparer fonctions et attributs des dieux grecs avec celles et ceux des Valar et Maiar. Il y a des rapprochements assez évidents, qui ont été tentés sur par François Touchard cette courte page de Tolkiendil, mais c'est très survolé ; il y aurait certainement matière à faire beaucoup mieux, à cerner les rapprochements et les différences (une évidente étant que l'aspect amoureux et sensuel si important dans la mythologie grecque ne se retrouve guère chez les Valar - sinon chez les deux jeunes, Tulkas et Nessa, et significativement, dans le cadre d'un mariage).
La difficulté est de trier ce qui peut effectivement être une influence spécifiquement classique de ce qui est un motif merveilleux ou mythologique général. Par exemple, Aulë comme forgeron a peut-être des traits d'Héphaïstos, mais ils pourraient aussi bien venir d'autres forgerons merveilleux tels que le Wéland/Völundr germanique ou l'Ilmarinen finnois.
Par ailleurs, sur JRRVF, je me souviens que nous avions discuté de l'anneau de Gygès déjà cité, et il y a aussi un court essai de Nicolas Liau sur la catabase d'Aragorn sur le Chemin des Morts.
Il faut être très prudent en revanche sur les rapprochements phonétiques du genre Moria / moira. Moria signifie "gouffre noir" et n'a pas de lien évident avec l'idée de destin - notion qui existe bel et bien dans les langues elfiques, mais s'exprime par les termes umbar en quenya et amarth en sindarin... Il est bien possible qu'en inventant la racine elfique MOR liée à l'idée de noirceur et d'obscurité, Tolkien ait eu plus ou moins consciemment en tête des mots comme le latin mors... mais ce n'est qu'une spéculation qui n'apprend rien de bien neuf. Tolkien affirmait en tout cas ne pas travailler ainsi et rejetait ce genre de rapprochements, cf. sa lettre 297 à un certain M. Rang (citant entre autres un rapprochement, pas plus mal fondé, de Moria avec le mont Moriah biblique). Bien qu'elles soient assurément inspirées de langues de notre monde et en reprennent certains éléments, les langues inventées de Tolkien ont leur logique propre et doivent s'expliquer d'abord en rapport avec elles-mêmes.
A suivre sans doute...
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Beau croisement multiple de messages :)
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Bonjour Priscille, pour compléter le propos de Maître Moraldandil, un petit lien sur un article récent de Bruno Delorme à propos de Moria et de Catabase.
La traversée des Mines de la Moria. Catabase et Anabase des personnages de la Compagnie de l'Anneau : un exemple de traversée des Enfers dans « Le Seigneur des Anneaux
Pour ton travail, attention de bien faire la part des choses entre influences réelles, influences supposées, et ta propre liberté d'interprétation (applicabilité).
Mais si Shudhakalyan, est dans les environs, il saura attirer ta vigilance sur ce dernier point, puisqu'il me semble qu'il est passé maître en matière d'applicabilité :)
I.
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Merci pour toutes vos réponses =) Autant en si peu de temps...c'est plutôt impressionnant et très agréable ^^
Bien entendu, je suis tout à fait d'accord. Les mythes subissent évidemment un traitement, conscient ou non, qui les modifie, de façon plus ou moins importante. C'est aussi ce qui rend le paratexte parfois assez difficile à identifier, et, étant donné que, même si je lis le plus d'ouvrages possibles et que je me documente pas mal sur le sujet, je suis loin de tout connaitre du légendaire, je n'hésiterai pas à vous soumettre diverses idées =) En effet, j'ai parcouru les différents liens que vous m'avez donné et j'y ai déjà trouvé de nombreuses idées très intéressantes, qui sont notamment apparues de par la confrontation des points de vue (pour les liens concernant des discussions sur le forum, du moins).
Je pense notamment que rechercher et faire mention des différences entre les mythologies est une très bonne idée, à laquelle je n'avais pas pensé, étant focalisée sur leurs convergences...De même, vos arguments en matière de linguistique sont pertinents (et notamment la citation de la lettre 297, que je n'ai pas encore lue, idem pour celle qui mentionne les dryades. Shudhakalyan m'en avait également parlé comme d'une piste intéressante mais j'avoue ne pas avoir réagi devant la mention de celles-ci dans l'oeuvre) et je devrais effectivement davantage me consacrer sur la mythologie. C'est bien entendu l'aspect capital du mémoire, même si, je crois, la parenté entre le Quenya et le latin telle qu'elle est décrite par Tolkien mérite d'être citée, mais probablement pas beaucoup développée.
En parlant des fameux "lieux communs", j'aimerais avoir votre opinion sur l'allusion de Tolkien aux "héroïques cavaliers «homériques»" (Cf. lettre 131 à Milton Waldman)inclus dans le SdA. J'avais lu, dans Clés pour le Seigneur des Anneaux, je pense, une allusion semblable qui était attribuée aux hommes du Rohan, mais la qualité de cet ouvrage était soumise à caution par certains...
Encore une fois, merci à tous pour vos remarques =)
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Arf je viens de m'apercevoir que j'avais écorché ton pseudo Yyr, je suis désolée... je l'aurais édité si j'avais pu T_T
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shudha boit du petit lait d'avoir été deux fois évoqué si louangeusement dans le même fuseau en deux jours après avoir si longtemps et honteusement déserté les lieux... ah ce sentiment de consécration est d'autant plus enivrant dans un fuseau déjà superbe auquel on n'a nullement contribué :p, même si je me débats encore pour savoir jusqu'à quel point le clin d'œil isengarien à mon applicabilité est à plusieurs facettes... un peu comme les Hobbits devant le fameux "I don't know half of you half as well as I should like and I like less than half of you half as well as you deserve"...
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@Priscille : Il n'y a pas de mal :)
À mon avis, tu gagneras beaucoup à un moment ou un autre à te plonger dans la lecture de Les Monstres & les critiques (Christian Bourgois, 2006), p.15-48 : Tolkien lui-même aborde, à travers Beowulf, des traits communs et des traits distinctifs entre mythologies nordique & grecque, et ses propos sont très éclairants pour sa propre mythologie bien entendu.
Pour le « latin des haut-Elfes » l'expression ne nous renverra sur rien, je pense, en matière de symbole ou de mythe ... il s'agissait juste d'une expression pour faire comprendre au lecteur la différence, à l'époque de la Guerre de l'Anneau, entre le quenya et une langue elfique demeurée vivante comme le sindarin : le quenya n'était plus utilisée que dans les livres ou les cérémonies ...
@Moraldandil : beau croisements en effet, et quel plaisir de te relire ici ! :) :) :)
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beauxplaisir → joie :)
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Bonjour,
dans un vieux fuseau intitulé "Tuor et la Mer" (pinaise, en février 2002, un de mes premiers posts ;-)) j'avais suggéré quelques rapports entre Tuor et Thésée à propos de points communs troublants:
- Une cité libre (Athènes/Gondolin);
- Un roi et son héritier (Egée et Thésée / Turgon et Tuor);
- La faveur particulière du 'dieu' de la mer pour le héros, capitale dans les deux cas (Poséidon / Ulmo);
- Un héros élevé par sa mère en l'absence de son père;
- Des armes laissées au héros sous un rocher pour être reconnues plus tard par le roi / beau-père.
Cédric, notre bon ouebmaitre, avait alors suggéré un autre parallèle entre le suicide d'Egée (à la vue des voiles noires de Thésée) et le suicide de Denethor (au moment de l'arrivée de la flotte des pirates - en fait conquise par Aragorn, mais Denethor l'ignore)
Silmo
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Mmm, il faut le dénicher celui ci, mais voilà : Tuor et la Mer ... Presqu'une synthèse de Silmo, on y trouve du sel, de la mer, de la lune et du rugby :D
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Et un lien vers Tuor & la mer — où l'on apprend aussi l'origine de Silmo :)
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Encore un croisement ?! :)
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Décidément, ça se bouscule ici :D
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Au passage, si l'envie t'en prenait de publier le mémoire en question sur un site internet spécialisé sur Tolkien, Tolkiendil et sa section Essais est toute ouverte! N'hésite pas à me contacter si ça te tente ;)
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Youhou encore plein de réponses =D
Alors dans l'ordre:
Bien qu'il est vrai que je ne t'avais pas encore soumis la plupart de ces pistes/hypothèses, tu es trop modeste enfin ;) ton seul soutien optimiste et encourageant, pour ne mentionner que cet aspect^^, est déjà d'une grande aide !
Je l'ai déjà lu mais tu as tout à fait raison, cela mérite clairement de l'intérêt et donc une relecture (je me souviens de l'avoir parcouru en étant assez fatiguée ce qui a probablement entrainé un défaut d'attention :s )
- Une cité libre (Athènes/Gondolin);
- Un roi et son héritier (Egée et Thésée / Turgon et Tuor);
- La faveur particulière du 'dieu' de la mer pour le héros, capitale dans les deux cas (Poséidon / Ulmo);
- Un héros élevé par sa mère en l'absence de son père;
- Des armes laissées au héros sous un rocher pour être reconnues plus tard par le roi / beau-père.
Cédric, notre bon ouebmaitre, avait alors suggéré un autre parallèle entre le suicide d'Egée (à la vue des voiles noires de Thésée) et le suicide de Denethor (au moment de l'arrivée de la flotte des pirates - en fait conquise par Aragorn, mais Denethor l'ignore)
ah merci ! voila encore de la matière à intégrer à mon travail =D
En parlant de Denethor, assurément caractérisé par l'ubris/hybris (de même, d'ailleurs, que Sarouman), je me demandais si ce "défaut", provenant clairement de la tragédie grecque, était également un lieu commun, qu'on retrouve également dans la mythologie nordique, que je connais relativement peu.
Quant à l'évocation de Thésée, elle me rappelle le cours auquel j'ai assisté aujourd'hui(Typologie et permanence des imaginaires mythique, sur le thème du labyrinthe). Le prof a insisté (outre, sur la fameuse vache bois construite par Dédale, qui avait pour but de satisfaire le désir contre-nature de Pasiphaé (la future maman d'un petit chérubin mi-homme mi-bovin, alias le minotaure, que je ne mentionne pas seulement pour faire joli mais qui semble, pour moi, présenter une certaine ressemblance avec le balrog (mais peut-être ne sont-ce là que des impressions guidées par l'adaptation cinématographique), rencontré précisément dans un labyrinthe), envers un taureau...) sur la curiosité d'Icare, qui l'avait mis en danger, et finalement tué, alors qu'il s'échappait du labyrinthe avec son père (qui lui survivra). Parallèlement, me suis-je dit (oui oui je vis SdA, je rêve SdA, je mange SdA... ah non pas celui-là^^) c'est la curiosité de Pippin qui, par son fichu caillou^^, met les compagnons en danger et provoque in fine la "mort" (toute relative certes) de Gandalf, alors qu'ils approchaient de la sortie de la Moria. Le groupe est divisé, ayant perdu un membre dans l'ancienne demeure des nains. Bien entendu, je ne dis PAS que Tolkien a consciemment réinterprété cette partie du motif mythique, je me contente de noter des similitudes entre le mythe antique du labyrinthe et l'épisode qui se déroule également au sein d'un véritable dédale. Bref, cela n'a peut-être aucune pertinence mais comme cela m'a traversé l'esprit, je vous en fais part^^
Laegalad, merci pour cette deuxième contribution =)
Ce serait un honneur =) Néanmoins, j'ai jusqu'à fin mai (au plus tôt^^) pour réaliser ce mémoire, donc ce n'est pas encore à l'ordre du jour. Malgré tout, j'avoue déjà avoir effleuré l'idée de le publier sur un site francophone consacré à Tolkien, comme justement Tolkiendil (suite aussi aux suggestions de Shudha (tu m'excuseras d'ailleurs de décapiter ton pseudo mais ce diminutif est quand même vachement plus commode^^)=> réminiscence de la vache...décidément ca m'a marquée ahem)mais j'attends de produire un texte qui ne me fasse pas honte (ni à ceux qui m'auront aidée^^) et dès que ce sera le cas, ce sera avec grand plaisir que j'accepterais ton offre ! =D
bon j'espère que je n'oublie rien et que je ne suis pas trop absconse mais il commence à se faire tard, et mon cerveau (de blonde ce qui n'arrange rien) tourne déjà au ralenti^^
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Par ailleurs, il existe d'importants rapprochements entre le latin et le quenya, comme l'indique Tolkien dans la Lettre n° 144 :
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Tu peux aussi dire Séb sans craindre de révéler mon identité secrète, Priscille ;) Sinon, Isengar s'est spécialisé dans les surnoms possibles du type Shudhy, Shu, etcetera (sûrement avec l'aide de Silmo ou Laegalad d'ailleurs !! je ne me souviens plus de tout, il y a des choses qu'on préfère oublier... xD)
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Point d'arrière-pensée dans ma flatterie, Chou.
J'avais noté dans mes tablettes que l'article "Allégorie et Applicabilité" d'un certain futur dictionnaire était griffée de ton patronyme civil.
Alors je me suis dit "Séb, c'est bien". ;)
I.
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Allez, je m'offre pour friandise entre deux partiels un petit tour sur Jrrvf :)
PS : notre mise en forme 'Réf.' pour les références externes au forum — et en particulier pour les passages de Tolkien — est pourtant si belle ... ;)
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Nous, Shuwy, participer à l'explosion exponentielle de dérivés de ton pseudo ? Nous n'aurions pas osé. C'est vraiment mal nous connaître, mon cher Shudada. Et quand bien même nous le ferions, ce ne serait que par taquinerie affective et sympathique ^_^
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Isengar est l'auteur de "Mon Shouchenn" e tu me dois le "wookie - shushubaka" :-D
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J’interviens tardivement, je ne suis pas très fan de la comparaison Œdipe – Turin, même si je l’ai moi-même rapidement évoquée dans ma conférence de 2003 à Oxford (dont un cp rendu est sur ce site « lecture Dumezilienne du Narn »). Je pense qu’il y aurait pas mal à dire sur l’anneau de Gyges. Ce thème de l’anneau de Gyges est d’ailleurs rapidement évoqué dans le premier tome de « the history of the hobbit » de JD Rateliff. Dans le même livre tu trouveras aussi lors du combat contre les araignées une comparaison entre Thésée et Bilbo, mais le thème a finalement été rejeté par Tolkien et n’est donc pas dans la version publiée.
Sinon tu peux te référer utilement au troisième tome des livres de Alex Lewis et Elizabeth Currie « the fosaken realm of Tolkien ». Il est pratiquement entièrement consacré au lien Guerre de Troie et TDM.
Enfin Jessica Yates a donné une conférence à Oxford sur le sujet « Astyanax et Tolkien ». Je ne crois pas que le texte en soit publié, mais si tu es intéressée je pourrai te mettre en relation avec elle.
N’hésite pas à me contacter
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je sens que jrrvf va avoir mention très bien à son mémoire :-)
vincent f.
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Pas d'idée a priori... cependant il est singulier que Tolkien ait utilisé des composés grecs à deux reprises pour gloser Rohan et Rohirrim. P. 178 des Lettres (en VO), il glose Rochann, Rohan par "Hippia"; et dans VI:440 (The Return of the Shadow, brouillons du SdA) il y a une carte avec des noms pour ceux qui deviendront les Rohirrim : on a des noms pas inattendus tels que Horsekings et Rochiroth... mais aussi Hippanaletians et Anaxippians ("princes des chevaux", donc), noms que Christopher Tolkien qualifie de surprenants.
Que les Rohirrim soient un peuple de cavalier est un point majeur de divergence avec les Anglo-saxons historiques. Shippey dans The Road to Middle-earth suggère un rapprochement entre les Rohirrim et les Goths (à l'époque où ils habitaient la steppe pontique, dans le sud de l'actuelle Ukraine). Mais il n'est pas impossible que Tolkien ait aussi brodé sur les souvenirs d'autres peuples cavaliers - les Scythes, par exemple, qui étaient le prototype du peuple cavalier pour les Grecs de l'époque classique.
Ce serait à examiner... mais là, on sort de la mythologie pour entrer dans l'histoire.
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Plus amusant (mais une fois de plus, plus "historique" que mythologique) : en composant les arbres généalogiques de Hobbits, Tolkien s'est amusé à quelques allusions grecques ou latines. Par exemple, les Brandbouc ont des surnoms flamboyants qui contrastent comiquement avec leurs noms à consonance vaguement galloise, et sont sensés être des reprises des titres portés par les rois de Fornost. Cf. XII:103. On en a des classiques : Gorhendad Astyanax, Madoc Superbus, Gorboduc Crassus, Sagramor Aureus, Caradoc Dives, et des noms comme Crassus, Flavus, Crispus, Fulvus, Marcus, Columbus, Malampus pour les hommes, Bellissima, Cara, Primula, Mantissa, Melissa pour les femmes. Il y en a aussi à saveur franchement byzantine : Marmaduc Pancrator, Meriadoc Porphyrogenitus, un fille nommée Basilissa. Et il y a un Belisarius Bolger !
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Précisons que ces surnoms n'apparaissent que dans les brouillons du SdA, pas dans la version publiée — Tolkien a préféré utiliser des surnoms anglais (souvent de même sens) pour les Brandebouc. Quant aux Bolger, leur arbre n'apparaissait pas dans la version publiée du SdA.
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Je repense également à une intervention de Murray Smith à Oxford en 2009 sur le thème de la comparaison entre Bucéphale et Felarof. La encore le texte n’a pas été publié mais je peux te mettre en relation si nécessaire
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Isengar, Silmo, Laegalad... merci pour ces souvenirs qui m'ont mis la larme à l'œil... si peu de temps et tant de nostalgie déjà :p
vincent : on ne peut pas encore mettre un site internet comme promoteur officiel de mémoire ? ah là là, le monde académique est en retard sur son temps :D
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Priscille, je ne sais pas si ça peut t'intéresser, mais j'ai écrit un court article sur les inspirations de l’Égypte antique sur l'île de Númenor (et plus généralement, Gondor, Arnor, etc.) pour L'Arc et le Heaume n°3 à paraitre chez Tolkiendil, avec une section sur l’Égypte ptolémaïque (donc grecque). C'est moins mythologique qu'historique, mais ça peut éventuellement te donner une ou plusieurs pistes supplémentaires.
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Tout d'abord, pardon d'avoir mis si longtemps à répondre mais je suis un peu débordée par la préparation de mon stage de latin -__-'
Merci pour ta réponse =) je vais donc tenter d'obtenir un avis auprès d'un professeur spécialisé dans ce domaine, en le contactant par mail. Je vous posterai la réponse (enfin j'espère qu'il me répondra Oo sinon j'essayerais de le "chopper" à la sortie d'un auditoire :p)
Ahah ca marche ^^ C'était effectivement cette crainte qui me retenait hum =p
Merci aussi à toi Jean, pour ces nombreuses pistes =D
Il le mériterait certainement ^^ Quant au mien, je vais faire de mon mieux =)D'ailleurs, encore une fois, je vous remercie pour les nombreux éléments que vous m'avez apporté (et apporterez peut-être encore. Qui sait un éclair de génie peut vous traverser l'esprit pendant que vous serez sous la douche ^^) et bien entendu, la contribution de cette communauté ne sera certainement pas oubliée dans les remerciements d'usage (en bonne place =p ), ainsi que dans les références =)
Moraldandil, merci pour ces précisions sur le Rohan ! Les renseignements que tu apportes sur les surnoms des Brandbouc sont effectivement assez amusants^^ le clin d'oeil est flagrant mais je verrais si je peux l'exploiter puisque cela n'apparait pas dans le texte publié.
Avec plaisir Druss, je m'arrange avec toi en MP ^^
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Arf... encore une fois j'ai parlé trop vite ^^ Il n'y a pas de mp (ou je suis aveugle en plus^^) et tu ne renseignes pas ton email Druss. J'aimerais donc beaucoup que tu m'envoies ce document (priscille_henon@hotmail.com) dont la partie sur l'Égypte hellénique pourrait s'avérer pertinente =)
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Je crois avoir corrigé mon profil. Je t'ai envoyé un mail avec l'article :)
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Merci encore ;)
Ton profil est effectivement corrigé et on voit ton adresse mail maintenant^^
J'avais envoyé un mail, à Jean également...J'espère que tu l'as reçu ! La réponse n'est pas urgente (je ne dis absolument pas ca pour te presser mais pour m'assurer que mon mail est bien arrivé =p)
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je l'ai bien reçu et je t'ai même répondu
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Bonjour Priscille,
Un parallèle pourrait être fait entre les empereurs romains et les rois de Numenor :
- une longue décadence morale
- un esprit de conquête et d'expansionnisme aveugle
Je ferais un parallèle entre Néron et Ar-Pharazon :
- la spoliation du pouvoir par rapport à l'héritier légitime (Brittanicus et Tar-Miriel)
- des personnages manipulés en coulisse (par Agrippine ou Sauron)
- des monstres naissants : le début de leurs règnes respectifs n'est pas encore sanguinaire mais le deviendra de plus en plus
- une fin de la cité en flamme (incendie de Rome et incendie de l'arbre blanc)
- la persécution de minorités (les Fidèles et les Chrétiens)
- un rejet des "dieux" : Néron s'est lui-même divinisé et Ar-Pharazon a attaqué Aman
Bon courage pour ta thèse
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Salut Tar :)
On pourrait également poursuivre cette réflexion en citant des parallèles entre certains rois du Gondor (Romendacil et Umbardacil) et certains empereurs romains (Dacicus, Goticus...) dont les épithètes sont directement liés aux victoires sur leurs adversaires.
Mais nous sortons sans doute du cadre de travail de Priscille, qui se borne à la mythologie plutôt qu'à l'histoire...
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Entre Rome et Númenor, il y a ce bref essai également http://www.tolkiendil.com/essais/influences/numenor-rome
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C'est un mémoire, Tar... la thèse, c'est moi... :( Pas sur Tolkien, malheureusement... Puis ces échanges qui tuent vont finir par me foutre des complexes... ah ah !Ceci dit, Priscille, tu as compris ce qu'il te reste à faire après le mémoire !!
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Merci Tar Palantir et Zelphalya pour ces renseignements. Comme l'a dit Isengar, mon mémoire se rapporte davantage à la mythologie qu'à l'histoire, mais il vaut mieux avoir trop d'éléments que pas assez ^^
Ahah ^^ oui... mais non :p je ne sais pas combien de temps encore je pourrais supporter tant physiquement que psychologiquement cette pression des travaux à rendre ^^ par contre, s'y consacrer comme un plaisir, en tant que loisir, qui sait... :p
J'ai contacté le professeur spécialisé en littérature anglo-saxonne qui m'a dit qu'il y avait bien des traces d'hybris dans cette littérature (qui mène d'ailleurs Beowulf à sa perte). Cette piste est donc écartée mais il reste, notamment, celle des cavaliers homériques qui me taraude (je vais me pencher dessus^^).
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C'est vrai, on peut citer Beowulf et Beorhtnoth comme exemple d'hybris, mais Tolkien considérait qu'il s'agissait spécifiquement d'une influence chrétienne dans les deux cas — il s'agit de deux textes spécifiquement anglo-saxons, pas scandinaves, écrits longtemps après la christianisation de l'Angleterre. (Je renvois au « Retour de Beorhtnoth, fils de Beorthelm », publié dans Faërie et autres textes pour plus de détails. Notons au passage qu'il y a une faute d'orthographe dans le titre de la traduction, puisqu'on devrait lire « Beorhthelm ».)
Comme je le disais au sujet de Beorhtnoth, cette hypothèse de Tolkien est fréquemment acceptée, mais pas universellement. Pour autant, si tu prends une saga islandaise quelle qu'elle soit, ou un texte scaldique, je serais bien surpris si tu y trouvais un passage illustrant l'hybris de façon négative.
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Bonjour Priscille!
Quel passionnant sujet de mémoire! Il n'y a pas si longtemps, j'avais moi-même effectué un petit travail sur la présence en "immergence" du mythe d'Orphée dans le Silmarillon, plus précisément dans la partie consacrée à Beren et Lúthien. Ce travail était divisé en deux parties, la première portant sur les attributs traditionnellement associés à Orphée, la seconde sur les caractéristiques des situations qu'il traverse :
Orphée lui-même est un chanteur-poète et musicien, or Beren est musicien, et Lúthien une chanteuse de talent. Voir par exemple son duel avec Sauron, ou le fait que son chant éveille le printemps. Orphée est aussi l'initateur, celui qui fait la jonction entre les hommes et les mystères des dieux ; et Lúthien, tant de par son statut d'elfe que de demi-maia, est elle-même une intermédiaire entre les hommes et ce que l'on pourrait, faute de mieux, qualifier d'entités divines - ou angéliques, si cela peut faire plaisir à certains! ;-) Enfin, Orphée est surtout connu pour être l'amoureux par excellence...ce point-ci, je crois, se passe de commentaire!
Quant à l'action du mythe d'Orphée, elle se compose de trois parties : la catabase, l'anabase, et le démembrement. La catabase est la descente aux enfers, et dans le Silmarillon, nombreuses sont les descentes aux enfers symboliques : Lúthien se rendant au palais de Mandos pour rechercher l'âme de Beren, bien sûr, mais aussi les intrusions dans le bastion de Sauron, en Angband, et j'en oublie. L'anabase, fait de remonter ou de simplement s'élever, est elle aussi présente, quoique Tolkien (J.R.R. ou Christopher) se soit moins étendu là-dessus. Ce qui est surtout intéressant à ce propos, c'est le péril associé au fait de se retourner durant la remontée (au risque de perdre son épouse une seconde fois, pour Orphée) ; il se trouve qu'en V.O., les occurrences des verbes "turn" et "return" sont étonnamment nombreuses, et souvent associées au danger. Je pense par exemple au passage suivant :
Enfin, Orphée finit généralement démembré par des femmes ; et si Beren ne meurt pas ainsi, il perd tout de même un membre, la main...soit dit en passant, à cause d'un gros chien qui n'est pas sans présenter quelques similitudes avec Cerbère (bien qu'apparemment, Cerbère ne soit pas la seule source d'inspiration de Carcharoth).
On remarquera aussi que Tolkien a adapté un texte lyrique anglais intitulé "Sir Orfeo"...
Ouf, cela remonte à loin ce petit travail...désolé pour les imprécisions! Si cela t'intéresse, contacte-moi par e-mail, et je me ferai un plaisir de t'envoyer le document complet.
(Entre parenthèses, merci de m'avoir poussé à franchir le cap : ceci est mon premier message sur JRRVF...je suis ému!)
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Et bienvenue sur JRRVF, maître Lenidem. Puissions-nous te lire souvent :)
I.
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Merci!
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Tout pareil qu'Isengar : bienvenu sur JRRVF Lenidem, au plaisir de te relire :-)
S.
Content de voir qu'on peut être encore ému de poster en ces lieux !
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Bienvenue chez nous :) Tout comme Sosryko, ça fait plaisir de voir qu'on puisse encore être ému de poster dans notre vieille maison :)
By the way, cette étude est top secrète ou bien ? Parce que... bon, chez nous on n'a plus de web maistre, mais chez Tolkiendil ils sont actifs, ça pourrait les intéresser de mettre tout ça en ligne pour que tout le monde puisse en profiter :)
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Je suis aussi très curieux de connaître cette étude...
D.
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Et moi de même, je l'avoue...
Bienvenu à Lenidem, en tout cas.
Amicalement,
Hyarion.
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Quel chaleureux accueil! Merci à tous, ça donne envie de rester! (Comment, c'est justement le but? :-p)
J'étais loin de me douter que ce modeste travail susciterait autant d'intérêt. Il n'est pas "top secret", bien sûr. Seulement, pour être franc...il est un peu bâclé... Du coup, je ne serais vraiment, mais vraiment pas fier de le mettre en ligne. Pas avant de l'avoir solidement retravaillé! Ce que je me promets de faire depuis un moment déjà, mais vu qu'il y a maintenant de futurs lecteurs, ça ne traînera peut-être plus trop... (Pour Priscille, bien sûr, c'est différent, puisqu'elle pourrait en avoir un usage immédiat.)
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Inutile de dire, camarade, que nous t'encourageons à dévoiler ce travail.
Même sous une forme rudimentaire, la Présence en "immergence" du mythe d'Orphée dans le Silmarillon (c'est bien le titre ?) a toute sa place dans les pages du forum pour être lues et commentées (et applaudies !) par notre modeste assemblée, avant la validation de la version définitive :)
Un certain nombre de textes et d'essais sur Tolkien, devenus aujourd'hui des classiques, sont passés par ce chemin JRRVFien depuis l'aube des années 2000 :)
I.
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Mmm, c'est vrai que je pourrais toujours poster une version provisoire, en attendant mieux...ce qui me permettrait aussi de bénéficier de vos avis éclairés, qui ne pourront qu'améliorer le résultat final!
Je vais y penser!
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Bonjour Lenidem,
Je confirme ce que disait Laegalad, un peu plus haut. Si tu souhaites publier ton article en ligne, Tolkiendil peut l’accueillir dans sa section Essais. N'hésite pas à me contacter (essais at tolkiendil.com ou druss at tolkiendil.com).
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Merci pour cette proposition, Druss! Comme je l'ai dit plus haut, l'article n'est pas encore mûr, mais je vous le soumettrai dès ce sera le cas, sois-en sûr!
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Bonsoir :)
Il était grand temps que je vous annonce la fin de mon mémoire ! Je l'ai rendu à la mi-août et j'ai été diplômée le 7 septembre (youhouuuuuuuu!) en obtenant un 15.3 pour le travail sur notre cher Tolkien. Je vous l'aurais annoncé plus tôt si le 5 septembre je n'avais commencé à enseigner... et évidemment comme tout jeune prof qui se respecte, je croule sous les préparations, les comptes, les corrections et autres joyeusetés...
Tout comme Sébastien, je tiens à remercier tous les internautes qui m'ont aidée par leurs explications et pistes éclairées :) vous n'êtes d'ailleurs bien évidemment pas oubliés dans les remerciements qui précèdent mon mémoire ^^
Nous avions pensé, avec Sébastien, retravailler ce travail pour une publication sur internet mais je ne sais pas si j'aurais vraiment du temps à y consacrer avant cet été...
Bref, j'ai hâte que vous puissiez en prendre connaissance et me donner vos avis ;)
Je peux déjà l'envoyer aux impatients (pour autant qu'il y en ait :p ) sous forme de pdf :)
Encore un grand merci à tous parce vous m'avez donné des pistes et informations qui m'ont vraiment permis de démarrer mon mémoire et fourni une base de travail !
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Bonsoir Priscille,
> Bref, j'ai hâte que vous puissiez en prendre connaissance et me donner
> vos avis ;)
> Je peux déjà l'envoyer aux impatients (pour autant qu'il y en ait :p )
> sous forme de pdf :)
Meilleurs vœux et félicitations !
Je suis très intéressé par découvrir ça en PDF ;)
Mon mail devrait être dans mon profil, mais je vais aussi t'écrire sur celui qui figure dans le tien, d'une autre adresse plus adaptée à le recevoir (au cas où ce serait un peu gros).
> Nous avions pensé, avec Sébastien, retravailler ce travail pour une
> publication sur internet mais je ne sais pas si j'aurais vraiment du temps
> à y consacrer avant cet été...
Je ne veux pas parler pour Druss, Elendil et mes autres confrères, mais je suis certain que Tolkiendil (www.tolkiendil.com) pourrait éventuellement être intéressé par une mise en ligne.
Est-ce qu'une publication "papier" est prévue et/ou envisageable, pour tout ou partie ?
Je ne cacherai pas que je suis curieux de savoir si tu as pu intégrer dans ton mémoire comme tu le souhaitais tes réflexions sur le motif du labyrinthe dont tu avais parlé plus haut, et ce que cela a pu donner ! Cela pourrait aussi m'intéresser pour le Dragon de Brume (https://sites.google.com/site/dragonbrumeux/), toutes choses n'étant pas exclusives...
En attendant impatiemment de découvrir la chose !
Didier, aux babines alléchées.
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Toutes mes félicitations! Je suis moi aussi très curieux et impatient de découvrir ton travail, je te renvoie donc mon adresse e-mail!
Et courage pour ta première année d'enseignement! C'est la plus dure, dit-on...
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Voili voilou je l'ai envoyé à ceux qui me l'avaient demandé par mail :)
Merci ! Ca fait vraiment plaisir de voir que sa lecture intéresse des gens :D
Concernant la publication papier, la seule à priori prévue a déjà été effectuée. Une version typographiée est disponible en consultation à la Bibliothèque de la faculté où j'étudiais. Cependant, une publication sur tolkiendil serait super :) Autant, qu'il puisse être lu et serve éventuellement à d'autres ^^
(mais je devrais y apporter quelques retouches... En en relisant une partie hier, j'ai trouvé une ou deux fautes de langue >_< Il faudrait peut-être que je rajoute aussi quelques références, notamment pour les cartes reprises en annexe).
J'attends vos avis impatiemment :)
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Heureux de découvrir de tes nouvelles via Jrrvf, Priscille :). C'est la magie Internet :).
Du coup, ce serait bien que je me relance aussi dans la lecture pour quelques remarques en vue d'une diffusion plus large. Je pense aussi que Tolkiendil serait une bonne piste. Je signale que la publication papier qu'évoque Priscille n'est rien d'autre que le mémoire intra Faculté. Il n'y a pas de publication éditoriale réalisée ni prévue. Ceci dit, Vincent pourrait être intéressé aussi, au moins par le fait de signaler le travail existant dans son répertoire de travaux universitaires. Il faudrait lui envoyer un courriel.
Séb.
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