Vous n'êtes pas identifié(e).
Le sujet des "Erreurs de traduction du SdA" est momentanément indisponible, je vous le remets en ligne au plus tard ce soir. Désolé pour cet incident :-(
D'ailleurs, je vous invite à poursuivre ici ce sujet car notre première série de messages commence à atteindre une taille très respectable...
Merci,
Cédric.
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Arghh, désolé mais un problème technique m'empêche de donner à nouveau accès à la première série de correction du SdA (j'enrage ! ;-(
Je tente à nouveau demain
Cédric.
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Ca y est enfin, la liste (vol. 1 ;-) est à nouveau en ligne (si vous êtes inscrit à la liste de diffusion du Forum, vous aurez reçu des mails de nouveaux messages inutiles. Veuillez m'en excuser).
Specq, j'ai enlevé le message que tu voulais voir supprimé (petite parenthèse : la mise en italique de ton texte provenait de l'utilisation d'un double signe inférieur (<) Il serait mieux que tu utilises des guillemets)
A ce propos, je dois dire que ta maîtrise du Seigneur des Anneaux est évidente. Tes vingt années de lecture de Tolkien se voient ;-)
Voilà, après ce petit flottement, j'espère que nous pourrons reprendre cette très belle série de messages.
Cédric.
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Après la brève pause, je reprends le fil (je vais essayer de ne pas faire sauter votre forum cette fois)
la troisième partie (jusqu'à la fin de volume 1)
Livre II; chap 1, Pocket vol 1, pg 307
Au lieu de: “Et que sont devenus Calin, Ori et Oin?”
Lire: “Et que sont devenus Balin, Ori et Óin?”
Voir la VO: “And what has become of Balin and Ori and Óin?”
[Il n’y a pas de nain qui s’appelle Calin dans SdA – et comme Glóin, le “O” au premier de le mot Óin a un accent aigu]
Livre II; chap 2, Pocket vol 1, pg 346
Passage oublié:
Au lieu de: “Il me jeta un regard de côté et observa un moment de réflexion:
Et pourquoi pas ,Gandalf? murmura-t-il.
Lire: “Il me jeta un regard de côté et observa un moment de réflexion. Bien, je vois que ce chemin de sagesse ne se recommand pas à vous, dit il. Pas encore? Pas s’il serait possible d’inventer une meilleure voie?”
Il se rapprocha de moi et mit sa longue main sur mon bras. Et pourquoi pas ,Gandalf? murmura-t-il.
Voir la VO: He looked at me sidelong, and paused a while considering. “Well, I see that this wise course does not commend itself to you,” he said. “Not yet? Not if some better way can be contrived?”
He came and laid his long hand on my arm. “And why not, Gandalf? he whispered.
Livre II; chap 3, Pocket vol 1, pg 368
Au lieu de: “Je crois, Elrond, qu’en cette affaire mieux vaudrait se fier à leur amitié qu’à ma grande sagesse.”
Lire: “Je crois, Elrond, qu’en cette affaire mieux vaudrait se fier à leur amitié qu’à la grande sagesse.”
Voir la VO: “I think, Elrond, that in this matter it would be well to trust rather to their friendship than to great wisdom”
[ou la grande sagesse en général ou la grande sagesse d’Elrond, (ou toutes les deux) – mais il ne se vante pas de sa propre sagesse ici]
Livre II; chap 4, Pocket vol 1, pg 394
Au lieu de: “Qui passe les portes de Dol Guldur ne revient pas.”
Lire: “Qui passe les portes de Barad Dûr ne revient pas.”
Voir la VO: “Those who pass the gates of Barad-dûr do not return”
[il vient de dire qu’il était le seul parmi eux de vagabonder dans les cachots de Dol Guldur – et pourtant, le voilà!]
Livre II; chap 5, Pocket vol 1, pg 429
Au lieu de: “Il ne faut pas nous laisser enfermer. Gardez la porte entrebâillé!!”
Lire: “Il ne faut pas nous laisser enfermer. Gardez la porte Est entrebâillé!!”
Voir la VO: “We must not get shut in. Keep the east door ajar! ”
[Aragorn aimerait claquer toutes les portes et les bloquer, mais Gandalf voudrait maintenir une issue – dans la bonne direction si c’est possible – mais claquez la porte Ouest – vite! (Moromir est une coquille dans ce passage)]
Livre II; chap 6, Pocket vol 1, pg 461
Au lieu de: “On dit qu’il existe encore des havres des Hauts-Elfes, mais ils se trouvent très loin au nord et à l’est, au-delà du pays des semi-hommes.”
Lire: “On dit qu’il existe encore des havres des Hauts-Elfes, mais ils se trouvent très loin au nord et à l’ouest, au-delà du pays des semi-hommes.”
Voir la VO: “It is said that there are still havens of the High Elves, but they are far north and west, beyond the land of the Halflings.”
[un havre est assez inutile dans un pays sans mer – regardez bien la carte, Haldir]
Livre II; chap 7, Pocket vol 1, pg 476
La deuxième strophe:
Au lieu de: De la Terre Sauvage à la rive occidentale,
Par antres de dragons et porte cachée,
Du désert nordique à la colline méridionale,
Et par les sombres bois, il erra a son gré.
Par antres de dragons et porte cachée,
Lire: De la Terre Sauvage à la rive occidentale,
Du désert nordique à la colline méridionale,
Par antres de dragons et porte cachée,
Et par les sombres bois, il erra a son gré
Voir la VO: From Wilderland to Western shore,
From northern waste to southern hill,
Thorugh dragon-lair and hidden door
And darkling woods he walked at will.
[répetition – 2ème & 5ème vers]
je sais que jusqu’à ce moment j’ignorais les poèmes entièrement, mais j’éspère que on peut les traiter plus tard – un par un. S’il s’agit d’une simple erreur de sens ou de typographie je vais la montrer dès maintenant
Livre II; chap 7, Pocket vol 1, pg 483
Au lieu de: “Il nous faut partir vers l’ouest, ou être reduit à l’état de lourdauds habitant les combes et les cavernes…”
Lire: “Il nous faut partir vers l’Ouest, ou être reduit à un peuple paysan habitant les combes et les cavernes…”
Voir la VO: “We must depart into the West, or dwindle to a rustic folk of dell and cave,…”
[“lourdaud” me semble un peu fort, voire amer et péjoratif – peut-être qu’on peut utiliser “rustre” ou “simple” au lieu de paysan. “Rustic folk” n’a pas de très mauvaises connotations en anglais – plûtot un sens de nostalgie ou de la campagne]
Livre II; chap 8, Pocket vol 1, pg 493
Vers 7
Au lieu de: “Là, longtemps, les feuilles d’or ont poussé au long des années heureuses”
Lire: “Là, longtemps, les feuilles d’or ont poussé au long des années se ramifiant”
Voir la VO: “There long the golden leaves have grown upon the braching years
[Le mot heureuse n’a rien à voir avec ce poème]
Livre II; chap 8, Pocket vol 1, pg 494
Au lieu de: “Elle lui paraissait déjà telle que les hommes voient encore parfois les Elfes des temps ultérieurs…”
Lire: “Elle lui paraissait déjà telle que les hommes des temps ultérieurs voient encore parfois les Elfes…”
Voir la VO: “Already she seemed to him, as by men of later days Elves still at times are seen…”
[l’anglais est un peu indirect ici – on peut aussi dire: “Already she seemed to him the way men of later days sometimes still see Elves… (Ce sont les homes qui sont modernes, pas les Elfes)]
Livre II; chap 9, Pocket vol 1, pg 504
Au lieu de: “Mais ici, nous ne sommes pas, je pense, à plus de cinquante lieues au sud du Quartier Sud, là-bas dans votre Comté, à des centaines de longs milles.”
Lire: “Mais ici, nous ne sommes pas, je pense, à plus de soixainte lieues au sud du Quartier Sud, là-bas dans votre Comté, à des centaines de longs milles.”
Voir la VO: “But here we are not above sixty lieagues, I guess, south of the Southfarthing away in your Shire, hundreds of long miles yonder.”
[pourquoi changer le compte des lieues je me demande?]
Livre II; chap 10, Pocket vol 1, pg 537
Au lieu de: “De tous les satanés gêneurs, tu es bien le pire, Sam!”
Lire: “De tous les fichus gêneurs, tu es bien le pire, Sam!”
Voir la VO: “Of all the confounded nuisances you are the worst, Sam!”
[Satan n’a plus à voir avec la Terre du Milieu que Dieu !
"Confounded" est un très leger juron – vous pouvez l’utiliser dans la compagnie de votre grand-mère – ou peut-être qu’elle le dirait dans la votre.]
Un problème sans référence specifique:
Il y a l’expression “file indienne” un peu partout dans le SdA. Autant qu je sache, il n’y a pas des Indiens (ou Indiennes non plus) pour faire la comparaison avec dans la Terre du Milieu, donc il faut dire “marcher en file” ou "à la file." “Single file” est la phrase anglaise que Tolkien a toujours utilisée. Il faut faire attention aux façons de parler! – ou les Indiens et Dieu et Satan tous se glisseront furtivement dans votre subconscient (et si tu ne retiens pas ton cerveau, qui sait jusqu'où tu pourrais être emporté?)
La prochaine fois on commence Les Deux Tours
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Je viens de découvrir les trois premiers épisodes de ta liste d'erreurs, Specq. Je n'ai donc pas encore eu le temps de toutes les examiner en détail, mais je te remercie pour cette participation d'envergure !!
Grâce à ta lecture, le nettoyage de la traduction du SdA se poursuit de belle façon :-)
Sébastien
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Bravo! Way to kick some French ass, dude!! ;-))
Félicitations pour ton travail, Specq. Je suis ton équivalent "bilingue", sauf que le français est ma langue maternelle et l'anglais ma langue seconde. Les erreurs que tu relèves sont fort pertinentes. Mais en tant que francophone, je m'opposerais à "Arpenteur" comme surnom pour Aragorn... Un arpenteur est un géomètre topographe! :-) Je suis bien conscient des insuffisances du nom "Grands-Pas" vis-à-vis de "Strider", mais j'aurais de la difficulté à trouver mieux, et de toute façon les lecteurs francophones ont développé un attachement au nom et je n'oserais même pas y toucher. Le suffixe -eur est effectivement utilisé pour signifier "personne qui fait l'action de...", mais il possède un caractère générique et ne sert pas beaucoup aux noms propres.
Je m'étonnais aussi de voir que les accents aigus dans les noms elfes et nains ont été supprimés dans la VF, mais j'ai compris pourquoi il y a déjà un moment. Prenons l'exemple du nom Glóin. Le danger, pour un anglophone, est de prononcer "gloy'n". L'accent aigu sur le "o" sert à placer l'accent tonique pour indiquer la prononciation correcte. Le danger est différent pour les francophones. Nous aurions tendance à prononcer le "oin" de Glóin comme dans besOIN. Le traducteur français a compris cela et a enlever l'ó, qui pour un francophone ne veut rien dire de toute façon, et a mis un trémat sur le i. En français, le trémat sert à détacher deux voyelles se suivant qui normalement seraient prononcées en un seul son. Il sert aussi ici à détacher le i de "in" (comme dans crétin). Gloïn représente en français la prononciation correcte, "glo-inne". De même pour Óin (Oïn), Túrin (Turïn, que Ledoux aurait du écrire Tourïn s'il avait été cohérent avec son propre système -- dont je n'approuve pas!). Mais le mieux aurait été d'annexer un guide sur la prononciation des noms à l'intention des lecteurs francophones afin d'éviter des aberrations comme "Ourouk-haï" ou "Mazarboul".
Je désire également préciser que beaucoup de coquilles comme Moromir, Borimor et Calin (!) sont des exclusivités de l'édition Pocket. Ces coquilles ne se retrouvent pas dans les éditions de meilleure qualité: celles de C.Bourgois et celle - vieille mais toujours en circulation, du moins au Québec - du Livre de Poche.
Encore une fois bravo! J'attends la suite avec impatience.
greenleaf, a Frog in Middle-Earth
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Attention aux problèmes d'accents ! Il ne faut pas oublier que, dans les langues de la Terre du Milieu, l'accent aigu sert à marquer une longue, comme dans Túrin, par exemple. Vu qu'on n'a pas d'équivalent en français, Ledoux n'avait aucun droit de supprimer l'accent de ce mots ou d'autres (ou mettre un macron ?). Après tout, le lecteur n'a qu'à lire le guide de prononciation, qui est là pour ça. De même, je trouve les trémas qu'il a ajoutés (toujours pour les mots elfiques) superflus. Bien qu'on n'écrive pas le latin avec des trémas, les étudiants arrivent à comprendre à peu près que toutes les lettres se prononcent. Je crois plutôt que le département typo de Bourgois n'avait pas envie de s'embêter avec des accents aigus posés un peu partout, sur des lettres pas faites pour ça ;-)
Le cas de Glóin est un peu différent. Ce n'est pas un mot des Jours Anciens, mais son adaptation en vieux norrois. Je serais bien incapable de dire si le "o" de Glóin dans la Voluspa est long ou accentué, ou bien si Tolkien a simplement voulu faire joli (il fait aussi le coup avec Fíli et Kíli). Mais étant un mot déjà transposé en "germanique", il est moins grave de le modifier que de s'attaquer aux mots originaux, elfiques, noir parler etc.
L'une des rares adaptations possibles de la transcription tolkienienne au français seraient, à mon sens, le rétablissement du v comme transcription de /v/ en elfique à la fin des mots, à la place du f, utilisé par Tolkien dans Fladrif ou Nindalf. Par exemple, écrire :
Nev aear si nev aearon
pour revenir à la bonne prononciation. Encore que les notes de Tolkien sur le sujet ne sont pas limpides. J'ai vu sur un forum anglo-saxon certains se demandaient s'il fallait prononcer "Gandalf" ou "Gandalv"...
Grands-Pas est bien formé comme sobriquet, mais le problème est qu'il n'est pas très évocateur. J'ai dû attendre de lire la VO pour comprendre ce que les gens de Bree voulaient dire. Il a au moins le mérite d'être une traduction littérale de "Telcontar", l'équivalent elfique de "Strider" ;-) Personnellement, j'aime bien "l'Arpenteur" aussi, justement parce que je le trouve plus évocateur. Mais comme le dit Greenleaf, il n'a pas l'allure d'un nom propre, ou d'un sobriquet.
Merci pour tes remarques, Specq. Elles font vraiment ressortir le côté bâclé de la traduction. Le traducteur n'est pas mauvais, je pense, mais il a travaillé trop vite. D'où toutes ces horreurs. Du moins, j'ai eu plaisir à lire le SdA en VF, ce qui ne fut pas le cas avec le Silmarillion, qui est vraiment une mauvaise traduction.
Le problème, c'est que je crois que l'éditeur n'a aucune envie de sortir une version corrigée, malgré tout les sous que lui rapporte le bouquin (à en croire la multiplicité des éditions de livres de Tolkien en France). E. Kloczko s'était proposé de faire une telle correction, il y a quelques années, et avait commencé à y travailler. Ça n'a pas abouti...
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Peut-être que "it really sucks" était un peu fort, et je comprends qu'après près de 30 ans les lecteurs ont développé un attachement au nom, mais je pense que le problème Strider/Grand-Pas est très évocateur. Les traducteurs ont tendance à supposer que chaque mot dans la langue de départ est parfaitement compréhensible pour le natif, et que toute chose conforme parfaitement aux régles de la langue - c'est pour ça que toute chose en français doit être parfaitement sensible et correcte. Mais ceci n'est cependant pas vrai du tout! Parfois, il y a des gens qui parle incorrectement ou des choses qui cloche ou des mots que personne ne connaissent parce qu'ils sont trop vieux ou des façons de parler et des expressions plutôt bizarres. La terre du Mileu est bourré de gens forts étranges et merveilleux qui parlent en maintes façons et s'appellent étrangement. Il est ce sens qui manque (de temps en temps) dans le SdA par rapport à The Lord of the Rings.
Strider "possède un caractère générique et ne sert au nom propre." "Il n'a pas l'allure d'un nom propre, ou d'un sobriquet" EN ANGLAIS NON PLUS!!
Mais alors, nous pouvons entamer le débat sur la question des noms propres plus tard.
Je vous donne mes corrections jusqu'à la fin du chapitre VI, livre III dans les Deux Tours:
Livre III; chap 2, Pocket vol 2, pg 31
Au lieu de: “..pourtant, les Seigneurs des Chevaux avaient autrefois entretenu de nombreux troupeaux et élevages dans l’Estemnet, cette region orientale de leur royaume, et les bouviers y avaient beaucoup vagabondé…”
Lire: [je sais pas encore – mais le problème pour moi c’est le mot bouvier – il y a trop de connexions avec les vaches n’est-ce pas? Ils étaient les seigneurs des CHEVAUX. Il nous faut un mot comme bouvier mais pour les chevaux, ou plus géneral que bouvier au moins. J’aime bien le mot “manadier,” mais j’ignore si c’est facilement compris]
Voir la VO: “…yet the Horse-lords had formerly kept many herds and studs in the Eastemnet, this easterly region of their realm, and there the herdsmen had wandered much…”
[Il est possible que j’aie tort ici – mais si vous avez pensé seulment (ou même pour la plupart) des vaches. il faut le changer]
Livre III; chap 2 , Pocket vol 2, pg 42
Au lieu de: “Gandalf! s’exclama Eomir. Gandalf maisongrise est connu dans la Marche; mais je vous avertis que son nom n’est plus un sésame pour obtenir la faveur du roi.”
Lire: “Gandalf! s’exclama Eomer. Gandalf Timongris est connu dans la Marche; mais je vous avertis que son nom n’est plus un mot de passe pour obtenir la faveur du roi.”
Voir la VO: “’Gandalf!’” Éomer exclaimed. ‘Gandalf Grayhame is known in the Mark, but his name, I warn you, is no longer a password to the kings favour.’”
[pourquoi Eomer au lieu de Éomer? Eomir est une coquille dans ce passage.
c'est Grayhame pas Grayhome en anglais: home = maison, hame = eh bien, j’avoue que je suis un peu indécis – j’imaginais toujours que Éomer voulait dire quelque chose Gandalf pouvait porter: son capuchon, manteau, heaume ou comme ça, et peut-être avec un ton péjoratif - mais je n’en étais jamais certain – hame n’est pas du tout un mot d’anglais commun – mais le gens de Rohan parlent un anglais plus archaïque que les autres personnages , et il y a beaucoup de mots comme ça dans leur discours. En revanche, je viens d’apprendre qu’en Écosse le mot “home” autrefois s’écrivait parfois comme “hame” (pourtant, je ne pense pas que c’etait l’intention de Tolkien parce que les hommes de Rohan parlent une langue plus prôche à viel anglais qu’à n’importe quelle langue celtique, il n’y a aucune autre référence écossaise, et d’ailleurs le pèlerin gris n’a pas de maison)
Et pour ajouter à ma confusion, j’ai découvert que ”hame” est un mot de viel anglais pour une pièce du harnais d’une bête de somme. Je jure que personne - sauf peut-être Tolkien lui-même - n’aurait connu cette défintion sans la chercher dans un dictionnaire de viel anglais - etant donné qu’ils peuvent en trouver un. Gandalf Licolgris peut-être, ou Bâtgris ou Jouggris (j’aime bien ça) ou même Timongris (timon c’est le mot avec le sens le plus proche de hame que j’ai pu trouver ici: http://perso.wanadoo.fr/jean.tosti/pages/lexique.html). En réfléchissant un peu– je pense que ce ne serait que logique – parce que les seigneurs de chevaux sont encore nomadiques, et peuvent utiliser les mots du bouvier et de l’agriculteur avec de la hauteur, de l’arrogance et du dédain).
Mais beaucoup plus important que maison vs. heaume vs timon ou quoi que ce soit - c’est le fait qu’il n’y avait pas ni Ali Baba ni ses amis les quarante voleurs, ni n’importe quelle autre chose des 1001 nuits dans la Terre du Milieu, donc le mot sésame ne pouvait pas devenir synonyme de “mot de passe”!!!]
Livre III; chap 3 , Pocket vol 2, pg 63
Au lieu de: “À chaque instant lui venait à l’idée la vision spontanée du visage attentif de Grands-Pas…”
Lire: “De temps en temps, lui venait à l’idée la vision spontanée du visage attentif de Grands-Pas…”
Voir la VO: “Every now and again there came into his mind unbidden a vision of the keen face of Strider…”
[je soupçonne fortement que le traducteur, en connaissant que “every” veut dire “chaque” et “now” peut vouloir dire “cet instant,” se décidait d’ignorer les mots “and again.” Mais “every now and again” est une expression idiomatique qui veut dire: plusieurs fois, avec un intervalle assez long, mais personne ne peut prédire quand la chose aura lieu la prochaine fois.]
Livre III; chap 4 , Pocket vol 2, pg 87
Au lieu de: “Hum, le savait-il? gronda Sylvebarbe.”
Lire: “Hum , il a bien dit celà? gronda Sylvebarbe.”
Voir la VO: “’Hmm, did he now?’ rumbled Treebeard…”
[“did he now?” (ah bon? ) pas “did he know?” (le savait-il?)]
Livre III; chap 4 , Pocket vol 2, pg 89
passage oublié
Au lieu de: “Puis, il recommença à fredonner et passa à un murmure de psalmodie .”
Lire: “Puis, il recommença à fredonner et passa à un murmure de psalmodie. Peu à peu les hobbits se rendaient compte qu’il psalmodiait pour eux”
Voir la VO: “Then he began to hum again, and passed into a murmuring chant. Gradually the hobbits became aware that he was chanting to them.”
Livre III; chap 4 , Pocket vol 2, pg 89
Vers 7 du poème
Au lieu de: “Aux grèves de Neldoreth je vins en Automne.”
Lire: “Aux hêtres de Neldoreth je vins en Automne”
Voir la VO: “To the beeches of Neldoreth I came in the Autumn.”
[J’ignore s’il y a des belles plages en Neldoreth, mais je ne peux pas me mettre à imaginer Sylvebarbe en maillot de bain– pas même s’il y serait venu en été (beeches = une collection d’individus d’une certaine espèce d’arbre ; beaches = plus d’une plage ou grève)]
Livre III; chap 4 , Pocket vol 2, pg 93
Au lieu de: “Il fut extrêmement intéressé par tout: les Cavaliers Noirs, Elrond et Fondcombe dans la Vielle Forêt, Tom Bombadil, les mines de la Moria, et la Lothlorien et Galadriel”
Lire: “Il fut extrêmement intéressé par tout: les Cavaliers Noirs, Elrond et Fondcombe, la Vielle Forêt, Tom Bombadil, les mines de la Moria, et la Lothlorien et Galadriel”
Voir la VO: “He was immensly interested in everything: in the Black Riders, in Elrond, and Rivendell, in the Old Forest , and Tom Bombadil, in the Mines of Moria and in Lothlórien and Galadriel.”
[ni Elrond ni Fondcombe ne sont DANS la Vielle Forêt. (aussi, je viens de constater que Lothlórien est devenue Lothlorien en français)]
Livre III; chap 4 , Pocket vol 2, pg 96
Au lieu de: “Sylvebarbe gronda un moment, comme s’il prononçait quelque profonde et souterraine malédiction antique.”
Lire: “Sylvebarbe gronda un moment, comme s’il prononçait quelque profonde et souterraine malédiction entique.”
Voir la VO: “Treebeard rumbled for a moment, as if he were pronouncing some deep, subterranean Entish malediction.”
[la langue s’appelle entique n’est-ce pas?]
Livre III; chap 4 , Pocket vol 2, pg 103
Au lieu de: “Où est la Chambre des Ents? Se risqua à demander Pippin.
- Hou, hein? La Chambre des Ents? dit Sylvebarbe en retournant. Ce n’est pas un endroit, c’est une assemblée d’Ents…”
Lire: [Je ne sais pas, mais puisque Entmoot est un de mes mots favoris dans ce chapitre-ci, je voudrais essayer de trouver quelque expression bien meilleure que “la chambre des Ents”]
Voir la VO: “’Where is Entmoot?’ Pippin ventured to ask.
“’Hoo, eh? Entmoot?’ said Treebeard, turning round. It is not a place, it is a gathering of Ents…”
[moot est un autre très vieux mot qui veut dire (dans ce cas) une assemblée de tous les hommes libres (pas de serfs ou d’esclaves ou de femmes) dans une comté ou un village médiéval afin de se decider quelque chose – on n’a pas un image d’une pièce dans quelque maison ou immeuble d’Ents quelque part – c’est seulement parce que Pippin (ou la grande majorité des lecteurs non plus) ne connait pas le mot qu’il peut penser qu’il s’agit d’un nom d’endroit – on peut lui pardonner sa faute, parce que Entmoot a fortement le même air de tous les autres noms d’endroits il a entendu de Sylvebarbe jusqua ce point: Wellinghall, Fangorn, Entwash etc..]
Livre III; chap 4 , Pocket vol 2, pg 105
Au lieu de: “…mais on ne voyait aucun jeune Ent, aucun adolescent.”
Lire: “mais on ne voyait aucun jeune Ent, aucun baliveau.”
Voir la VO: “but there were no young Ents, no saplings.”
[“sapling” veut dire “jeune arbe” en anglais - ce n’est pas une mauvaise traduction, mais c’est beaucoup moins interessante comme ça –et “sapling” est un terme assez commun de sylviculture (peut-être qu’on peut utiliser “scion” au lieu de “baliveau” mais je n’aime pas les connotations de greffage – voilà ma source: http://www.pandemonium.fr/pom/glossaire.htm]
Livre III; chap 6 , Pocket vol 2, pg 146
Au lieu de: “Mais il est bien rare qu’un voleur revienne à l’écurie.”
Lire: “Mais il est bien rare qu’un voleur rende le cheval à l’écurie.”
Voir la VO: “But seldom does the thief ride home to the stable.”
[ces paroles d’Aragorn ont l’air d’être presque un proverbe – très simples, mais il y a beaucoup d’idées dans une phrase toute petite. Je ne suis pas du tout d’accord avec la version française – ma réponse à Aragorn si je serais le garde aurait été: “Si, s’il y a encore quelque chose à voler là-dedans” Les mots clefs dans la VO sont “ride” et “home” parce qu’ils donnent l’idée qu’ils rendent les chevaux à leur propres maîtres]
Livre III; chap 6 , Pocket vol 2, pg 157
Au lieu de: “Les deux autres tournèrent alors également leur regard vers l’Est.”
Lire: “Les autres tournèrent alors également leur regard vers l’Est.”
Voir la VO: “The others too now turned their eyes eastward.”
[Combien d’autres? Gimli, Legolas, Aragorn, et Hama sont tous ici – “The others too” (les autres aussi) pas “The other two” (les deux autres)]
Livre III; chap 6 , Pocket vol 2, pg 160
Au lieu de: “Votre repas va être servi. Ne voulez-vous aller le prendre?
- Si, dit Theoden. Et que celui de mes invités soit disposés à mes côtés.”
Lire: “Votre viande va être mis sur la planche. N’y allez-vous pas?
- Si, dit Theoden. Et que des victuailles pour mes invités soient mis sur la planche à mes côtés.”
Voir la VO: “’Your meat is about to be set on the board. Will you not go to it?’
‘I will,’ said Théoden. ‘And let food for my guests be set on the board beside me.”
[Imaginez la petite scène suivante: Il est le 25 décembre et toute la famille est rassemblée en attendant le grand repas du jour. Enfin, votre grand-mère entre dans la salle et elle dit “Ok everybody, your meat is about to be set on the board. Will you not go to it?” Tout le monde penserait qu’elle a encore trop bu dans la cuisine. J’ai déjà dit que les Rohirrim parlent un anglais plus ancien que les autre personnages dans SdA. Il y a plusiers indices qui rapellent, ou invitent une comparaison avec les tribus d’Europe après la chute de l’Empire romain. La civilisation est encore pour eux une chose nouvelle. Ils n’ont pas de cheminée dans leur grand hall – seulment un trou dans le toit pour la fumée, ils sont plutôt nomadique et habitent une vaste prairie avec leurs troupeaux de chevaux qu’ils aiment plus que leur parents…etc. “Meat on the board” c’est peut-être un extrêmement petit indice, mais Tolkien l’a inclu pour une raison- et pas seulement parce que il a eu besoin d’une façon de dire “Votre repas va être servi” Aussi, en anglais le mot “board” dans l’expression “room and board” (chambre et pension) xretient cette ancienne connexion avec le repas. Mais personne ne l’utilise plus sans “room” dans ce contexte (sauf pour votre grand-mère il semble)]
Livre III; chap 6 , Pocket vol 2, pg 161
Au lieu de: “Votre science médicale m’aurait bientôt réduit à marcher à quatre pattes comme les bêtes.”
Lire: “Votre guérissage m’aurait bientôt réduit à marcher à quatre pattes comme les bêtes.”
Voir la VO: “Your leechcraft ere long would have me walking on all fours like a beast.”
[le mot “leechcraft” a été un synonyme de “médecine” ou science médicale – mais il se compose de deux éléments: 1) “leech” qui veut dire sangsue – parce que les médécins du moyen age croyaient que les sangsues pouvaient guérir n’importe quelle maladie. 2) “craft” qui veut dire métier, mais aussi ruse ou artifice. Donc, Theoden n’est pas très complémentaire n’est-ce pas? J’aime aussi “leechcraft” parce qu'un “leech” c’est une espèce de ver (“worm”) et le nom de “Langue de Serpent” en anglais est “Wormtongue” et parce qu’un sangsue comme lui peut sucer des autres choses que sang - mais je ne pense pas que le même double sens serait possible en français. Néanmoins, il nous faut un terme péjoratif et vieux si c’est possible) pour la médecine: le reboutage ou le guérissage (ou l’alchimie, mais je n’aime pas ses connotations) sont mes trois choix – peut-être qu’il y a quelque chose de meilleur? Et en dernier, mais pas par ordre d’importance: je ne pense pas que le mot ”science” existe n’importe où dans la version anglaise. Un accident? Je ne le crois pas.]
Livre III; chap 6 , Pocket vol 2, pg 162
Au lieu de: “C’est pourquoi je l’ai déjà abattu auparavant, oubliant la loi du château.”
Lire: “À cause de ça, je l’aurais tué auparavant, oubliant la loi du château”
Voir la VO: “For that reason I would have slain him before, forgetting the law of the hall.”
[Eomer ne l’a déjà abattu dans le sens de “lui faire tomber brutalement:” mais il aimerait l’abattu dans le sens de “ lui couper en deux avec son glaive”
Le mot château apparaît ici et ailleurs dans ce chapitre – le mot “hall” est utilisé en anglais. Peut-être qu’il devrait être “oubliant la loi de la maison” (ou du halle). Château me semble un peu trop de luxe et de médiéval à décrire Edoras (Tolkien ne s’est jamais servi du mot “castle” en anglais.]
Livre III; chap 6 , Pocket vol 2, pg 167
Au lieu de: “C’est à l’Ouest et non à l’Est que notre destin nous attend.”
Lire: “C’est à l’Est et non à l’Ouest que notre destin nous attend.”
Voir la VO: “Not west but east does our doom await us.”
[Mordor est le vrai ennemi, n’ayez point de crainte d’Isengard. (Zut! dit Aragorn, Haldir a oublié à me rendre la carte!)]
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specq hath written:
« Strider "possède un caractère générique et ne sert au nom propre." "Il n'a pas l'allure d'un nom propre, ou d'un sobriquet" EN ANGLAIS NON PLUS!! »
Il n'est pas nécesSAIRE DE CRIER!!!!! Grands-Pas n'est pas un surnom usuel EN FRANÇAIS NON PLUS!!!!!!
« Abattre » signifie aussi “lui [le] couper en deux aVEC SON GLAIVE”!!!!!!!
Au revoir ET À LA PROCHAINE!!!!!!!
greENLEEEAAAAFFFFF!!!!!!!!!
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- Livre VI, ch. 6 ; Pocket, vol. 3, p. 350 ; éd. Centenaire, p. 1042
Au lieu de : "Les Rois d'antan vous auraient couvert de présents qu'un camion n'aurait pu emporter (...)"
Lire : " Les Rois d'antan vous auraient couvert de présents qu'une charrette n'aurait pu emporter (...)"
Voir la VO : "Kings of old would have laden you with gifts that a wain could not bear (...)" (HCP, p. 1014).
Il ne s'agit pas d'une erreur, à proprement parler, mais plutôt d'une maladresse. Le texte anglais donne "wain" : c'est un terme archaïque pour désigner une charrette. Or un camion est effectivement, dans l'un de ses anciens sens, une charrette. Mais en voulant restituer cette forme archaïsante des paroles d'Eomer, Ledoux a introduit un terme désignant un véhicule bien plus contemporain...
Il eût été préférable de traduire "wain" par "charrette", "chariot", ou - pour conserver ce statut archaïque - par "fardier" ou encore "haquet".
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Je suis heureux de constater qu'après plus de 10 ans de "lutte" contre la "monstrueuse" traduction du LOTR par Ledoux mon "courroux" (c'est pour la rime ;-) ) porte ces fruits. Il y a dix ans j'étais bien le suel a me plaindre dans le "paysage", on me prenait alors pour un "rabat-joie" (...et je reste poli) ou un "satané puriste" (ce que je n'ai _jamais_ été!) ou bien un pinailleur, au mieux.
L'éditeur M. Bouregois m'avait répondu a la question sur une nouvelle traduction : "Le livre se vend...".
Ce n'est donc, ni demain, ni après-demain qu'une nouvelle traduction du LOTR verra le jour en France ou en français.
Edouard Kloczko
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Désolé pour avoir hurlé Greenleaf, mais soyez sure que j'ai tapé chaque point d'exclamation avec tout mon calme et sang-FROID!! (oups)
Plus sérieusement - J'essayais de montrer que l'argument que "on ne peut pas utiliser Apenteur comme sobriquet parce qu'il n'est pas bien formé" est un argument qui n'est pas bien formé non plus. J'ai cité les arguments d'ailleurs dans ce forum - seulement le "EN ANGLAIS NON PLUS!!" dans cette paragaphe est à moi
Aussi, je sais bien que abbatre peut signifier "le couper en deux" - mais j'ai utilisé tuer dans ma correction pour souligner l'erreur de sens.
Je crois bien que si Éomer a "déjà l'abbatu auparavant," dans ce sens - il serait difficile a comprendre pourquoi Langue de Serpent n'est pas fourchu jusqu'à la taille. Ou me trompe-je?
AMITIÉS!!
Specq
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Sauf votre respect, Monsieur Edouard, je revendique le droit de m'autoproclamer SELF-MADE PINAILLEUR! Car bien avant que je découvre l'échantillon de vos travaux donné sur votre merveilleux site, et avant que j'atterisse sur celui-ci, engeôlé par les doux encensoirs de son webmestre Monsieur Cédric, je m'étais déjà mis en rogne contre cette figure énigmatique que l'on ose à peine évoquer, même par un bel après-midi d'été sous le soleil de la Comté : je parle bien sûr de l'innomable Monsieur Francis. Combien de fois ai-je tempêté, au plus profond de ma contrée reculée, contre ses infâmies, avec pour seule réponse le cri des huards et des orignaux? Combien de pages ai-je noirci, à la lumière vacillante des chandelles, blotti contre la fournaise, de sombres délations qui, avec moi-même pour seul auditoire, ne m'attirèrent que le mépris et la honte? Ce fardeau, je le portai seul, pendant toutes ces années, jusqu'à ce que mes plaies soient exposées au grand jour...
Sinon, je crois que vous avez raison, Monsieur Edouard : il n'est pas faux de dire que la version corrigée n'est ni pour demain, ni après-demain.
greenleaf
P.S.: Je suis désolé specq, au sujet du mot « abattre » : je suis passé à côté, mais ta grammaire un (tout petit) peu déficiente m'a égaré un brin. :-) Désolé. Continue!
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(merci à: Greenleaf pour quelques suggestions pertinentes sur la typographie - peut-être que quelq'un m'apprendra comment souligner dans ce forum?)
And now, without further ado, I give you .... the rest of the Two Towers:
Livre III; chap 7, Pocket vol 2, pg 179
Au lieu de: “Qu’on me donne un rangée de têtes d’Orques et la place de me balancer, et toute fatigue m’abandonnera!”
Lire: “Qu’on me donne un rangée de têtes d’Orques et la place d’assener, et toute fatigue m’abandonnera!”
Voir la VO: “Give me a row of orc-necks and room to swing and all weariness will fall from me!”
[il n’a pas besoin de place pour se balancer, mais pour balancer sa hache]
Livre III; chap 9, Pocket vol 2, pg 232
Au lieu de: “Mais, pour le moment, nous pensions davantage à nous trois qu’à Frodon ou Sam, ou au pauvre Boromir.”
Lire: “Mais, pour le moment, nous pensions davantage à vous trois qu’à Frodon ou Sam, ou au pauvre Boromir.”
Voir la VO: “But for the moment we thought more about you three than about Frodo and Sam, or about poor Boromir.”
Livre III; chap 10, Pocket vol 2, pg 241
Au lieu de: “Merry et Pippin s’assirent sur la dernière marche, avec la conscience simultanée de leur importance et leur insécurité.”
Lire: “Merry et Pippin s’assirent sur la dernière marche, avec la conscience simultanée de leur manque d’importance et de sécurité.”
Voir la VO: “Merry and Pippin sat on the bottom step, feeling both unimportant and unsafe.”
Livre III; chap 10, Pocket vol 2, pg 244
Au lieu de: “Les paroles de ce magicien ne tiennent pas debout….”
Lire: “Les paroles de ce magicien font le poirier…”
Voir la VO: “The words of this wizard stand on their heads...”
[fig.: ils sont sens dessus dessous. Cette expression n’est pas utilisée en anglais, elle a l’air bizarre -mais c’est facile à comprendre le sens quand même – peut-être que c’est une locution commune des Nains?]
Livre III; chap 10, Pocket vol 2, pg 246
Au lieu de: “Et ils ont déplacé le corps de Hama devant les portes du Fort le Cor après qu’il était mort.”
Lire: “Et ils ont haché le corps de Hama devant les portes du Fort le Cor après qu’il était mort.”
Voir la VO: “And they hewed Háma’s body before the gates of the Hornburg, after he was dead.”
[Háma est devenu Hama – et les orcs font des choses bien pires que le déplacement des corps…]
Livre IV; chap 1, Pocket vol 2, pg 285
Au lieu de: “Benêts que nous sommes! Quelles andouilles! dit-il. Ma belle corde!”
Lire: “Benêts! dit-il. Ballots! ma belle corde!” [c’est seulement un premier essai]
Voir la VO: “’Ninnyhammers!’ he said. ‘Noodles!, my beautiful rope!’
[un avertissement aux traducteurs de ne pas ajouter des mots afin d’expliquer: Sam n’a pas dit “We’re such Ninnyhammers! What noodles!” (la traduction inverse). Sam n’insultera JAMAIS son maître (jamaisjamaisjamais) – pas en aucune circonstance - pas comme blague - pas même si Sam lui-même soit inclu dans l’insulte.
En anglais, on peut utiliser les noms de certains objets insolites comme interjections (mon grand-père a toujours dit “horsefeathers!”) – mais si les objets sont comptables (en principe) il faut utiliser le mot dans le pluriel. C’est pour ça qu’on dit “Bullshit!” (non-comptable), mais on dit “Leaping Lizards!” (comptable) Dans cette scène-ci, Sam se sert de Ninnyhammers! et Noodles! comme interjections – mais on dirait qu’il est assez faché contre lui-même pour les mots Ninnyhammer et Noodle(head or brain) - étant des termes pour benêt (mais plutôt au charme vieillot) - d’être au bout de la langue.
Aussi, un peu d’allitération avec le lettre “N” me manque. Juste avant cette scène, Sam a dit à lui-même “you’re nowt but a Ninnyhammer” et puis “Ninnyhammer” et “Noodles.” On arrangerait la même chose avec le lettre B? ou peut-être quelque lettre d’autre?
Haldu est coquille pour Haldir dans ce passage]
Livre IV; chap 2, Pocket vol 2, pg 304
Au lieu de: “Par la poussière et les cendres;il ne peut pas manger ça.”
Lire: “De la poussière et des cendres; il ne peut pas manger ça.”
Voir la VO: “Dust and ashes, he can’t eat that.”
[Il ne jure pas PAR la poussière et les cendres. Il veut dire tout simplement que le lembas goûte de la poussière et des cendres pour lui.]
Livre IV; chap 3, Pocket vol 2, pg 338
Le deux derniers vers du poème
Au lieu de: “Mais je suis le viel oliphant,
Et je ne me couche jamais.
Lire: “Mais je suis le viel oliphant,
Et je ne mens jamais.”
Voir la VO: “But old Oliphaunt am I,
And I never lie.”
[(To lie = mentir) (to lie down = se coucher) C’est trop drôle, non? Quand j’ai lu ça, j’ai jeté le livre contre le mur. Et après avoir le ramassé encore, j’ai constaté que Oliphaunt était devenu oliphant.]
Livre IV; chap 2, Pocket vol 2, pg 339
Passage oublié
Au lieu de: “…Sméagol n’en a pas entendu parler. Il ne veut pas les voir. Sméagol veut partir d’ici…”
Lire: “…Sméagol n’en a pas entendu parler. Il ne veut pas les voir. Il ne veut pas qu’ils sont. Sméagol veut partir d’ici…”
Voir la VO: “Sméagol has not heard of them. He does not want to see them. He does not want them to be. Sméagol wants to go away…”
Livre IV; chap 7, Pocket vol 2, pg 410
La question de Gollum:
Au lieu de: “Est-on reposés? A-t-on eu un bon sommeil?”
Lire: “Est-on reposés? A-t-on eu beau sommeil?”
Voir la VO: “Are we rested? Have we had beautiful sleep?”
[“Beautiful sleep,” est assez étrange. On devrait dire “Did you sleep well?” ou “Did you have a nice sleep?” ou même “Have we had a beautiful sleep?” (toujours étrange mais plus correcte) Laissant tomber l’article dans “a-t-on eu beau sommeil?” me semble la même chose]
Livre IV; chap 7, Pocket vol 2, pg 410
Et la réponse de Sam:
Au lieu de: “Non, nous ne sommes pas reposés et nous n’avons pas eu un bon sommeil, grommela Sam”
Lire: “On n’est pas, et on n’a pas eu, grommela Sam”
Voir la VO: ‘We aren’t, and we haven’t’ growled Sam.”
[Sam est très brusque ici - trop brusque pour répéter la question toute entière (il se moque de Gollum et de son “we” qui est devenu “on” en VF) Sa réponse et très très mémorable – une de mes citations préférées]
Livre IV; chap 9, Pocket vol 2, pg 441
Au lieu de: “Ils restèrent figés comme des statues, les yeux fixés sur les ténèbres, attendant ils ne savaient quoi!” (!!!!)
Lire: “Ils restèrent figés comme des statues, les yeux fixés sur les ténèbres, attendant ils ne savaient quoi.” ( sans !!!!)
Voir la VO: “Still as stones they stood, staring, waiting for they did not know what.”
[Tolkien ne s’est jamais servi des points d’exclamation dans les passages descriptifs (ça serait trop mélodramatique n’est-ce pas?), seulement dans le dialogue. Si jamais quelqu’un relira le SdA plus attentivement… – il faudra faire attention aux !!!!!!!, afin de verifier que Ledoux ne les a pas ajoutés un peu partout sans stricte nécessité (et le seul nécessité qui s’applique: si Tolkien en a utilisé un quelque part )
Livre IV; chap 9, Pocket vol 2, pg 441
Au lieu de: “Maître, maître! cria Sam, dont la voix avait retrouvé vie et instance.”
Lire: “Maître, maître! cria Sam, don’t la voix avait retrouvé vie et insistance.”
Voir la VO: “’Master, master!’ cried Sam, and life and urgency came back into his voice.”
[je ne crois pas que instance=insistance, cependant je sais que insistance=urgency - ou bien me trompe-je?]
Livre IV; chap 10, Pocket vol 2, pg 466
Au lieu de: “Redoublez de vigilance. Patrouillez jusqu’au sommet de l’Escalier.”
Lire: “Redoublez de vigilance. Patrouille au sommet de l’Escalier.”
Voir la VO: “Double vigilance. Patrol to head of Stairs”
[le mot Patrol ici est un nom et pas un verbe. En anglais on dirait “Patrol head of stairs“(brusquement comme dans une dépêche) ou “Patrol the head of the stairs” (comme conversation normale) s’il s’agit d’un verbe – le mot clef est “to.” En déchiffrant ces deux phrases de la dépêche, on obtient “Double [your] vigilance. [Send a] patrol to [the] head of [the] Stairs.”]
Livre IV; chap 10, Pocket vol 2, pg 468
Au lieu de: “Médite donc là-dessus. Il n’y a pas la matière pour plaisanter”
Lire: “Tu peux réfléchir à ça – si tu te souviens comment faire. Il n’y a pas la matière pour plaisanter”
Voir la VO: “You may well put your thinking cap on, if you’ve got one. It’s no laughing matter.”
[la VO contient une insulte (pas vraiment bien voilée). Gorbag montre plus d’astuce que Shagrat. Et il se vante un peu ici. C’est lui qui voit la vérité (ou le vrai danger au moins).
Je ne pense pas qu’il y a une bonne traduction pour l’expression idiomatique “thinking cap” - mais je pense que ma traduction a la même sens. Je ne comprends pas du tout comment on peut traduire tout ça comme “Médite donc là-dessus”]
Et ça c’est la fin des Deux Tours.
Mais on peux ajouter deux mots sur le sujet de “Orcspeech” La version originale a pas mal d’interjections comme Grr! ou Garn! ou Nar! – qui sont remplacées dans la VF par des choses comme “Allons donc!” ou “Pauh!”
On peut attendre des siècles à Londres ou à New York et ne jamais entendre Garn ou Nar ou Grrr. Mais est-ce qu’on peut marcher au coin de la rue à Paris ou à Montreal sans entendre “allons donc?”
Les orques me semble de sortir des boulangeries et des tabacs – mais les orcs… Nar! c’est une toute autre histoire…
La prochaine fois on entamera Le Retour du Roi,
Specq
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Merci une nouvelle fois pour cette liste d'erreurs. Le travail que tu as fais, et que tu nous propose, est impressionnant. Mes compliments ;-)
Je reviens sur ta question technique et la manière de souligner un texte sur le Forum. Il te suffit d'entourer le texte par un "tag" de soulignement.
Ainsi, si tu écris :
<u>Ceci permet d'afficher en souligné</u>
dans ton message, le texte deviendra après que tu l'aies posté :
Ceci permet d'afficher en souligné
J'attire ton attention (l'expérience le montre) qu'il faut faire _TRES_ attention à utiliser correctement ce tag. C'est à dire à ne pas oublié, surtout de refermer le tag grâce à </u>.
Cédric.
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J'ai grand plaisir a lire toutes ces formidables contributions a une meilleur compréhension de Tolkien mais(il y a toujours un mais avec ce type de préambule!:-)),par moment,je m'interroge sur la "justesse" des apports.
Par ex.,dans l'intervention trés interessante de SPECQ,je reste perplexe sur ses explications/critiques du mot "bouvier"(cf Livre III,chap 2;Ed Pocket,vol 2,pg 31).
En effet,tout en étant d'accord sur le fond,j'ai qlqs reserves a l'emploi de "manadier":le manadier s'occupe d'une manade,terme designant plutot un troupeau de taureaux(toros de corrida,pour l'essentiel)et,il est vrai(mais moins couramment,il me semble?),de chevaux.Une sorte de cowboy provencal!
Pour ma part,j'utiliserai plus facilement le terme "cavaliers",tout en étant conscient de l'imprécision du mot(ça sent moins l'ail!:-))
De meme,les réticences de SPECQ a l'emploi de "sésame" sont compréhensibles;toutefois,en langage courant,la signification du mot depasse largement le cadre d'Ali Baba ou l'argot des cambrioleurs;une acception courante en fait l'équivalent de :"passe-droit,coupe-fil,...etc"
C'est là tout le probléme d'une bonne traduction: fidelité rigoureuse au texte ou interpretation...vieux débat,il me semble!
Sur ce,je me replonge,avec délices,dans ma lecture...
TB(confondu de tant d'érudition!):-D
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*****
Au lieu de: “Qu’on me donne un rangée de têtes d’Orques et la place de me balancer, et toute fatigue m’abandonnera!”
Lire: “Qu’on me donne un rangée de têtes d’Orques et la place d’assener, et toute fatigue m’abandonnera!”
Voir la VO: “Give me a row of orc-necks and room to swing and all weariness will fall from me!”
****
Le vb. assener (ou asséner) est _transitif_ on ne peut pas donc pas dire simplement "d'assener" sans compl. Mais je ne propose pas de nouvelles traductions... non... non... ;-)
Le débat sur la traduction en général ne repose pas excatemment sur la "fidélité au texte" ou "interprétation du texte" mais _fidélité au "style" de l'auteur_ ou/et _fidélité à la langue d'arrivée_.
Adam Tolkien a décidé pour sa traduction de CLP de rester fidèle au "style" de son grand-père (ou ce qu'il croit être le style de son grand-père tel qu'il auraité ét en français) au détriment de la langue d'arrivée (le français). Les "bourdes" de Ledoux sont plus simplement de la mauvaise traduction.
Edouard Kloczko
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"Oliphant" est correct : cf. "Guide to the Names in The Lord of the Rings" in A Tolkien Compass, "Is is an archaic form of 'elephant' used as a 'rusticism' [...]. This detail might be retained simply by substituting O for the initial E of the ordinary name of the elephant in the language of translation."
Inutile d'insister sur le fait que certaines propositions de specq sont agrammaticales; je vous rappelle qu'il est anglophone. Et puis non! je ne résiste pas: specq, ta "favourite quote" de Sam se traduirait mieux par: "On ne l'est pas, et on n'en a pas eu", car "We aren't, and we haven't" n'est pas agrammaticale en anglais (me tromperais-je ;)), mais simplement elliptique.
Enfin, la traductologie s'est inventée une multitude de théories contradictoires et chaotiques privilégiant tour à tour l'approche par équivalence, l'approche fonctionnelle, l'approche par atomes crochus... Texte source prime, target text rules, traducteur mégalo/parano/pragmatique/poète ad hoc... Nous pourrions nous faire un beau débat sur l'approche à adopter pour traduire Tolkien... l'approche "half-assed guessing-game" étant à éviter! :-)
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Please,my Gnou,let me tout seul!
you're the best,Greenie!
TB(:-D)
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Un essai de mes nouveaux pouvoirs:
Livre V; résumé , Pocket vol 3, pg 9
Au lieu de: “Elle se révéla être l’un des trois palantîri, les Pierres Voyantes de Númenor.”
Lire: “Elle se révéla être l’un des trois palantîri survivants, les Pierres Voyantes de Númenor.”
Voir la VO: “This proved to be one of the three surviving palantíri, the Seeing Stones of Númenor”
[“Sept étoiles, sept pierres et un arbre blanc.” Et aussi, quelle serait la justification pour troquer l’accent aigu contre l’accent circonflexe dans palantíri?]
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Bon. Ça y est. Je vous promets que je ne les utiliserai qu'au service du bien.
Mais maintenant, Le Retour du Roi:
Livre V; Chapitre 1 , Pocket vol 3, pg 21
Au lieu de: “Car les gens de la Cité utilisaient des chevaux très petits, et on les voyait rarement dans les rues….”
Lire: “Car les gens de la Cité n’utilisaient guère de chevaux, et on les voyait rarement dans les rues….”
Voir la VO: “For the people of the City used horses very little and they were seldom seen in their streets…”
[THWAP! (le son produit par le livre en frappant contre le mur encore une fois – mais non! c’était le 2ème volume la première fois.]
Livre V; Chapitre 1 , Pocket vol 3, pg 22
Au lieu de: “Car la mode de Minas Tirith voulait qu’elle fût construite sur plusieurs niveaux, dont chacun était creusé dans la colline et bordé par un mur...”
Lire: “Car Minas Tirith était contsruite sur sept niveaux, dont chacun était creusé dans la colline et bordé par un mur…”
Voir la VO: “For the fashion of Minas Tirith was such that it was built on seven levels, each delved into the hill, and about each was set a wall…”
[“the fashion of Minas Tirith” ne veut pas dire “le moyen de construction le plus populaire" - mais tout simplement “le moyen de construction” ( seven=sept & several = plusieurs)]
Livre V; Chapitre 1 , Pocket vol 3, pg 28
Au lieu de: “C’est assurément une lame forgée par les vôtres dans le lointain passé?”
Lire: “C’est assurément une lame forgée par les nôtres nordiques dans le lointain passé?”
Voir la VO: “Surely this is a blade wrought by our own kindred in the North in the deep past?”
Livre V; Chapitre 1 , Pocket vol 3, pg 36
Au lieu de: “Un moment! dit Pippin, rougissant. Écartez de votre pensée la voracité, ou ce que votre courtoisie nomme la faim. Mais Gandalf, Mithrandir vous l’appelez, m’a prié de m’occuper de son cheval…”
Lire: “Un moment! dit Pippin, rougissant. L’avidité, ou ce que votre courtoisie nomme la faim, me l’a fait oublier. Mais Gandalf, Mithrandir vous l’appelez, m’a prié de m’occuper de son cheval…”
Voir la VO: “’One moment!’ said Pippin blushing. ‘Greed, or hunger by your courtesy, put it out of my mind. But Gandalf, Mithrandir as you call him, asked me to see to his horse…’”
[Ça, c’est Pippin dans toute sa gloire- une de mes citations preferées de lui. ]
Livre V; Chapitre 1 , Pocket vol 3, pg 45
Au lieu de: “…ils furent suspendus à ses paroles et à ses histoires de terres étrangères, et ils lui donnèrent tout l’asile et la nourriture qu’il pouvait désirer.”
Lire: “…ils furent suspendus à ses paroles et à ses histoires de terres étrangères, et ils lui donnèrent toute la nourriture et la bière qu’il pouvait désirer.”
Voir la VO: “…and hung on his words and stories of the outlands, and gave him as much food and ale as he could wish.”
[on peut discuter de “la bière” vs “l’ale” – mais l’asile n’est pas un boisson (pas que je sache)]
Livre V; Chapitre 2 , Pocket vol 3, pg 64
Au lieu de: “…mais Sauron n’a pas oublié Isildur et l’épée d’Elendal.”
Lire: “…mais Sauron n’a pas oublié Isildur et l’épée d’Elendil.”
Voir la VO: “…but Sauron has not forgotten Isildur and the sword of Elendil.”
[dès le premier chapitre de volume 1: Elendal, Elendil, Elendal, Elendil….]
Livre V; Chapitre 2 , Pocket vol 3, pg 65
Au lieu de: “De sombres voies, sans nul doute, dit Gimli, mais pas plus sombres que ne sont pour moi ces hampes.”
Lire: “De sombres voies, sans nul doute dit Gimli, mais pas plus sombres qu ne sont pour moi ces stances.”
Voir la VO: “’Dark ways, doubtless,’ said Gimli, ‘but no darker than these staves are to me.”
[Quelle hampes!?! Gimli parle de les paroles du voyant! Les vers du poème!]
Livre V; Chapitre 2 , Pocket vol 3, pg 77
Au lieu de: “Car je suis Elesser, héritier d’Isildur de Gondor.”
Lire: “Car je suis Elessar, héritier d’Isildur de Gondor.”
Voir la VO: “For I am Elessar, Isildur’s heir of Gondor.”
Livre V; Chapitre 3 , Pocket vol 3, pg 84
Au lieu de: “Ils les appelaient les Biscornus et ne leur prêtaient guère d’attention…”
Lire: “Ils les appelaient les [queleque chose comme Hommes Púkels?] et ne leur prêtaient guère d’attention…”.”
Voir la VO: “The Púkel-men they called them, and heeded them little…”
[Púkel n’existe pas en anglais – ce n’est pas un mot du Westron – et le lecteur n’a pas la moindre idée ce qu’il veut dire (sauf en contexte bien sûr). Biscornus? C’est un scandale! ( Et aussi, leurs yeux “dévisageaient encore les passants [d’un air de tristesse].” Voir la vo: “still stared sadly at the passers-by).]
Livre V; Chapitre 3 , Pocket vol 3, pg 91
Au lieu de: “…et à moins que vous n’ayez une force suffisante pour briser un siège de plusieurs années…”
Lire: “…et à moins que vous n’ayez une force suffisante pour briser un siège de maints pouvoirs…”
Voir la VO: “…and unless you have the strength to break a siege of many powers…”
Livre V; Chapitre 3 , Pocket vol 3, pg 98
Au lieu de: “Où la volonté ne manque pas, une voie s’ouvre, disons nous”
Lire: : “Où la volonté ne manque pas, une voie s’ouvre, disons nous ”
Voir la VO: “Where will wants not, a way opens, so we say”
[disons nous ne devrait pas être en italiques.]
Livre V; Chapitre 4 , Pocket vol 3, pg 100
Au lieu de: “Vous le savez fort bien, dit Gandalf. Pour vous proteger du mal; et s’il ne vous plaît pas d’être ici, rappelez-vous que vous ne le devez qu’à vous-même.”
Lire: :“Vous le savez fort bien, dit Gandalf. Pour vous empêcher de faire des sottises; et s’il ne vous plaît pas d’être ici, rappelez-vous que vous ne le devez qu’à vous-même.”
Voir la VO: “’You know quite well,’ said Gandalf. ‘To keep you out of mischief; and if you do not like being here, you can remember that you brought it on yourself.’”
[Étant anglophone, je suis curieux – a votre avis, Pippin & Gandalf se vouvoient-ils? Ou peut-être que Gandalf peut le tutoyer, même si Pippin ne l’ose pas?]
Livre V; Chapitre 4 , Pocket vol 3, pg 103
Au lieu de: “...le Soleil s’échappa pour lancer avant la nuit un bref rayon d’adieu, tout semblable à celui que Fredon avait vu à la Croisée des Chemins touchant la tête du roi tombé.”
Lire: :“...le Soleil s’échappa pour lancer avant la nuit un bref rayon d’adieu, à l’instant même que Frodon l’avait vu à la Croisée des Chemins touchant la tête du roi tombé.”
Voir la VO: “...did the Sun escape to send out a brief farewell gleam before the night, even as Frodo saw it at the Cross Roads touching the head of the fallen king.”
[Pippin ne peut pas voir le rayon parce qu’il est dans l’ombre du Mindolluin. Mais c’est le même couchée du soleil que Frodon avait vu. Pas une couchée du soleil “tout semblable” du tout!]
Livre V; Chapitre 4 , Pocket vol 3, pg 107
Au lieu de: “Il voyait devant lui un homme doué d’un air de haute nobelesse, tel qu’en montrait parfois Aragorn, mais haute peut-être, mais aussi moins imprevue et vague...”
Lire: :“Il voyait devant lui un homme doué d’un air de haute nobelesse, tel qu’en montrait parfois Aragorn, moins haute peut-être, mais aussi moins incalculable et lointaine...”
Voir la VO: “Here was one with an air of high nobility such as Aragorn at times revealed, less high perhaps, yet also less incalculable and remote...”
[on peut débattre sur “montrer” vs “se montrer” vs “révéler” comme verbe, mais selon Pippin, le nobelesse d’Aragorn n’est ni “imprévue ni "vague.”]
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Specq, je me permets de te donner l'URL du site de Thibaut Arnou qui a pour projet de retraduire Le Seigneur des anneaux : www.tolkien.voici.org
Bon courage pour la suite!
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Voici donc ce que l'on peut y lire :
"C'est pourquoi j'ai décidé de monter un groupe de traduction, le but est bien sûr de traduire l'œuvre mais cela avec rigueur. Peu importe le temps qu'il faudra."
"Nous serions très heureux de compter un membre de plus. Une connaissance minimum de l'anglais peut suffire, le style français est plus important."
[C'est vrai que Ledoux avait un niveau de Terminale non? :-(]
"Vous qui possédez un site ou des contacts : n'hésitez pas, popularisez ce projet ! Plus il y aura de personnes motivées, plus tôt il y aura du concret."
[Il est évident que traduire à 24 c'est plus facile qu'à un seul...Non??? ;-)]
Avoir des projets c'est bien. Etre jeune c'est agréable. Mais est-ce une raison pour décider de traduire (illégalement) un des plus grand auteur du XX et qui écrit dans un anglais simple mais si compliqué à traduire.
Mais sait-on que traducteur est un METIER et qui s'apprend?
Edouard Kloczko
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Étant anglophone, je suis curieux – a votre avis, Pippin & Gandalf se vouvoient-ils? Ou peut-être que Gandalf peut le tutoyer, même si Pippin ne l’ose pas?
Tolkien précise dans l'appendice F du "Lord of the Rings" qu'un des particularités du "patois" des Hobbits était l'absence du "vous" (sauf dans certaines régions et alors comme marque d'affection). Donc pour une fois (!) la langue française pourra faire mieux. Entre Gandalf et Pippin du "tu" donc ainsi qu'entre Pipin est Denethor (comme le précise Tolkien lui-mm dans cet appendice). Cela pouvait amuser l'Intendant mais pas ses serviteurs, écrit-il et contribua à faire de Pippin un "personnage important" dans Minas Tirith... ce qu'il était effectivement puisqu'il était destiné à devenir "Le Toque" ("The Took") de la Comté.
Edouard Kloczko
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[Púkel n’existe pas en anglais – ce n’est pas un mot du Westron – et le lecteur n’a pas la moindre idée ce qu’il veut dire (sauf en contexte bien sûr). Biscornus? C’est un scandale! ( Et aussi, leurs yeux “dévisageaient encore les passants [d’un air de tristesse].” Voir la vo: “still stared sadly at the passers-by).]
Si, si comme le précise Tolkien, Pukel c'est bien de l'anglais. Il est de mm origine que le célébre nom Puk. Mais ce n'est pas du "Modern English" ! ;-)
Edouard Kloczko
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Mais ce n’est pas du tout du "tu" entre Gandalf et Pippin dans le passage que j’ai cité. Est-qu’il y aurait une raison pour celà? Je comprendrai Pippin en vouyvoyant Gandalf, mais l’inverse est moins facile à comprendre.
À propos de Púkel - Veuillez m’excuser si je ne suis pas d’accord, mais même si le mot pukel était du vieux anglais (je ne doute ni vous ni Tolkien bien sûr), il n’existe plus en anglais ("le célèbre nom puk"?? Est-ce que vous voulez dire puke?) Il n’y a que 2 mots en anglais qui se commence p-u-k: puke & pukka (cf American Heritage Dictionary - online edition). Mais ne mésestimez pas l’effet de l’accent aigu en Púkel. Pour un anglophone, n’importe quel accent (ou cedille ou tréma ou quoi que ce soit) lui dit “voilà que je suis un mot d’orgine étrangère” et même si on peut reconnaître le mot (ce qui n’est pas le cas ici), on est certain que “ça ne peut pas être de l’anglais.” Mais tout celà m’est un peu égal. Le vrai problème pour moi est que le mot Biscornus n’a pas aucune énigme; il vous donne une idée trop concrète – et les anciens Púkel-men mysterieux deviennent les Biscornus communs et ridicules.
(C'est toujours un scandale!)
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Selon Tolkien, Púkel représente le vieil anglais "púcel", "devil or minor sprite". J.R.R. T. fait référence (dans le Guide to the names in The Lord of the Rings) à Puck, qui doit être assez connu en Angleterre. Mon dico donne la définition suivante :
A merry mischievous sprite or goblin believed, especially in the 16th and 17th, to haunt the English countryside. He was also called Robin Goodfellow or Hobgoblin.
On retrouve donc la famille des "Orcs" ;-) Mais les Rohirrim se trompaient. Les Drúedain sont des gentils...
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Mea culpa. J'aurais encore mieux fait de me taire (depuis le temps que je me le dis, ça devrait commencer à rentrer) avant de reffiler des adresses vaseuses. Quand je pense que j'ai mis plus d'un quart d'heure, allant de liens en liens, avant de retrouver le site.
Enfin bon, puisque c'est illégal autant clore le sujet.
En tout cas, encore bravo pour ce travail acharné.
Namarië.
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Non, non, Eriel, surtout ne fait pas l'erreur de te "taire", ce serait bien dommage. C'est que nous avons encore envie de te lire ;-))
Je nuancerai un peu les propos d'Edouard et les tiens. Je crois que l'on peut tout de même convenir que l'initiative du site que tu proposais Eriel est louable mais si on peut regretter qu'ils se permettent une marge assez large... (re)traduire c'est bien, mais il ne faut corriger des erreurs pour en insérer de nouvelles ;-)
Quant à l'illégalité de cette entreprise, disons qu'elle ne l'est que si les résulats en sont publiés. Rien n'empêche ceux qui s'allieront à ce projet d'en profiter de manière strictement personnelle ;-))
Bref, chacun son idée, même si on peut approuver ou non ;-))
Cédric.
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Désolé pour mon erreur de frappe sur **Puk au lieu de Puck. Je pensais surtout au personnage de la pièce de S. "Le songe d'une nuit d'été".
A mon avis il faut garder le nom tel quel, mais "les hommes púckels"(?) cela sonne pas très bien en français. Les "Púckeaux" ne me parait pas une _adaptations_ très bonne non plus. Peut-être simplement laisser "les Púckel(-)men", il existe bien en français le mot "policeman -men". Le fait que les Rohanais parlent le "vieil anglais" ne devrait pas être caché ou gommé par la traduction mais bien au contraîre mise en valeur.
Il est vraiment dommage que JRRT qui voulait écrire un index complet de son roman ne put pas le faire, mm pour sa seconde édition de 1966.
Edouard Kloczko
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Mais vous ne l’avez pas du tout “laissé” - vous y avez ajouté un “c” cette fois - Tolkien a ecrit Púkel pas Puckel.
Il faut se garder contre une simplification excessive.
Vous savez que Tolkien faisait référence à Puck - voilà qui est vraiment interessant – mais ne soyez pas trop impatient de faire étalage de votre savoir dans la version française du texte. Le nom Puck n’est pas reconnaissable dans le mot Púkel.
Il y a plusieurs raisons à celà
1) Puck a l’image poupulaire d’un lutin gai est leste, mais les Púkel-men sont “sculptées à l’image d’hommes, énormes, aux membres balourds, accroupis les jambes croisées et leurs gros bras repliés sur des panses rebondies.” Et ils “dévisageaient encore les passants [d’un air de tristesse].”
2) Puck est un adolescent éternel, mais quant aux Púkel-men, “l’usure du temps ont fait disparaître les traits”
3) l’accent aigu (même Púckel-men n’aurait pas un écho de Puck pour un anglophone – croyez moi. L’écho de “puke” est plus fort dans Púkel. Et Púkel ne sonne pas très bien en anglais non plus).
4) le suffixe “el” n’est pas utilisé en anglais en formant les formes adjectivales des mots – on dirait Pucky, ou Puckish (qui existe bien en anglais)
La connexion entre Púkel et Puck est vraiment interessante, mais Tolkien l'a cachée bien. Il est même possible que Tolkien était un quelque peu ironique dans ce passage (une blague privée peut-être?). Une des plusieurs joies de la lecture de Tolkien est la possiblitilé à toujours chercher plus profondément – pour les sources, les connexions cachées. Il me semblerait dommage si les lecteurs français n’aurait pas la meme chance que vous à chercher plus loin.
Mais surtout, je suis heureux de constater que nous sommes d’accord – le mot Biscornus ne va pas!
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Apparemment on ne s'est pas bien compris.
Il ne s'agissait pas de dire qu'il y a une relation _littéraire_ entre le personnage de Puck et les Pú(c)kel-men. Il s'agit d'une relation "externe" aux texte et qui est d'ordre étymologique uniquement.
Les intentions de JRRT et de S ne me semblent ni compatibles, ni orientées dans la mm direction (si je puis m'exprimer ainsi).
Il me paraît futile (sinon mm utopique) de rechercher a reproduire ds une traduction les "sensations" littéraires qu'un aglophone pourrait resentir à la lecture du LOTR. Un traduction _reste_ une _traduction, dirait M. de La Palisse... Pour obtenir ses sentaions-là il faut lire le texte en anglais.
"Biscornus" reste une mauvaise balgue du traducteur. ;-)
Pour une fois qu'un auteur va jusqu'à donner des règles de traduction dans un "Guide to the names in 'The Lord of the Rings'" et qu'il explique son travail de création des noms propres, il ne faut pas se priver de l'utiliser comme a oublié de le faire F. Ledoux ou T. Jolas (ds les appendices). C'est-à-dire qu'il faut laisser les noms vieil-anglais utilisés par les Rohirrims inchangés. Mais en mm temps les expliquer au lecteur français (dire qu'ils possèdent un sens), soit en note, soit à la fin du livre.
Edouard Kloczko
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- Appendice B ; Pocket, vol. 3, p. 473 ; éd. Centenaire, p. 1176
Au lieu de : "(...) et les assiégés firent une sortie et les mirent en déroute, et les débris s'enfuirent au loin, se réfugièrent en Orient (...)"
Lire : "(...) et les assiégés firent une sortie et les mirent en déroute, et les rescapés s'enfuirent au loin, se réfugièrent en Orient (...)"
Voir la VO : "(...) and the besieged came forth and routed them, and the remnant fled into the East (...)" (HCP, p. 1131).
["the remnant" désigne le reste des armées septentrionales de Sauron, c'est-à-dire les survivants]
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- Livre III, ch. 10 ; Pocket, vol. 2, p. 246 ; éd. Centenaire, p. 625
Au lieu de : "(...) car, fussiez-vous vingt fois plus sage, vous n'auriez aucun droit de me gouverner moi et les miens (...)"
Lire : "(...) car, fussiez-vous dix fois plus sage, vous n'auriez aucun droit de me gouverner moi et les miens (...)"
Voir la VO : "for were you ten times as wise you would have no right to rule me and mine" (HCP, p. 603).
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Bonjour
Votre polémique sur le mot pùkel a réveillé en moi le temps de mes études de néérlandais.
Comme le dit Specq plus haut : "Mais ne mésestimez pas l’effet de l’accent aigu en Púkel. Pour un anglophone, n’importe quel accent (ou cedille ou tréma ou quoi que ce soit) lui dit “voilà que je suis un mot d’orgine étrangère” et même si on peut reconnaître le mot (ce qui n’est pas le cas ici), on est certain que “ça ne peut pas être de l’anglais.”". Or Tolkien est né en Afrique du Sud dont la langue principale (en plus de l'anglais) est l'afrikaans, un dérivé du néérlandais.
En néérlandais, le mot puk existe et signifie (petit) bout (de chou), la deuxième traduction possible (et problablement plus ancienne) est avorton.
Il existe aussi le mot pukkel, qui se traduit soit par bouton ou sac à bandoulière.
On pourrait approcher bouton des "trous sombres des yeux" et sac à bandoulière de "à l'image d'hommes énormes, aux membres balourds, accroupis les jambes croisées et leurs gros bras repliéssur des panses rebondies".
Les pùkel-men seraient alors soit des hommes-aux-yeux-en-boutons ou des hommes-sacs.
Voilà, je ne suis pas un expert de Tolkien, mais j'espère avoir apporté un peu d'eau à votre moulin.
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Je m'excuse d'arriver avec es gros sabots au milieu de tant d'érudition, mais est-ce que quelqu'un pourrait me dire pourquoi Michel Delving est traduit par Grand'cave?
J'ai bien to delve = creuser, bêcher, enfouir ; mais ^pas "michel".
Thank you by your réponse,
Eriel
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Sur Púkel-men.
L'accent est utilisé en vieil anglais et parfois encore aussi dans la conjugaison anglaise moderne ds les térmiansion en -ed > -éd, ce que fait parfois Tolkien dans "The lays of Beleriand".
Tolkien n'utilise pas le néerlandais dans le "Seigneur des Anneaux", mais le vieil anglais et le vieil islandais. La signification de Púkel-men est a rechercher dans la langue anglaise donc. Mais il est fort probable que les deux mots soient de mm origine, puisque ils font partie du mm groupe linguistique germanique. Púkel (púcel) en vieil anglais désigne un "goblin" (d'après le dictionnaire de vieil anglais de Sweet), càd probablement un esprit "magique" de l'ancienne religion des Germains. Tolkien était un philologue, un professeur d'Oxford et il connaissait très bien les langues germaniques. Il quitta l'Afrique du Sud à l'âge de 3 ans. En fait, le nom Púkel ne doit pas être traduit.
Sur Michel Delving. Michel dans ce nom de village n'est pas le prénom français d'origine hébraïque mais remonte à un mot anglais "grand", cf. might.
Edouard Kloczko
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Coucou Edouard !;-)
Je te savais par là, mais Cedric vient de me lancer une perche pour que je participe au forum aussi !
Comme je me mets dans peu de temps à relire LOTR, je serai heureuse de participer aux corrections!
J'allais le relire en français pour connaître tous les noms français dans lesquels je me perds parfois, mais a lire cette partie du forum, je crois que je vais me remettre à le relire en anglais !
Je pourrai ainsi, donner mon avis aussi en tant que linguiste et angliciste, enfin angliciste et linguiste ;o)))
Heureuse de te lire en tous cas, cher Elfe ;-))
Melmiriel, aux multiples pseudos ;-))
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Un petit plus de rien du tout, dans la version française de l'index, on ne trouve pas de référence à la Bouche de Sauron (Mouth of Sauron dans l'index anglais)
C tout!:)
Lomion qui aime bien la Bouche
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Une erreur trouvée grâce à Erwan et son ragoût de lapin :
- Livre IV, ch.4; Pocket, vol 2, p.350 :
Au lieu de :"Il les laissa mijoter près d'une demi-heure, les tâtant de temps à autre de la fourchette et goûtant la sauce".
Lire :" Il les laissa mijoter près d'une heure, les tâtant de temps à autre de la fourchette et goûtant la sauce".
Voir le vo :"He let them stew for close on an hour, testing them now and again with his fork, and tasting the broth" (HCP, ed.1995, p.640-41).
Cathy
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pfff quel gout il aurait eu, mon ragout, s'il n'avait mijoté qu'une pauvre petite demi-heure...
Sam
ps: désolé pour le manque d'accents circonflexes, mais la bécane que j'utilise s'obstine à ne pas vouloir les mettre sur les lettres mais à c^oté! grrr
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heu... en fait g rien a dire, sauf un un grand looooooool à sam et un énorme bravo à specq. comme dit cédric, tu es THE lecteur des 80's (si g bien compris, 20ans de lecture ca fait vers les anées 80.... ;-)) bon ben voilà et bon courage à specq.
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Au lieu de :
"[...] Je pense qu'un espion à lui... eh bien, paraîtrait plus beau et serait en même temps plus repoussant, si vous comprenez ce que je veux dire.
- Je vois, dit Grands-Pas, riant. J'ai l'air repoussant et je me sens beau. Est-ce cela ? [...]" (SdA I,10 p.218)
Lire :
"[...] Je pense qu'un espion à lui... eh bien, paraîtrait plus beau et me semblerait plus repoussant, si vous comprenez ce que je veux dire.
- Je vois, dit Grands-Pas, riant. J'ai l'air repoussant et je vous semble beau. Est-ce cela ? [...]"
Voir la VO :
'I think one of his spies would - well, seem fairer and feel fouler, if you understand.'
'I see,' laughed Strider. 'I look foul and feel fair. Is that it? [...]' (HCP(1995), p.168).
Commentaire : Paraître et sembler sont synonymes ; ainsi vont de pair le paraître et le semblant. Pourtant, quand on dit "il me semble que", c'est plutôt ne impression que l'on ressent, le 'feeling'. C'est pour cette raison que je propose l'introduction des pronoms "me" et vous" avant "semble", car c'est la seule solution qui me vient à l'esprit pour 'feel', outre "donner l'impression de", un peu lourd à mon avis (alors que l'anglais l'exprime avec tant de concision et de force).
to seem = paraître
to feel = (me, vous) sembler
to look = avoir l'air
Does this FEEL satisfactory to you ? ;-)
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On l'a sans doute déjà signalé, et c'est dans Bilbo et pas dans le SdA, mais l'erreur m'a sauté au yeux en lisant ce passage à voix haute pour ma cousine (ça, c'est pour la petite histoire ;) )
Au lieu de :
>Cette occasion ne se présenta pas avant que Bilbo ne fût devenu tout à fait adulte ; il avait alors vingt-cinq ans [...]
Lire :
>il avait alors environ cinquante ans
Cf la VO :
>The chance never arrived, until Bilbo Baggins was grown up, being about fifty years or so [...]
Eriel, content d'avoir apporté sa (minuscule) contribution :)
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>en rapport à la dernière correction de greenleaf:
Il est clair que le texte est nettement mieux une fois correctement traduit; je sais pas vous mais "je me sens beau" ça fait un peu pub pour l'oréal, je trouve!
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Allez, je m'y mets aussi ;)
Livre I, chap 3, p.89 (édition Bourgois)
>je plains les escargots et tout ce qui porte sa maison sur le dos.
>>je plains les escargots et tous ceux qui portent leur maison sur le dos.
>and all that carry their homes on their backs.
Livre I, chap 10, p.199
>pas tant que nous avons encore devant nous toutes les longues lieues qui nous séparent d'Eriador
>>Je ne sais pas trop comment bien traduire, mais je pense qu'il y a une faute, puisqu'ils sont déjà en Eriador.
>not while all the long leagues of Eriador still lie before us.
Livre I, chap 11, p.210
>Pippin déclarait que Frodo paraissait deux fois plus gros que le Hobbit qu'il avait été.
>>C'est pareil, la VO donne "Pippin declared that Frodo was looking twice the hobbit that he had been". Mais ça ne me semble pas logique, puisque Frodo se plaint de maigrir.
Livre I, chap 11, p.220
>Elwing le Blanc qu'épousa Eärendil
>> Elwing la Blanche
Livre II, chap 2, p.284
>sauf là où votre royaume est maintenu
>>sauf là où notre royaume est maintenu
>save where our realm is maintained
Livre II, chap 4, p.335
>et qui dort jusqu'au moment où il est touché par quelqu'un du Milieu
>>et qui dort jusqu'au moment où il est touché par quelqu'un qui dit des mots depuis longtemps oubliés en Terre-du-milieu
>and sleeps until it is touched by one who speaks words now long forgotten in Middle-earth
Ouf, j'ai cru que Gandalf appartenait à la mafia du Seigneur Ténébreux ;-)
Eriel
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Me revoilà. Six mois de retard. Pour moi, ce n'est pas mal du tout. Je vous prie de m'excuser, mais j'avais un tas de choses à faire...
Merci pour tout votre encouragement.
Voici la dernière partie de mon relevé initial:
Livre V; Chapitre 4 , Pocket vol 3, pg 110
Au lieu de: “Il m’aurait apporté un beau cadeau.”
Lire: “Il m’aurait apporté un cadeau puissant”
Voir la VO: “He would have brought me a mighty gift”
Livre V; Chapitre 4 , Pocket vol 3, pg 121
Au lieu de: “Amroth avec le Gondor! criait-on. Amroth avec Faramir!”
Lire: “Amroth avec le Gondor! criait-on. Amroth à Faramir!”
Voir la VO: “ ‘Amroth for Gondor!’ they cried. ‘Amroth to Faramir!’ ”
[on ne dirait pas Amroth pour le Gondor?]
Livre V; Chapitre 4 , Pocket vol 3, pg 133
Au lieu de: “Lentement, foulant les morts, il s’avançait à cheval, sans plus prendre garde à aucun trait.”
Lire: “Lentement, foulant les morts et les mourants, il s’avançait à cheval, sans plus prendre garde à aucun trait.”
Voir la VO: “Slowly trampling the fallen, he rode forth, heeding no longer any dart.”
{Ce sont tous ceux qui étaient tombés. C’est bien pire, non?}
Livre V; Chapitre 5 , Pocket vol 3, pg 139 (et ailleurs)
Au lieu de: “…père des Cavaliers…”
Lire: “…père des hommes-chevals…” ou pê “…père des hommes du cheval…”
Voir la VO: “ …father of horsemen ”
[horsemen ici est assez étrange – et ça signale que les Hommes Sauvages ne parlent pas très bien Westron]
Livre V; Chapitre 6 , Pocket vol 3, pg 151
Au lieu de: “En plein mileu de la mêlée se trouvait le fils de Theoden, Thengel…”
Lire: “À travers le plein mileu de la mêlée se fonçait Theoden, le fils de Thengel…”
Voir la VO: “Right through the press drove Théoden Thengel’s son…”
Livre V; Chapitre 8 , Pocket vol 3, pg 178
Au lieu de: “Ah, Merry! Je te trouve enfin, Dieu merci!”
Lire: “Ah, Merry! Je te trouve enfin, par pitié!”
Voir la VO: “Well, Merry! Thank goodness I have found you!”
Livre V; Chapitre 8 , Pocket vol 3, pg 185
Au lieu de: “Plût au ciel qu’Elrond fût ici…”
Lire: “Qu’Elrond fût ici….
Voir la VO: “Would that Elrond were here…”
[le ciel n’a rien à voir avec le fait qu’il n’est pas là]
Livre V; Chapitre 9, Pocket vol 3, pg 200
Au lieu de: “Ce fut du bon matin la veille de votre arrivée ici, Merry, que nous quittâmes Dunharrow”
Lire: “Ce fut du bon matin la veille de votre arrivée là-bas, Merry, que nous quittâmes Dunharrow”
Voir la VO: “It was at early morn of the day ere you came there, Merry, that we left Dunharrow…”
[Le jour avant son arrivée à Dunharrow, pas son arrivée à Minas Tirith (où ils sont tous en ce moment)]
Livre V; Chapitre 9, Pocket vol 3, pg 211
Au lieu de: “A Brebor, au royaume de Dain…”
Lire: “A Erebor, au royaume de Dáin…”
Voir la VO: “In Erebor in the Kingdom of Dáin…”
Livre V; Chapitre 10, Pocket vol 3, pg 221
Au lieu de: “…et il était plus cruel qu’un Orque.”
Lire: “…et il était plus cruel que le plus cruel des Orques.” Ou pê “…et il était plus cruel que n’importe quel orque.”
Voir la VO: “…and he was more cruel than any orc.”
[Il faut conserver ma réputation de pinailleur du premier ordre]
Livre VI
Livre VI; Chapitre 1, Pocket vol 3, pg 241
Au lieu de: “L’Orque s’arrêta net, médusé.”
Lire: “L’Orque s’arrêta net, épouvanté.”
Voir la VO: “It stopped short aghast”
[J’aime bien le mot médusé, mais tout comme sésame et odyssée je ne crois pas que ça va ici. D’ailleurs, Tolkien n’a pas dit que l’orque était figé, seulement qu’il a cessé de courir tout à coup – et qu’il était frappé par la terreur et/ou la stupéfication]
Livre VI; Chapitre 1, Pocket vol 3, pg 244
Au lieu de: “Le diable t’emporte, Snaga, espèce de petite larve!”
Lire: “Sois maudit, Snaga, espèce de petite larve!”
Voir la VO: “Curse you, Snaga, you little maggot!”
[sigh]
Livre VI; Chapitre 1, Pocket vol 3, pg 252
Au lieu de: “Sam, tu es progidieux!”
Lire: “Sam, tu es prodigieux!”
Voir la VO: “Sam, you’re a marvel!”
Livre VI; Chapitre 1, Pocket vol 3, pg 253
Au lieu de: “Puis soudain, serrant l’Anneau dans un poing crispé, il resta médusé.”
Lire: “Puis soudain, serrant l’Anneau dans un poing crispé, il resta ahuri.”
Voir la VO: “Then suddenly, clasping the Ring in one clenched fist, he stood aghast.”
[le même mot, les mêmes raisons]
Livre VI; Chapitre 2, Pocket vol 3, pg 281
Au lieu de: “Tous les votres auraient dû être à l’intérieur d’Udûn avant-hier soir.”
Lire: “Tous les votres auraient dû être à l’intérieur d’Udûn avant hier soir. Vous le savez.”
Voir la VO: “All your folk should have been inside Udûn before yesterday evening. You know that.”
[“prior to yesterday evening” pas “on the evening of the day before yesterday” Aussi, rien ne correspond aux mots “You know that.” (Ils l’ignoraient, je le crains bien)]
Livre VI; Chapitre 3, Pocket vol 3, pg 285
Au lieu de: “Mais il me serait bien doux de revoir Lézeau, Rosie Colton et se frères…”
Lire: “Mais il me serait bien doux de revoir Lézeau, Rosie Chaumine et se frères…”
Voir la VO: “But I would dearly like to see Bywater again, and Rosie Cotton and her brothers…”
[en tout autre endroit leur nom de famille est Chaumine (pourquoi pas Coton?, je me demande)]
Livre VI; Chapitre 4, Pocket vol 3, pg 309
Au lieu de: “De même que lorsque la mort frappe l’animal qui occupe leur fourmilière…”
Lire: “De même que lorsque la mort frappe la chose gonflée et pondante qui occupe leur monticule grouillant”
Voir la VO: “As when death smites the swollen brooding thing that inhabits their crawling hill…”
["l'animal..." me semble bien légère comme traduction (not even a nice try!) - mais pondante - ça se dit ça? La métaphore est bien plus efficace (et plus dégueulasse aussi) quand on ne dit pas tout simplement "la reine fourmi dans sa fourmilière"]
Livre VI; Chapitre 5, Pocket vol 3, pg 334
Au lieu de: “Ioreth, les hommes se souviendront longtemps de vos paroles, etc.”
Lire: “Ioreth, les hommes se souviendront longtemps de vos paroles, et ---”
Voir la VO: “’Ioreth, men will long remember your words’, and ---“
[Elle est en train de se vanter un peu, mais la trompette interrompt ses --- ]
Livre VI; Chapitre 5, Pocket vol 3, pg 337
Au lieu de: “…et il leur donna en possesion toutes les terres des environs du Lac Nurven.”
Lire: “…et il leur donna en possesion toutes les terres des environs du Lac Núrnen.”
Voir la VO: “…and gave to them all the lands about Lake Núrnen to be their own.”
Livre VI; Chapitre 5, Pocket vol 3, pg 338
Au lieu de: “Ce fut une heure heureuse que celle où Eomer vint du Nord…”
Lire: “Ce fut une heure heureuse que celle où Eorl vint du Nord…”
Voir la VO: “In happy hour did Eorl ride from the North.”
Livre VI; Chapitre 6, Pocket vol 3, pg 363
Au lieu de: “…je ne vois pas pourquoi vous n’essayeriez pas de surpasser le Taureau Rugissant.”
Lire: “…je ne vois pas pourquoi nous n’essayerions pas de surpasser le Taureau Rugissant.”
Voir la VO: “I don’t see why we shouldn’t try and beat the Bullroarer.”
[on est tenté de soulever ici la question de Bullroarer (un engin qui fait du bruit inventé par les aborigènes australiens) vs. Le Taureau Rugissant (un taureau qui rugit). Est-ce qu'il y a quelqu'un qui sait comment s'appelle ce truc en français?]
Livre VI; Chapitre 8, Pocket vol 3, pg 392
Paragraphe manquante entre le dialogue de Pippin (paragraph 1 qui commence Il ne sera aussi aisé…) et Merry (paragraph 2 qui commence “Il ne sert à rien de…”)
Sam: “J’ai une idée, dit Sam. Allons chez vieux Tom Chaumine, là-bas au Chemin de Sud! Il était toujours un type solide. Et il a beaucoup de gars qu’ils étaient tous mes amis.”
Voir la VO: “’I’ve an idea,’ said Sam. ‘Let’s go to old Tom Cotton’s down South Lane! He always was a stout fellow. And he has a lot of lads that were all friends of mine.’”
Livre VI; Chapitre 8, Pocket vol 3, pg 408
Au lieu de: “Une marque d’affection(1).”
Lire: “Peut-être une marque d’affection(1).”
Voir la VO: “A sign of affection, possibly.*”
[Mais la note de bas de page nous montre que cette hypothèse de Saruman n’est probablement pas correcte.]
Livre VI; Chapitre 9, Pocket vol 3, pg 415
Au lieu de: “Cela resta une plaisanterie tout à fait dans le goût de Lézeau de le designer sous le nom de Cul de Sharcoux.”
Lire: “???????”
Voir la VO: “It was a purely Bywater joke to refer to it as Sharkey’s End.”
[La blague a moins à voir avec son cul qu’avec sa fin – c’est à dire sa mort. Cependant, on la laissons passer, à moins de trouver une meillure. Aussi le “tout à fait dans le goût de”, me semble un peu surtraduit. Pourquoi pas “C’était seulement une plaisanterie des habitants de Lézeau (les Lézeaulois? Lézeauliens? Lézards?) de le designer…”]
Livre VI; Chapitre 9, Pocket vol 3, pg 420 & 421
Au lieu de: “Eh bien, Sam, que penserais-tu d’élanore, l’etoile soleil, tu te rappelles...”
Lire: “Eh bien, Sam, que penserais-tu d’elanor, l’etoile soleil, tu te rappelles...”
Voir la VO: “’Well, Sam, what about elanor, the sun-star, you remember…”
[La fleur, quand on l’a vue pour la première fois dans Livre II s’est écrit comme la VO (c’est à dire sans e final et sans accent aigu). On peut pretender que le nom d’une femelle doit être feminisé – parce que le mot Elanor a l’air trop masculin. Mais cette référence-ci est à la fleur – avec la minuscule. Quand il s’agit de l’hobbit-fille on peut ajouter le e final ou non, cela m’est un peu égal (mais non, je préfère le laisser tomber).}
La fin
Il y a bien sûr d'autre erreurs à trouver - mais ce sont tous ce que je trouvais pendant mon premier relevé.
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Encore quelques-uns unes pour le plaisir...
Livre III, chap 1, p.452
> "Eh bien, nous n’avons pas le temps de réfléchir à des devinettes, si nous voulons choisir la bonne voie", répondit Gimli.
"Peut-être n’y a-t-il pas de bonne voie", ajouta-t-il.
>> "Eh bien, nous n’avons pas le temps de réfléchir à des devinettes", dit Gimli. "Portons Boromir plus loin."
"Mais après cela, nous devrons résoudre les énigmes, si nous voulons choisir la bonne voie.", répondit Aragorn.
"Peut-être n’y a-t-il pas de bonne voie", dit Gimli.
> "Well, we have no time to ponder riddles", said Gimli. "Let us bear Boromir away !"
"But after that we must guess the riddles, if we are to choose our course rightly", answered Aragorn.
"Maybe there is no right choise", said Gimli.
Livre III, chap 1, p.454
> "Vous m’avez laissé le vent d’Est. Mais je n’en dirai rien."
>> "Vous m’avez laissé le vent d’Est", dit Gimli. "Mais je n’en dirai rien."
> "You left the East Wind to me", said Gimli. "But I will say naught of it."
Livre III, chap 2, p.470
> Le bouclier elfique étincela.
>> Le fourreau elfique étincela.
> The elven-sheath glittered.
Livre IV, chap 2, p.673
> Sa tête ne tournait jamais d’un côté ou de l’autre.
>> Sa tête sur son long cou tournait toujours d’un côté ou de l’autre.
> His head on its long neck was ever turning this way and that.
Livre IV, chap 4, p.709
> Le Valar
>> Les Valar
> The Valar
Cette faute est pardonnable, car F.Ledoux ne savait peut-être pas que le r marquait le pluriel.
C'est tout pour l'instant.
Eriel
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Les dernières que j’ai pu relever :
Livre III, chap 1, p.452
> "Eh bien, nous n’avons pas le temps de réfléchir à des devinettes, si nous voulons choisir la bonne voie", répondit Gimli.
"Peut-être n’y a-t-il pas de bon choix » ajouta-t-il.
>>"Eh bien, nous n’avons pas le temps de réfléchir à des devinettes, dit Gimli. Portons Boromir plus loin."
"Mais après cela nous devons deviner les énigmes, si nous devons choisir notre voie correctement", répondit Aragorn.
"Peut-être n’y a-t-il pas de bon choix", dit Gimli.
>"Well, we have no time to ponder riddles, said Gimli. Let us bear Boromir away."
"But after that we must guess the riddles, if we are to choose our course rightly", answered aragorn.
"Maybe there is no right choose", said Gimli.
Livre III, chap 1, p.454
>"Vous m’avez laissé le vent d’Est. Mais je n’en dirai rien."
>>"Vous m’avez laissé le vent d’Est, dit Gimli. Mais je n’en dirai rien."
>"You left the East Wind to me, said Gimli. But I will say naught of it."
Livre III, chap 2, p.470
>Le bouclier elfique étincela.
>>Le fourreau elfique étincela.
>The elven-sheath glittered.
Livre III, chap 2, p.473
>Quantante-cinq lieues
>>Quarante-cinq lieues
>Forty leagues and five
Livre IV, chap 2, p.673
>Sa tête ne tournait jamais d’un côté ni de l’autre.
>>Sa tête sur son long cou tournait toujours d’un côté et de l’autre.
>His head on his long neck was ever turning this way and that.
A moins que “ever” est un mystérieux sens caché même lorsqu’il n’est pas à la forme interrogative. Mais connaissant notre ami Gollum, je le vois plutôt en train de « fureter partout ».
Livre IV, chap 4, p.709
>le Valar
>>les Valar
Livre IV, chap 6, p.733
>Escalier hors d’œuvre
>>Escalier de tourelle
>Turret-stair
"hors d’œuvre" aurait-il aussi un sens qui m’échappe ?
Livre IV, chap 9, p.776
>[…]que Beren avait combattue dans la Montagne de la Terreur en Doriath et qui était ainsi venu il y avait bien longtemps en Luthien sur le gazon vert […]
>>comme celles que Beren avait combattues dans les Montagnes de la Terreur en Doriath, et ainsi était venu il y avait bien longtemps jusqu’à Lúthien sur le gazon vert
>such as Beren fought in the Montains of Terror in Doriath, and so came to Lúthien upon the green sward.
Livre V, chap 2, p.829
>"Et de là, où ira-t-il ?"
>>"Et vers où, alors ?"
>"And then whither ?"
Legolas parle de tous, pas seulement de Theoden, comme le confirme la réponse d’Aragorn.
Livre V, chap2, p. 842
>De Legolas et des Elfes
>>De Legolas des Elfes
>Of Legolas of the Elves
Livre V, chap 4, p. 872
>"Nous ne devrions pas abandonner à la légère les défenses extérieures que les Rammas ont édifiées avec tant de peine."
>>"Nous ne devrions pas abandonner à la légère les défenses extérieures, les Rammas édifiées avec tant de peine."
>"We should not lightly abandon the outer defencies, the Rammas made with so great a labour."
Livre VI, chap 4, p. 1019
>Nous sommes chevaliers de la Cité de la Marche.
>>De la Cité et de la Marche.
>Of the City and of the Mark.
Je suis consciente que mes traductions ne valent pas grand chose, mais j'espère avoir apporté mon caillou à l'édifice ;)
Eriel
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Eriel, bien au contraire. Non seulement tes efforts sont louables, mais tes traductions sont aussi de bonne qualité et contribuent largement à une meilleure compréhension de certains passages, qui étaient auparavant pour le moins obscurs. Mille fois merci :)
Pat,
back again
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Bonjour,
C'est au cours d'une recherche sur les traductions des livres de Tolkien que
j'ai découvert votre (splendide !) site.
J'ai lu (dévoré, devrais-je dire) "Le Seigneur des Anneaux" il y a une
dizaine d'années, en version française, grâce à un ami qui m'avait prêté les trois volumes.
Je m'étais juré, un jour, de me replonger dans la Terre du Milieu et, ce jour étant venu, je m'enquiers des différentes éditions et traductions existantes.
C'est donc avec stupeur que je découvre qu'il existe peu d'éditions françaises et une seule traduction, médiocre qui plus est !
Je crois, en définitive, que je vais m'orienter vers une édition Anglaise (à ce sujet, si vous connaissez quelques bonnes références.. :-).
Mais trève de bavardages, venons-en au sujet principal de mon courrier : la traduction de LotR !
J'ai parcouru un peu les différents messages à ce sujet sur le forum et cela m'a amené quelques interrogations :
- je suis stupéfait d'apprendre l'illégalité de plusieurs traductions françaises d'une même oeuvre ! ! Je ne sais pas si quelqu'un connait les textes de lois à ce propos, mais en ce qui me concerne, je vais me renseigner un peu plus. Alors il suffirait que n'importe quel gogo fasse une première traduction d'un ouvrage, et boum, tout le monde doit faire avec. Si c'est vrai, c'est totalement absurde !
- en dehors des problèmes légaux, au vu des erreurs répertoriées, il me semble indispensable que LotR soit retraduit ! ! Personnellement, même si je suis loin d'être un spécialiste de Tolkien, et même si j'ai adoré la version française, j'aimerais au moins une version la plus correcte et la plus proche possible de l'original ( hormis les approximations inhérentes aux traductions, conséquences normales de la sensibilité et de la personnalité
des traducteurs, et qui justifient en elles-mêmes l'existence de plusieurs versions).
- si éditer une traduction est illégal, ça n'empêche pas de traduire ! Une petite visite sur le site de Thibaut Arnou indique que sa tentative a échouée. Je suis curieux d'en connaître les raisons. A en juger par la qualité des messages de ce forum, il me semble que ladite traduction est à la portée de la communauté des passionnés de l'univers Tolkienien. Bien des amateurs accomplissent des travaux de qualité supérieure à certains professionnels, dans tous les métiers.
Fred.
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Bonjour Fred,
Tout d'abord je te souhaite la bienvenue sur ce Forum. J'espère que nous pourrons te lire souvent ;-)
Et je te remercie pour tes compliments sur le site. C'est vrai que nous en sommes assez fiers ;-)
Sur ta question sur une édition du SdA, je conseille habituellement l'édition en un volume illustrée par Alan Lee. Qu'elle soit en VO ou VF, cette édition est vraiment réussie.
Sur la traduction française du "Seigneur des Anneaux" : on peut faire bien des reproches à F. Ledoux mais il faut aussi je crois savoir rendre à César ce qui lui appartient. Une traduction est tout de même une réalisation personnelle voire être assimilée à un vrai travail d'auteur. Ledoux a eu bon nombre de trouvailles plus ou moins heureuses, le terme "Galgals" par exemple est tout à fait réussi. Alors, si nous décidons de re-traduire le SdA, il faudrait également retraduire "Galgals" mais si nous décidons de conserver ce terme, nous faisons du plagiat et violons les droits d'auteur du traducteur ou reprenant son idée. Je n'y connais rien en droit pour des questions si précises mais je crois que notre honnêteté dois savoir concéder ça.
Je crois qu'une fois que nous avons lu la VF, il nous est impossible de faire une nouvelle traduction car notre esprit est marqué, par le cas des noms propres par exemple (Rivendell, Imladris, Fondcombe).
Ici, nous nous "contentons" donc de relever les cas les plus flagrants où il faudrait porter des corrections. C'est déjà pas si mal ;-)
Cédric.
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Je vais glisser mon petit grain de sel au milieu de tous ces pros de la traduction, mais comme je n'ai pas la version anglaise, c'est juste une hypothèse: dans le livre III, le premier chapitre s'intitule "le départ de Boromir" J'ai pensé à "Departure" en anglais, mais n'aurait pas mieux valu le traduire tout simplement par "La mort de Boromir"?(ça me paraît être assez ambigu)
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>Gandalf le gris
Ce n'est pas le "départ" de Boromir qui me dérange le plus.
En revanche, "the departure of Galadriel" traduit par "la mort de Galadriel", là, c'est franchement inquiétant. C'est à se demander si Ledoux s'est relu :(
Eriel
PS_ >au milieu de tous ces pros de la traduction
Pas tous forcément ;)
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Pensez à votre première lecture du SdA. A ce point-là vous saviez déjà que Boromir avait l'intention de retourner “vers chez moi, seul si mon aide ne m’a pas acquis la récompense d’un compagnonnage.” (II, 9: Le Grand Fleuve)
Vos craintes (si vous en aviez quelques-unes) n'allaient pas plus loin que ça lorsque vous avez lu “le Départ de Boromir” comme titre du chapitre, n’est-ce pas? Alors, sa vraie façon de partir est d’autant plus choquante. Bien sûr, on a tendance à l’oublier en relecture, mais cette ambiguité est une astuce littéraire assez efficace – et aussi une bonne traduction.
“Le départ de Galadriel,” en revanche, est au-délà des limites du pauvre mot honteux. (Je n’exagère jamais).
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Pour répondre au message de Fred du 11 septembre, il me semble (sans être un juriste expert du droit d'auteur) qu'il ne suffit pas que "n'importe quel gogo" fasse une traduction + ou - fidèle pour que celle-ci s'impose à tous, encore faut-il que le gogo en question ait obtenu de l'auteur de la VO (ou de ses ayant droits) l'autorisation (et les droits) de faire cette traduction.
En l'espèce, c'est l'éditeur (Christian Bourgois) qui a dû obtenir les droits de traduction. Il a confié lesdites traductions à un certains nombres d'individus (F. Ledoux, T. Jolas, etc...). Ces derniers deviennent des "coauteurs" de la VF qu'ils ont traduits (ils disposent d'un droit moral inaliénable sur leur traduction). Donc toute nouvelle traduction suppose :
- qu'elle respecte la cession des droits déjà faite au profit de Christian Bourgois,
- qu'elle respecte le droit moral des traducteurs antérieurs.
Encore une fois, si des connaisseurs du droit de la propriété intellectuelle lisent ces lignes, qu'ils n'hésient pas à me corriger si nécessaire.
En conclusion, j'aurai 2 questions :
- quelqu'un connaît-il les termes de la cession des droits de traduction entre Tolkien (ou ses héritiers), l'éditeur anglais (Unwin ?) et Chrstian Bourgois, et notamment la durée de cette cession ? (en d'autres termes, faudra-t-il attendre que l'oeuvre de JRRT tombe dans le domaine public ?)
- est-ce que les ayants droits de JRRT (Christopher ?) ne pourraient pas tenter une action (judiciaire ?) contre Christian Bourgois, au motif que les nombreuses incohérences et erreurs des diverses traductions portent atteinte à la compréhension de l'oeuvre, nuisent à sa diffusion et donc à leurs droits moraux et patrimoniaux ?
Bon, tout çà est un peu confus, alors j'évite de me relire et j'envoie le paquet.
Rover
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N'y aurait-il pas plus simple pour contourner les problèmes légaux : proposer directement une correction complète à Bourgois ? Vu le travail déjà effectué, ne serait-ce qu'ici, ça paraît d'autant plus faisable. Il y a une nette différence entre interroger l'éditeur quant à une (plus qu'hypothétique) retraduction et lui fournir directement une traduction revue et corrigée (surtout si c'est à titre gracieux), qui en plus lui permettrait de sortir un texte flambant neuf ou presque (et donc d'augmenter ses ventes) sans bourse délier (ou à peu de frais).
J'ignore si cela a déjà été proposé à l'éditeur, mais un collectif (sous le parrainage de la Compagnie par exemple) pourrait le faire avec plus de chances de succès qu'un individu pointant certaines erreurs ou se plaignant de la mauvaise qualité des travaux de F.Ledoux.
Personnellement, vu le travail supplémentaire que m'occasionnent ces erreurs (je traduis actuellement les deux ouvrages de David Day, l'encyclopédie et le bestiaire), je serais prêt à mettre la main à la pâte.
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Bonjour,
Peut-être que celle-ci n'a pas encore été signalée. Dans "Des Hobbits". p.12 du Sda dans l'édition Bourgois "compacte".
"Ils étaient hospitaliers, et il se plaisaient aux PARTIES ainsi qu'aux cadeaux, qu'ils s'offraient avec libéralité et qu'ils acceptaient avidemment."
La VO donne : "They were hospitable and delighted in PARTIES, and in presents, which they gave away freely and eagerly accepted".
Il faut donc lire :
"Ils étaient hospitaliers, et il se plaisaient aux RECEPTIONS ainsi qu'aux cadeaux, qu'ils s'offraient avec libéralité et qu'ils acceptaient avidemment."
D'autant plus que ce "réceptions" annonce déjà le titre du premier chapitre.
Votre avis ?
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Le sujet sur les "rois païens" m'a permis de dénicher un nouvel "oubli" de Ledoux dans sa traduction.
Livre IV, chapitre V La Fenêtre de l'Ouest (p. 380 selon le moteur de recherche de JRRVF)
"[- Nous le faisons toujours, dit-il, tandis qu'ils prenaient place;] nous regardons vers ce qui fut Numénor et au-delà vers ce qui est et sera toujours le Pays des Elfes.?"
Tolkien écrit:
"we look towards Númenor that was, and beyond to Elvenhome that is, and to that which is beyond Elvenhome and will ever be."
Qui donnerait plutôt:
"nous regardons vers Númenor qui fut, et au-delà vers le Pays des Elfes qui est, et vers ce qui est au-delà du Pays des Elfes et sera toujours."
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Puisque ce fuseau remonte, j'en profite pour suggérer une petite chose.
specq a écrit, le 16.12.2000:
Livre V; résumé , Pocket vol 3, pg 9 Au lieu de: “Elle se révéla être l’un des trois palantîri, les Pierres Voyantes de Númenor.”
Lire: “Elle se révéla être l’un des trois palantîri survivants, les Pierres Voyantes de Númenor.”
Voir la VO: “This proved to be one of the three surviving palantíri, the Seeing Stones of Númenor”
Il me semble qu'en français, on pourrait plutôt utiliser le verbe subsister plutôt que survivre:
“Elle se révéla être l’un des trois palantîri subsistants, les Pierres Voyantes de Númenor.”
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Je n'ai pas la version originale du SDA,mais j'ai remarqué quelque chose qui cloche. Serai-ce une erreur de traduction?
Livre II; chap. 2, Pocket vol. 1, pg 447:
On lit:
La crainte régnait sans cesse dans mon coeur pour mes amis de la Comté; mais je conservais toutefois un certain espoir. J'espérais que Frodon s'était mis immédiatement en route, comme ma lettre l'en pressait, et qu'il avait atteint Fondcombe avant le déclenchement de la mortelle poursuite. Et ma crainte comme mon espoir se trouvèrent tous deux mal fondés. Car mon espoir était fondé sur un gros homme de Bree; et ma crainte l'était sur la ruse de Sauron. Mais les gros hommes qui vendent de la bière doivent répondre à beaucoup d'appels; et le pouvoir de Sauron est encore moindre que ce que lui prête la peur.
Quelle étrange dernière phrase... Le pouvoir de Sauron ne serait-il pas supérieur que ce que lui prête la peur? Ce serait logique, à moins que je ne sois dans le champ de patates. @8-)
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>Celeluwhen
La VO donne : "For my hope was founded on a fat man in Bree; and my fear was founded on the cunning of Sauron. But fat men who sell ale have many calls to answer; and the power of Sauron is still less than fear makes it."
Je crois que le mot "still", que Ledoux traduit par "encore", doit être conpris dans le sens de "pour le moment".
Il me semble que la fin du paragraphe doit donc être comprise dans le sens suivant:
"Car mon espoir était fondé sur un gros homme de Bree; et ma crainte l'était sur la ruse de Sauron. Mais les gros hommes qui vendent de la bière doivent répondre à beaucoup d'appels; et le pouvoir de Sauron est pour le moment moindre que ce que lui prête la peur".
Silmo
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Oui, ça a beaucoup plus de sens... Merci!
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"La traduction des Appendices a été assurée par Tina Jolas"..."assurée"?!!! Tu parles, du vrai travail d'Orc!
Un seul exemple concernant Thengel, le père de Théoden, que je viens de trouver et qui m'a fait perdre mon temps :-( Je ne l'ai pas trouvé grâce le moteur, alors je le donne ici.
p. 1143 : "Lorsque Thengel mourut, les Rohirrim le rappelèrent à l'existence, et il revint"
On place le cadre : Fengel donne naissance à Thengel, lequel "quitta le Rohan, lorsqu'il atteignit l'âge d'homme et vécu longtemps au Gondor où il s'illustra au service de Turgon."
Bien.
Ligne suivante.
Thengel "épousa Morwen de Lossarnach au Gondor (...) elle lui donna trois enfants au Gondor, dont Théoden, le second, était son seul fils." [ça arrive, ça arrive]"Lorsque Thengel mourut, les Rohirrim le rappelèrent à l'existence, et il revint, mais de mauvais gré."
Woaow!!! Thengel est mort et ressuscité ?!
Voilà la VO :
"When Fengel died the Rohirrim recalled him, and he returned unwillingly"
C'est à la mort de Fengel, père de Thengel, que Thengel fut rappelé, non pas à la vie mais du Gondor pour qu'il vienne régner sur le Rohan.
Voilà une bourde pire que celle de la "mort" de Galadriel dans le prologue du SdA : car "departure" veut bien signifier une forme de mort (Galadriel meurt à la Terre du Milieu), mais Tinas Jolas, lui, ne relit même pas les lignes qu'il vient de traduire (qui pointaient vers Thengel au Gondor par 3 fois), il ne relit pas non plus la ligne qu'il est en train de traduire (confusion Thengel/Fengel) et lorsqu'il traduit "recalled" par "rappeler à l'existence", il ne se demande pas si ce n'est pas trop étonnant...pitoyable.
y a du boulot, Vincent ;-)...
Sosryko
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Pour le passage sur la peur/Sauron, je trouvais la phrase et compréhensible et élégante ; la traduction litérale me semble un peu empesée...
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A noter aussi dans l'Appendice A, Chapitre II "La maison d'Eorl", lors du descriptif des Rois de la Marche, et plus particulièrement de Folcwine :
"Turin II, Roi du Gondor, envoya à Folcwine un riche weregild (prix du sang) tout d'or massif."
Turin II n'était qu'Intendant.
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Mes Appendices sont bourrés de ratures, tellement il y a d'erreurs et de fautes de typo...
p. 1105 : Huor de la Maison de Nador --> Huor de la Maison de Hador
p. 1110 : Pelendur 1988 --> Pelendur 1998
p. 1112 : les Hautes Brandes --> les Hauts des Galgals
p. 1130 : Et il se trouva que, alors qu'Arador et Gilraen étaient mariés depuis un an seulement, Arathorn fut pris par des trolls de la colline sur les Plateaux Froids au nord de Fondcombe, et tué ; et Arathorn devint Chef des Dúnedain.
Arathorn se succède à lui-même, pas mal, non? Il faut lire :
Et il se trouva que, alors qu'Arathorn et Gilraen étaient mariés depuis un an seulement, Arador fut pris par des Trolls des collines sur les Plateaux Froids au nord de Fondcombe, et tué ; et Arathorn devint Chef des Dúnedain.
p. 1148 : et il se peut aussi que notre maître s'étant éveillé, l'Anneau ait retrouvé ses pouvoirs maléfiques et qu'il ait incité Thrór à de folles actions... --> et il se peut aussi que son maître s'étant éveillé, l'Anneau soit devenu mauvais et qu'il ait incité Thrór à de folles actions...
p. 1155 : Bifur, Bofur et Bombur étaient les descendants de Noirs de la Moria --> Bifur, Bofur et Bombur étaient les descendants de Nains de la Moria
p. 1156 : Legolas prit avec lui Glóin, le fils de Gimli --> Gimli, le fils de Glóin
p. 1159 : l'Armée de Validor --> l'Armée de Valinor
p. 1166 : (1981) Les Nains de la Lórien s'enfuient au sud --> Les Nains fuient la Moria, et des Elfes de la Lórien s'enfuient au sud.
p. 1168 : (2800 - 2864) Le Roi Walda abattu par eux (2861) -->Le Roi Walda abattu par eux (2851)
p. 1168 : (2852) Mort de Belecthor II de Gondor. --> (2872) Mort de Belecthor II de Gondor.
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Bonsoir à tous,
Mon post ne pas voler aussi haut que les précédents, mais j'ose quand même !
Je souhaîterais simplement poser une question sur la traduction du terme "fellowship"; en effet, le titre du premier tome est dénommé "La Communauté de l'Anneau" puis dans le corps même de l'oeuvre il est fait référence à la "fraternité de l'Anneau". J'aimerais savoir vers quelle traduction penche votre préférence. (le terme "fellowship"renvoie en premier sens à l'idée de communion, communauté et en 2° sens à celle d'amitié).
Pour ma part, même si le terme de fraternité "sonne" moins bien que celui de communauté, je ne suis pas choqué. En outre, cette traduction donne une image plus percutante de la quête et exprime l'essence même du groupe parti en mission.
Et vous votre opinion ?
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Désolé, mon post ne concorde pas directement avec le titre du fuseau.
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Deux points sur lequel je voudrais intervenir :
Barad Dur : Le titre du premier tome est dénommé "La Communauté de l'Anneau" puis dans le corps même de l'oeuvre il est fait référence à la "fraternité de l'Anneau"
J'aimerais éclaircir un souvenir avec l'aide des plus anciens lecteurs : je crois me rappeler que, quand j'ai lu pour la première fois le Seigneur des Anneaux au début des années 70 (eh oui!), le premier tome s'intitulait "La Fraternité de l'Anneau". On m'avait prêté ces livres et, quand j'ai acheté moi-même mes propres bouquins quelques années après (en poche, et je les ai toujours... ) le tome 1 s'intitulait "La Communauté de l'Anneau".
Quelqu'un peut-il confirmer ou infirmer ce souvenir ?
Problème de traduction : pour des raisons... littéraires (ceux qui furètent du côté des "Nouvelles" savent de quoi je parle), je me suis intéressée de près aux unités de distance dans la Comté et en TdM en général.
La traduction de Ledoux utilise le mot "mille" comme unité de distance (ainsi d'ailleurs que Hubert pour la traduction du livre de Barbara Strachey : l'atlas du SdA).
Or, le "mille" est l'unité de mesure marine, le mille marin ou mille nautique, qui vaut 1852 m. C'est aussi le mille romain, qui valait aux alentours de 1480 m.
L'unité de longueur anglaise, le "mile" qui vaut 1609 m, s'écrit avec un seul "l".
Tolkien utilise le mile.
Alors pourquoi l'avoir traduit par "mille", qui n'exprime pas la même mesure, ni la même distance ?
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Pour la traduction de "fellowship", je penche personnellement pour un troisième terme : compagnie, qui renvoie immédiatement à compagnon, terme qui me paraît tout à fait approprié pour parler des rapprots entre les Neuf Marcheurs, évoquant tant l'esprit de groupe que l'amitié - le "compagnon" est d'ailleurs étymologiquement celui avec qui l'on partage le pain. Ces termes ont un autre avantage, celui d'avoir des résonances linguistiques appropriées, puisqu'ils appartiennent au fonds ancien de la langue française ("fellow" pour sa part est d'origine norroise).
Et quelque chose me souffle que mes préférences sont peut-être partagées ? ;-)
Pour "mile", il me semble bien l'avoir vu ailleurs transcrit en "mille" ; mon Robert&Collins indique cette possibilité, tant pour les milles marins que terrestres. Peut-être Ledoux a-t-il voulu éviter un anglicisme trop flagrant ? Mais dans ce cas se pose la question du "furlong" qu'il a conservé, peut-être parce qu'il n'y a pas d'équivalent dans les mesures françaises anciennes. Il aurait cependant pu tenter une conversion, par exemple en toises. Comme 1 furlong = 201, 17 m et 1 toise = 1, 949 m, on peut transposer "à un furlong" par "à cent toises" avec une bonne approximation tout en gardant une expression naturelle. Le ton juste est au moins aussi important que la distance exacte dans de pareils cas.
B.
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p. 1192 : les "saisons" étaient au nombre de six : tuilië, lairë, quellë, hrivë, coirë
Ma'ame Jolas démontre encore sa grande science des nombres, mais cette fois-ci elle a "simplement" oublié d'inclure yavië entre lairë et quellë.
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Sylvae, le terme "mille" est habituellement utilisé en français pour reprendre le "mile" anglais.
La distance n'entre pas en jeu, ici. C'est juste une question... d'adaptation linguistique ;o)
Le mot anglais "mile" vient d'ailleurs du "mille" romain, même s'il n'en reprend pas la distance.
Mais le "mille" canadien est pourtant bien l'équivalent francophone du "mile" anglais : la distance est, me semble-t-il, la même (nos amis d'outre-atlantique me diront si je me trompe)...
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Bonjour,
Le système métrique est une invention relativement récente, vous savez. Avant, la France comme les autres pays d'Europe utilisaient aussi le mille, tout comme le Canada (où le SI a été adopté dans les années 70, fort judicieusement d'ailleurs). La traduction de Ledoux n'a donc rien de surprenant ou de choquant. Le mille n'est pas typiquement "anglo-saxon" (sic).
En ce qui concerne le titre du premier tome, je n'ai moi-même jamais très bien compris. Je suis trop jeune pour avoir connu les premières éditions, mais je sais que Tina Jolas emploie systématiquement "Fraternité" dans ses traductions et que dans la liste des oeuvres "Du même auteur chez le même éditeur" en regard de la page titre des livres publiés chez Bourgois, le premier tome est listé ainsi: "La Fraternité de l'Anneau" ; alors que l'on sait tous que le titre est différent. C'est très étrange.
Le mot "Compagnie", soit dit en passant, est déjà employé dans le texte français pour traduire "Company", qui se réfère à la "Fellowship". Le mot est donc "déjà pris".
Daniel (alias "greenleaf")
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Je recopie ici une réponse ancienne fait sur le fuseau intitulé "Du mithril, des furlongs et un briquet" ou je disais:
Karen Fonstad fait le tour de la question dans l'introduction de son "Atlas of Middle-Earth".
(sachant qu'un mile terrestre fait 1609,31 mètres ou 1760 yards; à ne pas confondre avec le mile marin qui fait 1852 mètres, soit 2026 yards; sachant aussi qu'un yard fait 0,914 mètres; enfin, Fonstad ne donne pas l'équivalent en mètres des pieds et des pouces mais ça doit pouvoir se trouver dans n'importe quel dictionnaire).
Voila donc ce qu'il en est [d'après Fonstad]:
- 1 brasse (fathom) fait 6 pieds.
- 1 furlong fait 220 yards ou 1 huitième de mile (soit 201 mètres).
- 1 aune (ell) fait entre 27 et 45 pouces (inches) selon les régions. Difficile à partir de là de connaître les longueurs de corde elfique utilisées par Sam :-(.
- autre difficulté, 1 lieue (league) varie, selon les régions également, entre 2,4 et 4,6 miles. Olala, c'est compliqué :-((
Bref, Mme Fonstad a connu quelques difficultés pour établir son Atlas mais elle a quand même fait l'effort de produire dans un tableau les distances journalières parcourues par la Compagnie (ou ses membres séparés) en indiquant la vitesse moyenne des marcheurs: c'est passionnant !
Silmo
PS: pour la "Compagnie", I agree à 100 %
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