Promenades à travers la Comté

 

Sixième Promenade

Les Chemins du Nord

Les chemins du quartier du nord ne sont pas très faciles à imaginer. Le premier problème concerne le fait qu’il n’y a pas de carte présentant cette région de la Comté. Celle de Christopher Tolkien n’en dessine que la pointe sud avec un bout de la Forêt de Bindbale, le cours sinueux du ruisseau sans nom qui se jette dans l’étang de Lézeau et un tronçon de la route menant à Oatbarton, un bourg situé hors carte. Pas grand-chose en vérité.

Le deuxième problème réside dans la dispersion des indices à travers les différents textes du Seigneur des Anneaux ou des Aventures de Tom Bombadil. A aucun moment Tolkien ne décrit tel ou tel endroit du Quartier Nord, mais il y fait de constantes allusions, au détour de telle page, au milieu de tel dialogue, à l’occasion de tel poème… A nous de reconstituer ces paysages et d’avancer avec une grande prudence sur les chemins du nord et d’aller à la rencontre des Hobbits qui y vivent et des légendes qu’ils se racontent au coin du feu.

Nous partons du pied de la Colline de Hobbitebourg, en suivant le chemin qui la contourne par l’est [1] . Ce chemin nous amène jusqu’au petit bourg de Par-delà-la-Colline (Overhill). Nous trouvons probablement ici un paysage rural quadrillé par des haies et des clôtures, mais on devine des champs plus vastes derrière cette végétation domestiquée. Parmi les quelques habitants de ce petit village, on peut citer des membres des familles Bophin (Boffin) et Gamegie (Gamgee) [2] .

Le chemin ne va pas plus loin. Au delà se poursuivent vers le nord, l’est et l’ouest des allées privées ou des chemins de terre qui mènent aux différents champs et vergers des environs. Nous choisissons de suivre une allée de terre qui passe entre deux hautes rangées de haies de buis encore odorantes malgré la saison. C’est le mois de winterfilth [3] , le début de l’automne. Le vieil anglais winterfylleð désignait le mois d’octobre pour les anglo-saxons d’avant la conquête normande.

Derrière les haies, on devine parfois un petit pré ou gambadent tranquillement deux ou trois poneys. Plus loin, c’est une basse-cour ou picorent des poules et où un coq veille sur tout son monde du haut d’un tas de fumier [4] . Il y a aussi des vergers où s’alignent des rangées de pommiers prêts pour la récolte. Quelques hobbits s’activent déjà au gaulage en secouant les branches des arbres avec des perches ou des crochets à pommes. Les fruits murs tombent sur le sol et sont aussitôt évacués par des femmes dans de larges paniers d’osier. Les fruits sont entassés pour plusieurs semaines dans de vastes réservoirs en plein air où ils vont se gorger de sucre et essuyer les premières gelées de la fin de l’automne. Après ça, on les conduira au broyeur à manivelle, une machine compliquée heureusement fort peu répandue. Les anciens lui préfèrent le moulin à pommes avec sa bonne vieille meule de granit poussée par un robuste poney. Dans les deux cas, on obtiendra un cidre délicieux, modérément alcoolisé et parfaitement sucré.

Après quelques furlongs de marche, nous laissons les petites parcelles et les vergers et nous nous retrouvons au milieu de grands champs séparés entre eux par d’épaisses haies ou par des murs et des clôtures de pierres. Ici on cultive du blé et de l’orge, essentiellement. Les équipes de faucheurs sont passées depuis longtemps et la saison du battage est déjà de l’histoire ancienne. Les labours viennent à peine de s’achever et sur la terre fraichement retournée, quelques hobbits sèment le grain. Ici, ce sera du blé d’hiver, plus loin du seigle.

Sans nous en douter, nous avons franchi la ligne imaginaire qui, sur les cartes, délimite le quartier ouest (West Farthing) du quartier nord (North Farthing) [5] . Nous approchons ainsi de la forêt de Bindbale (Bindbale wood). Les champs et les prairies sont parsemés de bosquets de plus en plus grands et touffus qui sont autant d’avant-postes de la forêt. Le terrain est aussi beaucoup moins valloné que vers la vallée de l’eau, et les petites collines semblent avoir disparu du paysage.

La forêt de Bindbale existe sans doute depuis très longtemps. Elle faisait peut-être même partie jadis du domaine forestier des rois de l’Arthedain [6] . Les Hobbits continuent très certainement de l’exploiter. L’activité forestière est hivernale. Les paysans quittent en général les champs aux premiers froids et prennent la hache, la scie, le merlin, la masse et la serpe pour gagner l’ombre des bois sans feuilles. Toutes sortes d’activités liées au travail du bois occupent alors les hobbits, mais celle que suggère le mot bindbale est l’affouage, ou ramassage des fagots, pour nourrir les feux de cheminée. Le mot anglais to bind signifie en effet « lier » et bale, du vieux français balle « emballage », signifie « fagot ».

Une autre signification désuette du mot bale, « funeste », pourrait évoquer les légendes que se racontent les hobbits, les soirs d’hiver au coin du feu. Ces bois auraient pu abriter par exemple les meutes de loups blancs qui ont, dit-on, fondu sur la Comté lors d’un Rude Hiver (Fell Winter) de sinistre mémoire [7] .

Les bois dominent une vaste vallée peu profonde au milieu de laquelle serpente une petite rivière [8] . Vers l’est, au delà de cette vallée, les Hauts de Scary dessinent une ligne d’horizon ondoyante. Nous descendons à travers les hautes herbes et les buissons d’une prairie délaissée par les cultures. Il ne semble pas y avoir d’habitations ni de hangars dans les environs et le paysage peut laisser une agréable et paisible impression de solitude.

Le tracé de la rivière, fait de méandres et de sinuosités diverses, indique que le terrain est largement plat sur un dizaine de milles. Ce cours d’eau, qui prend sa source loin vers le nord et qui se jette dans l’Etang de Lézeau, n’est nommé ni sur la carte de Christopher Tolkien, ni dans les textes de son père. On peut alors imaginer que les Hobbits de la région l’ont baptisé d’un nom raisonnable comme le Ruisseau (The Brook) ou encore l’Onde (the Flow).

Après un bon déjeuner, nous traversons notre rivière à gué car elle est peu profonde. Ses rives sont sauvages et couvertes de joncs et d’autres sortes de plantes comme du cresson des fontaines ou du trèfle d’eau. La prairie continue de l’autre côté, parsemée d’herbes et de petites fleurs des champs. Parfois un bosquet décore le paysage. Sans doute, caché derrière les feuilles des arbustes, un renard nous y observe-t-il en se demandant ce que nous faisons dans les parrages [9] .

Quelques milles de marche plus haut, nous nous retrouvons sur une route qui file vers le nord. C’est la route d’Oatbarton. D’antiques peupliers aux troncs massifs escortent son tracé rectiligne sur une certaine distance. Par endroits, un vieil empierrement indique que la chaussée était probablement une ancienne voie d’accès vers les collines du royaume disparu d’Arthedain et vers le lac d’Evendim, loin au nord.

Des deux côtés de la route, bosquets et prairies cèdent la place à de vastes champs cultivés. Ici, se sont des céréales que les hobbits font pousser. Le nom d’Oatbarton, le village vers lequel nous nous dirigeons, est composé de l’anglais oat « avoine », du mot dialectal bar (issu du vieil anglais bere « orge ») et du mot ton « village, clos ». L’étymologie précise et confirme donc les principaux types de cultures de la région.

Le bourg d’Oatbarton n’est pas situé sur la carte de Christopher Tolkien et nous nous aventurons à présent, de suppositions en conjectures, en terrain peu connu. On peut imaginer que ce village est un des plus importants de la région, bien que rien ne permette de le confirmer. Il est certainement composé de petites maisons traditionnelles, de smials excavés à flanc de côteau, d’ateliers et de petites boutiques d’artisans. Et comme nous sommes dans un pays céréalier, il y a des fermes, des hangars et des granges. Il y a aussi très probablement une bonne auberge ou nous pourrons passer la nuit. En cette saison, la soleil se couche de plus en plus tôt.

Le landemain, un frais et gris matin se lève sur la Comté. De la place centrale du village plusieurs chemins filent dans des directions différentes. Nous choisissons de prendre celui qui part vers l’est et qui pourrait mener à Long Cleeve, la patrie des Touque du Nord (North-Tooks) et de Diamond, la femme de Peregrin Touque [10] . Le mot long cleeve signifie « long escarpement ». Cleeve est issu du verbe moyen anglais cleven « diviser, fendre » d’où les mots cliff « falaise », cleft « fente » et to cleave « fendre » sont aussi originaires. Les mots évoquent ainsi un paysage qui peut faire penser à celui des falaises de Scary. Peut-être ce « long escarpement » se trouve-t-il sur un des versants septentrionaux de ces collines que nous connaissons déjà et qui forment peut-être un arc de cercle vers l’est en suivant le grand méandre du Brandevin (Brandywine) [11] .

Les Touque du Nord vivent, comme leurs cousins des Collines Vertes, dans des smials profonds. Leur établissement dans cette région remonte à l’époque de l’arrivée de Bandobras Touque (Bandobras Took), après la fameuse bataille contre une horde de gobelins (goblins) dans les Champs Verts (Greenfields) en 1147 [12] . Ces champs forment peut-être une vaste plaine qui pourrait se trouver au pied des collines. Une grande partie est assurément utilisée pour les cultures ou l’élevage, mais d’importantes parcelles pourraient être réservées à des terrains de golf, un sport que pratiquent les hobbits de la région [13] .

La route qui menait à Long Cleeve continue vers le sud-est et rejoint certainement le village de Dwaling par les collines. Pour notre part, nous allons suivre un chemin qui se faufile au pied de ces collines puis qui traverse les champs verts en direction du nord ouest.

Ce chemin est agréable à suivre. Il passe au creux de petits vallons verdoyants découpés en larges parcelles herbeuses séparées par des rangées d’arbustes ou par des murets de pierres. Après un virage, nous croisons un hobbit coiffé d’un chapeau avec un plume. C’est un ces frontaliers (bounders) qui parcourent les confins de la Comté pour prévenir l’éventuelle intrusion de personnes ou de bêtes indésirables [14] . Bounders est un mot désuet qui vient de l’anglais boundary « frontière ». Les frontaliers font partie du corps des shirriffs (parfois écrit « shiriffes » dans la version française du Seigneur des Anneaux). Ce mot signifie « officiers de comté » et il correspond à l’anglais moderne sheriffs. Il est composé de shire qui (du vieil anglais scīr « comté ») et du mot reeve « premier magistrat » qui vient du vieil anglais gerēfa « gouverneur ». Dans le contexte du pays des hobbits, les shirriffs n’ont bien entendu pas un statut aussi important que celui qu’évoque l’étymologie de leur nom. Ils ne portent pas d’uniformes mais seulement, comme on l’a vu, un chapeau avec une plume. Cependant, leurs vêtements doivent certainement être impeccables, car to shirr signifie « repasser » dans la langue de Tolkien. Les vêtements des frontaliers, usés par les inspections sur le terrain, ne sont peut être pas aussi propres que ceux des shirriffs mais ils sont toutefois des gens tout à fait respectables et dignes de confiance (même si le sens contemporain du mot anglais bounders désigne les « goujats ») [15] .

Nous laissons notre frontalier poursuivre son inspection et nous continuons notre promenade vers l’ouest. Les paysages changent. Les champs verts sont à présent derrière nous et nous pénétrons dans un territoire sauvage et inculte : les Landes du Nord (the North Moors) [16] . Le mot anglais moor  « lande » vient du vieil anglais mor « lande, tourbière ». Nous avons visiblement affaire ici à des sols rocailleux et en partie stériles, impropres au développement des arbres. Ronces, ajoncs, bruyères ainsi que chardons et fougères doivent probablement dominer le paysage.

Le ciel est gris et bas, accentuant l’aspect mélancolique et sauvage du pays. Un vent froid descend des collines du nord (Emyn Uial en sindarin) qui dominent tout l’horizon. Ces hauteurs inquiétantes, qu’on appelle aussi dans certains contes les Collines du Lointain (Hills of Faraway) [17] , font frissonner les hobbits depuis toujours et de nombreuses légendes et poèmes parlent de trolls et d’autres créatures étranges et mauvaises. Elles ont pourtant été autrefois le coeur du royaume d’Arthedain. Mais les deux principales cités de cet antique royaume, Annúminas (« Tour de l’Ouest » en sindarin) et Fornost (« citadelle du nord » en sindarin) sont depuis longtemps abandonnées et ruinées. Fornost est aussi appelée Norchâteau-le-Roy (Norbury of the kings) par les hobbits. Le mot bury vient du vieil anglais burg « château ». Il est curieux de souligner que le sens moderne du verbe to bury signifie aussi « enterrer, inhumer» et évoque en écho le nom sinistre de Chaussée des Morts (Deadmen’s Dike) que les Grandes Gens donnent aux ruines de Fornost [18] .

Ces landes marquent les limites septentrionales de la Comté. En général, les Hobbits s’y aventurent peu. Parfois, des chasseurs hardis explorent la région. C’est le cas de Halfast de Par-delà-la-Colline, le cousin de Sam Gamegie [19] . Le gibier qu’il convoite se compose de petits oiseaux, de coqs de bruyère ou de chèvres sauvages au longs poils, mais sans doute guère plus. Parfois, des mouflons aux cornes épaisses ou des grands cerfs descendent des lointaines brandes boisées des collines. Mais en cette saison, ces grands animaux sont plutôt occupés à leurs amours et le lointain brame du grand mâle procure une intense émotion à celui qui l’entend dans le vent du nord.

Lorsqu’il arrive que ces chasseurs rentrent bredouilles de leurs longues parties de chasse, ils se prennent à raconter, pour de se rendre interessants, d’étranges histoires peuplées d’êtres fantastiques comme par exemple des arbres qui marchent [20] . Mais faut-il vraiment donner crédit à ces récits, comme le fait Robert Foster dans son Complete Guide [21]  ?

Le soir approche. Nous reprenons à travers la lande la direction du sud. Bientôt, des petites collines rocheuses se présentent devant nous, et à l’horizon, nous pouvons distinguer l’ombre de la forêt de Bindbale. Au creux d’un vallon se trouve un village de smials cossus et de maisonnettes en pierres : Roccreux (Hardbottle). Le mot dialectal bottle (du vieil anglais botl) signifie « construction, excavation » et le mot hard « dur » évoque la construction dans le roc [22] .

Ce village est la patrie des Sanglebuc (Bracegirdle), qui sont réputés habiter « à l’ouest de l’île Girdley » [23] . Cependant, tout comme les Touque, cette famille est sans doute assez nombreuse pour avoir une branche dans le nord [24] , et une autre dans le sud de la Comté [25] . Dans les deux cas, il s’agit très certainement de familles relativement aisées.

Une fontaine fraîche sort avec générosité de la pierre. C’est une bénédiction pour les promeneurs fatigués que nous sommes. Peut-être s’agit-il de la source de la rivière sans nom qui file vers le sud jusqu’à Lézeau ?

Loin, très loin vers l’ouest, bien au delà des sombres nuages qui couvrent la Comté, une fine dentelle s’illumine sur la ligne d’horizon : les neiges éternelles des Montagnes Bleues brillent sous les reflets de la soleil couchante.

Nous avons des frissons de bien-être en rentrant dans une vieille auberge du village. On est bien mieux auprès d’un bon feu. Et puis cette longue marche nous a tous affamés. Aussi, mettons nous à table, et comme le dit la vieille chanson : « Il y avait des tartelettes et des tartines beurrées, de la confiture, de la crème et du gâteau. Et le Bigorneau se pressa pour en manger le plus possible, au risque de faire éclater ses boutons [26] . »

 

Jean-Rodolphe Turlin (alias Isengar),
juillet 2003.

Notes

[1] W.G. Hammond et C. Scull, JRR. Tolkien, Artiste et Illustrateur, Christian Bourgois éditeur, Paris 1996, illustrations p 106.
[2] JRR Tolkien, Le Seigneur des Anneaux, La Communauté de l’Anneau, Christian Bourgois éditeur, Paris 1972 (Presse-pocket, 1986), p 68.
[3] JRR Tolkien, Le Seigneur des Anneaux, Le Retour du Roi, Christian Bourgois éditeur, 1972 (Presse-pocket, 1986), calendrier p 491.
[4] JRR Tolkien, Contes et Légendes Inachevés, Le Troisième Age, Christian Bourgois éditeur, Paris 1982 (Presse-pocket, 1988), p 111.
[5] JRR Tolkien, The Lord of the Rings, BCA, Londres 1991. Carte p 30.
[6] JRR Tolkien, Le Seigneur des Anneaux, La Communauté de l’Anneau, Christian Bourgois éditeur, Paris 1972 (Presse-pocket, 1986), p 14.
[7] JRR Tolkien, Le Seigneur des Anneaux, Le Retour du Roi, Christian Bourgois éditeur, 1972 (Presse-pocket, 1986), appendices, chronologie, p 461.
[8] JRR Tolkien, The Lord of the Rings, BCA, Londres 1991. Carte p 30.
[9] JRR Tolkien, Le Seigneur des Anneaux, La Communauté de l’Anneau, Christian Bourgois éditeur, Paris 1972 (Presse-pocket, 1986), p 104.
[10] JRR Tolkien, Le Seigneur des Anneaux, Le Retour du Roi, Christian Bourgois éditeur, 1972 (Presse-pocket, 1986), appendices, chronologie, p 476 ; arbres généalogiques, p 485.
[11] JRR Tolkien, The Lord of the Rings, BCA, Londres 1991. Cartes p 30 et p 1197.
[12] JRR Tolkien, Le Seigneur des Anneaux, La Communauté de l’Anneau, Christian Bourgois éditeur, Paris 1972 (Presse-pocket, 1986), p 15.
[13] JRR Tolkien, Bilbo le Hobbit, Hachette, Paris 1980 (Livre de Poche, 1993), p 28.
[14] JRR Tolkien, Le Seigneur des Anneaux, La Communauté de l’Anneau, Christian Bourgois éditeur, Paris 1972 (Presse-pocket, 1986), p 23.
[15] Jared Lobdell, A Tolkien Compass, JRR. Tolkien’s guide to the names in “The Lord of the Rings”, Open Court Publishing Company, 1975.
[16] JRR Tolkien, Le Seigneur des Anneaux, La Communauté de l’Anneau, Christian Bourgois éditeur, Paris 1972 (Presse-pocket, 1986), p 69.
[17] JRR Tolkien, Les Aventures de Tom Bombadil, Christian Bourgois éditeur, Paris 1975 (Collection bilingue 10/18, 1991), « Perry the Winkle » p 90-91.
[18] JRR Tolkien, Le Seigneur des Anneaux, Le Retour du Roi, Christian Bourgois éditeur, 1972 (Presse-pocket, 1986), p 373.
[19] JRR Tolkien, Le Seigneur des Anneaux, La Communauté de l’Anneau, Christian Bourgois éditeur, Paris 1972 (Presse-pocket, 1986), p 68.
[20] ibid. p 69.
[21] Robert Foster, The Complete Guide to Middle-earth, George Allen & Unwin, Londres 1978, p 185 et p 294.
[22] Jared Lobdell, A Tolkien Compass, JRR. Tolkien’s guide to the names in “The Lord of the Rings”, Open Court Publishing Company, 1975.
[23] JRR Tolkien, The History of Middle-earth, Vol. VI : The Return of the Shadow, Houghton Mifflin Company, Boston, 1988, p 284.
[24] JRR Tolkien, Le Seigneur des Anneaux, Le Retour du Roi, Christian Bourgois éditeur, 1972 (Presse-pocket, 1986), p 414.
[25] JRR Tolkien, Contes et Légendes Inachevés, Le Troisième Age, Christian Bourgois éditeur, 1982 (Presse-pocket, 1988), p 120.
[26] JRR Tolkien, Les Aventures de Tom Bombadil, Christian Bourgois éditeur, Paris 1975 (Collection bilingue 10/18, 1991), « Perry the Winkle ».