Bilbon poursuit son projet

Extrait

Extrait sonore 1
(1mn08, Format MP3, 944 Ko)

Pour resituer l’extrait

C’est un beau mois de Septembre, une rumer court à la Comté qui dit qu’un feu d’artifice sera donné à l’honneur de la fête organisée par Bilbon pour son undécante-unieme anniversaire. Et, en effet, Gandalf, bien connu dans la Comté pour son habileté au maniement des feux, fumées et lumières, arrive peu avant la fête à bord d’un chariot chargé de ce qui ne peut être qu’un feu d’artifice. Après avoir achevé le déchargement du chariot avec l’aide de Bilbon, les deux amis se retirent dans Cul-de-Sac, le trou de Bilbon.

C’est à ce moment que reprend le récit de notre histoire…

Inside Bag End, Bilbo and Gandalf were sitting at the open window of a small room looking out west on to the garden. The late afternoon was bright and peaceful. The flowers glowed red and golden: snap-dragons and sun-flowers, and nasturtians trailing all over the turf walls and peeping in at the round windows.
“How bright your garden looks !” said Gandalf.
“Yes”, said Bilbo. “I am very fond indeed of it, and of all the dear old Shire; but I think I need a holiday.
– You mean to go on with your plan then ?
– I do. I made up my mind months ago, and I haven’t changed it.
– Very well. It is no good saying any more. Stick to your plan – your whole plan, mind – and I hope it will turn out for the best, for you, and for all of us.
– I hope so. Anyway I mean to enjoy myself on Thursday, and have my little joke.
– Who will laugh, I wonder ?” said Gandalf, shaking his head.
“We shall see,” said Bilbo.

A Cul-de-Sac, Bilbon et Gandalf étaient assis à la fenêtre ouverte d’une petite chambre donnant à l’ouest sur le jardin. Cette fin d’après-midi était claire et paisible. Les fleurs rutilaient, rouge et or, gueules-de-loup et soleils, et des capucines qui grimpaient sur toutes les parois de gazon et débordaient au bord des fenêtres rondes.
– Que votre jardin est éclatant ! dit Gandalf.
– Oui, répondit Bilbon, je l’aime beaucoup, comme toute cette vieille Comté ; mais je crois que j’ai besoin de vacances.
– Vous voulez donc poursuivre votre projet ?
– Oui. J’ai pris ma décision il y a plusieurs mois, et je ne l’ai pas changée.
– Très bien. Il est inutile de rien ajouter. Tenez-vous-en à votre plan – à votre plan dans son entier, notez-le bien – et j’espère que cela réussira au mieux, pour vous et pour nous tous.
– Je l’espère. En tout cas, je me propose de bien m’amuser jeudi et de faire ma petite farce.
– Qui rira, je me le demande, dit Gandalf avec un hochement de tête.
– On verra, dit Bilbon.