Simulation de couverture du Silmarillion

Préface au Silmarillion, par Christopher Tolkien, extrait :

Le Silmarillion est un récit des Jours Anciens, le Premier Âge du Monde. Le Seigneur des Anneaux décrivait les grands événements qui conclueront le Troisième Âge, mais les contes du Silmarillion sont les légendes d’un passé bien plus lointain, au temps où Morgoth, le premier Prince de la Nuit, était encore sur la Terre du Milieu et où les premiers Elfes lui firent la guerre pour reprendre les Silmarils. 

Outils de recherche

Sur cette page, vous allez parcourir l’index et le moteur de recherche du Silmarillion. En effet, grâce au dynamisme des visiteurs et participants de ce site, le création de ces outils a été rendue possible. Je tiens donc à remercier tout particulièrement : Eruvike, Fangorn et Philippe pour la somme de travail qu’ils ont fourni.

NB : Il existe une version sous la forme d’un fichier PDF des références dans le texte des entrées de l’index. Ce document vous sera très utile si vous effectuez de temps à autre des recherches dans le Silmarillion (cf. la page « Imprimer »).

Le moteur de recherche dans le texte

Trouver un mot, une phrase dans le texte du Silmarillion.

 

Autres documents

 

Traduction et linguistique

Nous voudrions aborder les problèmes de traduction des textes de Tolkien. Il est vrai que l’univers de Tolkien est très complet voire difficile pour ceux qui ne le connaîtraient que trop peu. C’est pourquoi nous avons corrigé les erreurs qui apparaissaient dans l’index.

Remarque sur la traduction française de l’index du Silmarillion (par Fangorn)
Le Silmarillion est déjà un texte difficile pour de nombreuses raisons ; la traduction française de Pierre Alien n’avait pas besoin d’y ajouter un index aussi erroné. Cet outil devrait servir pour s’y retrouver plus facilement. Or, par ses nombreuses erreurs, voire ses oublis ou contresens, il embrouille encore plus le lecteur.
C’est pourquoi cette relecture de la traduction française de l’index du Silmarillion a directement corrigé plusieurs fautes (on ne compte plus celles d’orthographe).

Corrigenda

Afin d’inciter néanmoins le lecteur à la prudence, mentionnons quelques-unes de ces “aliénations” :

  • Elrond est considéré comme un Humain (le traducteur ayant décidé que “Firstborn” signifiait “Humains”, et non plus “Premiers-Nés” ; cf. p. 428 – les références des pages renvoient à l’édition Pocket, Christian Bourgeois, 1978). Il n’était déjà à l’origine qu’un “Demi-Elfe” ; cette fois-ci son choix d’être compté parmi les Elfes est passé aux oubliettes
  • Melian est désignée comme grand-mère d’Elrond et d’Elros, alors qu’elle est leur trisaïeule (p. 444) : on oublie donc Dior et Elwing…
  • Aulë perd sa spécificité, car curieusement tous les Aratar (c’est-à-dire les huit Valar les plus puissants) sont devenus forgerons et maîtres des arts (p. 416)
  • Eithel Ivrin, la source du fleuve Narog se retrouve déplacée d’environ 450 miles (p. 426), à cause d’une confusion entre Ered Lindon et Ered Wethrin (où elle devrait normalement se situer).
  • Legolas est appelé l’un des Compagnons des Anneaux (p. 458) : on sait que Gandalf portait lui aussi un Anneau, Narya, l’Anneau de Feu, mais cela ne suffit peut-être pas pour passer au pluriel…
  • On comprend pourquoi Gandalf réussissait à être aussi vigilant en Terre du Milieu, car il s’agissait, selon l’index français, d’un groupe de personnes ! Mithrandir, en effet, est traduit par “les Pèlerins Gris” (p. 445).
  • Plusieurs personnages ont fusionné : on commence avec l’un et on finit avec l’histoire de l’autre. C’est le cas pour Haldar et Haldir (p. 436), pour Tar-Ciryatan et Tar-Elendil (p. 456), et, pire encore, pour Fingon et Finrod, lequel n’avait donc pas son entrée dans l’index français (p. 432) !
  • Enfin (peut-être l’erreur la plus ahurissante de la part d’un traducteur, en tout cas celle qui m’affecte le plus), Treebeard est traduit par… “Trois Barbes” (p. 448 ; cette erreur se répète dans la traduction des «Eléments de quenya et de sindarin», p. 475) ! Avouez que lorsqu’un traducteur confond “tree” et “three”, il y a de quoi s’en faire pour l’ensemble de son travail…

Appendice linguistique

La linguistique n’est pas un sujet toujours facile à aborder, et il l’est d’autant moins lorsque l’on suit les différents éléments que nous proposent les versions françaises des romans de Tolkien. En effet, l’appendice linguistique du Silmarillion regorge d’erreurs de tout genre.
Didier Willis, webmaster d’Hiswelókë, nous fait profiter du relevé d’erreurs qu’il a pu en faire :